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mardi 1 janvier 2019

Maniac Cop 2 de William Lustig (1990)



Deux ans après une première mouture d'assez bonne allure, William Lustig propose à l'acteur Robert Z'Dar de remettre l'uniforme du maniac cop. Après avoir survécu au lynchage dont il a été la cible, à la chasse orchestrée contre lui la police de New-York et à la noyade lors d'un final explosif, il ne reste pas grand chose d'humain dans le visage de Matt Cordell. Toujours aussi impressionnante, sa silhouette rode toujours autour de ceux qui sont responsables de son incarcération. Bruce Campbell campe toujours le rôle de Jack Forrest et Laurene Landon celui de Theresa Mallory. Mais très vite, ces deux personnages vont disparaître au bénéfice de ceux campés par Robert Davi (Le Contrat), dont la gueule l'a souvent relégué dans des rôles de méchants, ainsi que Claudia Christian. Un flic et une psy contre un flic psychopathe et son nouvel "ange-gardien ", un tueur en série qui s'en prend exclusivement à la gente féminine.

Une idée totalement farfelue sortie de l'esprit parfois un peu trop fertile du scénariste, réalisateur et producteur Larry Cohen (Le Monstre est Vivant et ses suites). Maniac Cop 2 affiche une heure trente au compteur mais on peut lui retirer au moins cinq minutes qui ne font que reprendre quelques scènes clés du premier volet (le lynchage en prison et la course-poursuite finale qui clôt Maniac Cop premier du nom). Le film de William Lustig ressemble beaucoup à ces slashers qui pullulaient déjà à l'époque. Son tueur possède des similitudes avec le Jason Voorhees de Vendredi 13. Et ce, plus encore depuis qu'il est sorti des eaux. Dans cette suite, Matt Cordell a l'air encore plus primaire que dans le premier volet. Si à l'époque il ne parlait déjà pas beaucoup (et même pas du tout), dans cette suite, face à ce dingue qui lui sert de compagnon durant une bonne moitié du film, son mutisme lui donne des allures de grosse brute épaisse au Q.I de gallinacé.

On aurait aimé un véritable affrontement entre le flic psychopathe et un Robert Davi au physique, lui aussi, très impressionnant. Le film est plutôt moyen. En tout cas, bien moins intéressant que le premier. On retrouve une fois de plus Jay Chattaway aux commande de la partition musicale. Une fois encore, le cinéaste William Lustig s'amuse à faire une minuscule apparition dans son propre film comme c'est à chaque fois le cas (dans Maniac et Maniac Cop, il est gérant d’hôtels minables et dans cette seconde mouture, il quitte furtivement un ascenseur). On appréciera également le passage du cinéaste Sam Raimi (Evil Dead 1,2,3)...

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