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vendredi 29 août 2025

Discount de Louis-Julien Petit (2014) - ★★★★★★★☆☆☆

 


 

Après avoir notamment travaillé comme assistant-réalisateur aux côtés de Dany Boon sur Bienvenue chez les Ch'tis en 2007, de Quentin Tarantino sut Inglourious Basterds en 2009 ou encore de Christopher Nolan sur Inception deux ans plus tard, le réalisateur et scénariste français Louis-Julien Petit s'est lui-même lancé dans la mise en scène de longs-métrages dès 2013 avec le drame Anna et Otto. Avant de réunir à nouveau les actrices Corinne Masiero et Sarah Suco en 2018 dans les invisibles, le cinéaste les a tout d'abord engagées sur le tournage de Discount, une comédie sociale prenant pour cadre un supermarché et une partie de ses employés au moment même où la direction a pris la décision de faire installer des caisses en libre-service. Ce qui en langage ''inhumain'' coïncide avec le licenciement prochain de plusieurs salariés. Écrit par le scénariste Samuel Doux (lequel retravaillera aux côtés de Louis-Julien Petit sur le téléfilm Carole Matthieu en 2016) sur une idée du réalisateur, Discount s'intéresse donc à une poignée de travailleurs qui plutôt que de se lancer dans une grève illimitée comme cela est généralement le cas dans ce genre de long-métrage décident d'arrondir leurs fins de mois avant la date fatidique de leur licenciement. Comment ? En volant au sein même du supermarché qui les emploie des denrées dont la date limite est proche de l'échéance ainsi que des produits écartés par leurs propres soins de la mise en rayon. Mais alors que certains d'entre eux se montrent tout d'abord frileux, lorsque l'argent commence à rentrer, ce qui paraissait tout d'abord ressembler à un moyen de se remplir les poches et de faire payer à leur entreprise le sort qui allait leur être accordé va se transformer en véritable entreprise de solidarité entre collègues et au profit de clients triés sur le volet... Louis-Julien Petit signe avec Discount une comédie dramatique sociale plutôt réaliste. Un groupe de personnages interprétés par Corinne Masiero et Sarah Suco, donc, lesquelles interprètent les rôles des caissières Christiane et Emma, mais également par Olivier Barthelemy qui incarne, lui, leur collègue Gilles. L'instigateur du projet de détournement de marchandises...


Acteur que l'on redécouvrira notamment en 2018 dans la sympathique comédie Chacun pour tous de Vianney Lebasque ou dans le très inutilement controversé Vaincre ou mourir de Paul Mignot et Vincent Mottez en 2023. Autre acteur que l'on ne présente plus, Pascal Demolon interprète celui d'Alfred, lui aussi employé du supermarché, et que l'on a pu voir chez Xavier Gélin, Jan Kounen, Guillaume Nicloux, Tonie Marshall, Kheiron (dans l'infâme Brutus vs César) ou encore chez Albéric Saint-Martin dans le récent De mauvaise foi... Face à ce petit régiment de résistants qui acceptent logiquement mal leur sort, Zabou Breitman incarne Sofia Benhaoui, la directrice du supermarché. Une femme dénuée d'émotions qui ne vit qu'à travers sa carrière et demeure détachée vis à vis du ressenti de ses employés ainsi que sur le plan relationnel. Mais Discount ne met pas simplement à mal le concept de remplacement de l'humain par des machines automatisées conduisant ainsi à la mise au chômage des employés mais s'intéresse également au phénomène du Hard-Discount qui permet à des hommes et des femmes de pouvoir se nourrir à moindres frais et selon leurs moyens. Une entreprise hors-la-loi, risquée, mais finalement bénéfique... Les principaux interprètes forment un groupe soudé relativement attachant. D'autant plus que le réalisateur et son scénariste ne se contentent pas que de faire évoluer leurs personnages au sein du supermarché ou à travers le plan qu'ils ont en tête mais les font vivre au delà de leurs activités professionnelles. C'est ainsi que l'on découvre que Gilles vit auprès d'un père atteint de cécité ou qu'Emma élève seule et dans une grande difficulté, sa fille. Discount est dont l'occasion d'un spectacle parfois dramatique mais non dénué d'un certain humour. Notamment lorsque intervient le personnage d'Alfred. Bref, à choisir entre Le grand partage Alexandre Leclère qui vit le jour en toute fin d'année 2015 et le long-métrage de Louis-Julien Petit qui apparu sur les écrans français en janvier de la même année, dans le domaine de la comédie sociale le choix, à l' époque, devait impérativement se porter sur ce dernier...

