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lundi 31 décembre 2018

La Maison du Bonheur de Dany Boon (2005) - ★★★★★★★☆☆☆




Trois ans avant l'immense succès de son second long-métrage Bienvenue chez les Ch'tis qui s'explique probablement en partie grâce à l'affluence répétés des spectateurs originaires de la région à laquelle il rendait hommage, l'acteur, humoriste, scénariste et réalisateur Dany Boon réalisait en 2005 ce qui demeure sans doute comme sa meilleure œuvre en tant que cinéaste. La Maison du Bonheur ou le rêve de bon nombre de locataires qui espèrent un jour devenir propriétaires et pourquoi pas, quitter les artères surpeuplées de Paris ou de toute autre grande ville française pour venir s'installer dans un quartier à la périphérie de la capitale. C'est ce rêve que décide d'accomplir le personnage incarné par l'acteur-réalisateur qui s'offre le rôle de Charles Boulin, un employé de la société Crédilem, chargé de traquer les mauvais payeurs surendettés aux côtés de son ami et collègue de travail Jacques Kurtz (savoureux Michel Vuillermoz). Connu pour être radin, Charles veut prouver à son épouse Anne (Michèle Laroque) qu'il est capable de lui offrir un cadeau très coûteux pour leurs quinze ans de mariage.

Et justement, c'est lors d'une visite chez un couple surendetté qu'il tombe sur une agence immobilière tenue par un certain Jean-Pierre Draquart. Là, l'agent immobilier lui propose une affaire à ne pas manquer. Une magnifique maison à moins de quinze minutes de la capitale. Lors de la visite, Charles constate que la demeure a besoin de travaux. Mais l'agent immobilier lui affirme qu'ils ne devraient pas lui coûter plus de 50 000 euros. Ajoutés aux 550 000 que Draquart lui réclame pour son achat, Charles demande à réfléchir. C'est alors qu'intervient son ami Jacques qui rêve lui aussi de posséder une jolie maison en dehors de la capitale...

La Maison du Bonheur, c'est le cauchemar d'un radin qui va accumuler les dettes et surtout se retrouver avec sur les bras, une maison prenant des allures de gouffre financier. Licencié, et incapable d'avouer à son épouse qu'il n'a plus de travail et qu'il a déjà vendu leur appartement afin de payer leur future maison qui pour le moment ressemble surtout à une ruine, le personnage incarné par Dany Boon se retrouve pris à la gorge. Entre un agent immobilier véreux, mais jubilatoire, interprété par Daniel Prévost, l'ancien ami et nouvel ennemi du héros somptueusement campé par Michel Vuillermoz, l'excellente Michèle Laroque dans la peau de l'épouse, mais aussi et surtout, deux pieds nickelés interprétés par Zinedine Soualem et Laurent Gamelon, le héros Charles Boulin a de quoi se faire du soucis. Le spectateur assiste médusé à une comédie forcément caricaturale mais efficace en terme de gags puisque ceux-ci sont légions avec quelques passages cultes comme la fameuse scène du regard salace prêté au personnage de Mouloud Mami incarné par Zinedine Soualem.

L'un des personnages importants de La Maison du Bonheur, c'est la demeure elle-même. Une bâtisse située à Maison-Laffitte dans les Yvelines. Une magnifique ruine qui sera détruite à la suite du tournage. On comprend mieux alors pourquoi Dany Boon s'est employé à faire d'une demeure au départ plutôt accueillante malgré les travaux nécessaires, une maison tombant littéralement en morceaux. Généreux en matière de gags, le film de Dany Boon multiplie en effet les moments de bravoure. Fuites de canalisation, installation électrique défaillante, balustrade qui s'écroule sous le pied de l'agent immobilier, ou explosion de gaz. Les personnages également sont à la sources de nombreux fous rires. Entre un Daniel Prévost fidèle à ceux qu'il a toujours su incarner sur grand écran, un Michel Vuillermoz faux-cul, envieux et responsable du licenciement de son 'ami' Charles Boulin, et bien évidemment Laurent Gamelon et Zinedine Soualem qui campent un duo d'ouvriers-bras cassés qui génèrent plus de gravas qu'ils n'assurent les travaux de 'la maison du bonheur'. En bref, le premier long-métrage de Dany Boon est une réussite. Une excellente comédie qui rempli très largement son contrat...

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