Alors que l'inspecteur
Harry Callahan reçoit les félicitations de sa hiérarchie pour
avoir stoppé trois hommes durant un braquage, il se retrouve au cœur
d'une mission particulièrement périlleuse. Aux cotés de la jeune
recrue Chico, il est chargé de retrouver et d'arrêter le malade qui
terrorise la ville de San Francisco. Au palmarès de ce dernier, déjà
un meurtre, celui d'une jeune femme et une seconde tentative échouée
alors qu'il a été dérangé par un hélicoptère faisant une ronde
au dessus des toits de la ville.
Callahan et Chico
parcourent les rues de San Francisco à la recherche du fou qui
réclame cent mille dollars. Si la ville ne lui remet pas l'argent au
plus vite, il tuera sa prochaine victime, une jeune fille de quatorze
ans qu'il garde planquée au fond d'un trou. La retrouver est le plus
urgent car elle risque de mourir asphyxiée si elle n'est pas libérée
au plus vite.
Malheureusement, pour les
deux inspecteurs, le stratagème qu'ils viennent de mettre en place
pour piéger le tueur est tombé à l'eau. Non seulement le
psychopathe réussi à leur échapper, blessé mais libre, mais la
jeune adolescente est retrouvée morte. Identifié plus tard, le
malade qui se fait appeler Scorpion est arrêté. Mais faute de
preuves, il est libéré. Callahan met alors tout en œuvre pour
gêner le suspect dans sa course folle au meurtre. Mais pour avoir la
paix, ce dernier fait appel à un voyou qui accepte de le passer à
tabac contre la modique somme de deux-cent euros. Retrouvé immaculé
de sang, Scorpion accuse à tort Callahan. Sa hiérarchie lui ordonne
alors d'arrêter tout de suite de poursuivre celui qu'il sait être
Scorpion...
Premier des cinq volets
consacrés à l'inspecteur Harry, Dirty Harry est un
petit bijou du film policier, qui sort des sentiers battus avec son
flic atypique, un brin misogyne (un détail pas encore significatif
dans ce premier film), violent et qui se fiche des lois et essaie
d'imposer les siennes au grand dame de sa hiérarchie. Surnommé
Harry le Charognard, il n'en demeure pas moins le filc le plus
efficace de tout San Francisco. Même ses collègues sont obligés de
le reconnaître. L’œuvre de Don Siegel est un bel exemple de film
policer où l'action se mêle à une forme d'humour cynique des plus
efficace.
Certains d'entre nous ne
le savent peut-être pas mais ce premier volet s'inspire de faits
réels authentiques survenus entre 1968 et 1969. Cinq meurtre avérés
furent alloués à un tueur qui ne fut jamais identifié. On supputa
qu'il puisse être l'auteur d'un nombre beaucoup plus impressionnant
de meurtres puisqu'il fut soupçonné d'avoir commis entre 37 et 200
assassinats.
Toujours est-il que
L'inspecteur Harry demeure avant tout un excellent film
policier qui ne s’embarrasse certainement par d'une quelconque et
respectueuse vérité historique. La preuve, l'identité de son tueur
est, elle, bien définie. C'est d'ailleurs l'excellent Andrew
Robinson qui interprète ce dingue avec une belle conviction. Quand à
Clint Eastwood, le rôle lui fut offert après que Frank Sinatra ait
refusé le projet. Ce dernier tomba entre les mains d'Eastwood qui
proposa alors à Don Siegel de le mettre en scène...
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