 

dimanche 6 avril 2025

En fanfare d'Emmanuel Courcol (2024) - ★★★★★★★★★☆

 


 

Acteur, scénariste et réalisateur, Emmanuel Courcol est revenu l'année dernière avec En Fanfare, quatre ans après avoir mis en scène la sympathique comédie dramatique Un triomphe dans laquelle le personnage d'Etienne Carboni qu'interprétait Kad Merad animait un atelier de théâtre dans l'objectif de faire participer plusieurs détenus afin de monter la pièce En attendant Godot de Samuel Beckett. Autre lieu, autres personnages, autre intrigue, En fanfare n'en est pas moins le ''frère jumeau'' de cette comédie carcérale situant cependant cette fois-ci la majeure partie de son intrigue dans la ville de Walincourt située dans les Hauts de France. C'est là-bas que vit Jimmy Lecocq, employé dans les cuisines d'une entreprise vouée à la fermeture malgré les protestations des employés qui y siègent afin d'empêcher la direction de faire vider les locaux de leurs outils de travail. Jimmy, c'est Pierre Lottin, acteur originaire d'Issy-les-Moulineaux dans les Hauts-de-Seine qui s'est surtout fait remarquer du grand public grâce à son interprétation de Wilfrid, le fils de la famille Tuche dans la série de films éponymes créés et adaptés par Philippe Mechelen et Chantal Lauby et mis en scène sur grand écran par Olivier Baroux, l'ancien partenaire de Kad Merad dans le duo Kad et Olivier. Autre interprète principal d'En fanfare, Benjamin Lavernhe incarne le rôle de Thibaut Desormeaux. Un chef d'orchestre et compositeur de renommée internationale qui pendant une répétition fait un malaise. Lors d'un examen médical, le jeune homme apprend qu'il est atteint d'une leucémie et qu'il doit impérativement trouver un donneur de moelle osseuse afin de guérir de la maladie. Thibaut apprend en outre qu'il a un frère qu'il n'a jamais connu et qui potentiellement pourrait lui venir en aide. Ce frère, c'est justement Jimmy ! La rencontre entre les deux hommes ne se fait pas sans heurts. Jimmy accepte mal l'existence d'un frère qu'il juge d'emblée avoir été privilégié tandis que lui a été élevé dans des conditions nettement plus... ''laborieuses'' ! Reprenant vaguement l'idée du protagoniste découvrant qu'il a un frère qu'il n'a jamais connu, le long-métrage d'Emmanuel Courcol évoque sensiblement Jumeaux mais pas trop d'Olivier Ducray et Wilfried Méance qui deux ans avant la sortie d'En fanfare mettait en scène Ahmed Sylla et Bertrand Usclat dans les rôles de deux frères improbables (l'un étant noir et l'autre blanc) issus en outre de milieu diamétralement opposés. À la seule différence que le long-métrage d'Emmanuel Courcol lui demeure éminemment supérieur tout en étant parfois d'une gravité accrue.


Le duo que forment Benjamin Lavernhe et Pierre Lottin fonctionne à merveille et à plein régime. Accompagnés par une troupe d'interprètes du cru formant la fanfare du titre, Thibaut va apporter son aide aux musiciens tout en essayant de convaincre son frère Jimmy qu'il est capable de diriger lui-même la fanfare. Si En Fanfare offre parfois la sensation de se complaire dans une certaine caricature du monde ouvrier du nord de notre pays avec ses figures imposées, socialement ''instables'' d'un point de vue intime et comportemental et où le chômage semble toucher ses habitants plus que partout ailleurs dans l'hexagone, Emmanuel Courcol offre en réalité à ses personnages et par contraction à ses interprètes, un véritable écrin ou altruisme et humanisme côtoient les dures réalités de la vie. Et où, semble-t-il deux mondes, deux univers peuvent se télescoper pour n'en faire plus qu'un. Sans jamais s’apitoyer sur l'un ou l'autre de ses deux personnages principaux, le réalisateur et les scénaristes Khaled Amara, Oriane Bonduel, Irène Muscari et Marianne Tomersy, nous offrent l'un de ces rares moments de magie qui tantôt font rire aux éclats et parfois touchent au cœur. En outre, le récit prend des chemins de travers tout à fait inattendus alors que tout semblait plié d'avance. Drôle et émouvant, En fanfare est surtout magistralement interprété par Benjamin Lavernhe et Pierre Lottin mais aussi par Sarah Suco et le reste du casting parmi lesquels les spectateurs remarqueront notamment l'actrice Ludmila Mikaël dans le rôle de la mère de Thibault. Malgré ses sept nominations aux Césars 2024 dont celle du meilleur film, meilleur acteur et révélation masculine (pour, respectivement, Benjamin Lavernhe et Pierre Lottin) ou meilleur scénario, le film d'Emmanuel Courcol n'a remporté aucun prix. Il aura fallut attendre le mois de septembre pour voir cette comédie dramatique remporter le prix du meilleur film de la part du public au Festival international du film de Saint-Sébastien...

 

vendredi 29 mai 2020

Les Eblouis de Sarah Suco (2019) - ★★★★★★★★☆☆



On voit sa trogne partout depuis quelques années. Ces derniers temps, l'actrice Sarah Suco a notamment trimbalé son regard pénétrant sur les tournages de Guy d'Alex Lutz, le formidable Les Invisibles de Louis-Julien Petit, ou très récemment dans Lucky d'Olivier Van Hoofstadt. Une dizaine d'années seulement qui pourtant, en comparaison de sa carrière de réalisatrice paraissent une éternité. Car en dehors d'un court-métrage en 2017 (Nos Enfants), Sarah Suco n'a réalisé qu'un seul long-métrage. Et quel long-métrage... de ceux qui comptent parmi les quelques œuvres qui chaque année se détachent très largement du reste de la production cinématographique. La réalisatrice y laisse s'exprimer d'autres interprètes qui pour elle et à travers elle, vont témoigner du drame qu'elle a vécu de ses huit ans jusqu'à sa majorité. Si le thème des sectes n'est pas rare sur grand écran, les films relatant avec vérisme le sujet ne sont par contre pas légion. Dans ce fatras constitué de dizaines de longs-métrages, peu de réalisateurs peuvent s'enorgueillir d'avoir apporté un témoignage aussi glaçant que l’œuvre de la française. On pense notamment à La Secte sans Nom de Jaume Balagueró ou à Guyana, la Secte de l'Enfer de René Cardona Jr...

Les Éblouis suit le parcours d'une jeune adolescente, Camille (formidable Céleste Brunnquell pour qui ce rôle est le tout premier au cinéma), dont les parents ont choisi de suivre la voie du seigneur en intégrant avec leurs quatre enfants une communauté charismatique (mouvement catholique né aux États-Unis dans les années 1960) dirigée par celui que tous nomment le Berger (là encore, formidable est Jean-Pierre Darroussin qui endosse la robe de bure). Si très rapidement Christine (excellente Camille Cottin), la mère de l'adolescente, accepte de donner suite aux exigences du Berger parmi lesquelles la contrainte pour Camille d'abandonner sa passion pour le cirque, la jeune fille vit très mal cette décision et refuse tout net d'y mettre un terme. Son père Frédéric (l'acteur Eric Caravaca), impuissant, lâche, donne tout d'abord raison à sa fille avant de changer de position. Après une forte dispute engageant ses parents et ses grands-parents, ces derniers sont jetés dehors avec ordre de ne plus jamais entrer en contact avec leurs proches. C'est le début d'un cauchemar pour Camille ainsi que ses frères et sœurs. Les liens d'amour qui unissent ces enfants à leurs parents disparaissent peu à peu pour un amour de Dieu sans partage...

Face à une Céleste Brunnquell absolument remarquable et dont le regard renvoie inévitablement à celui de Sarah Suco et à l'enfer qu'elle vécu durant une partie de son enfance et toute son adolescence, une communauté soudée, aveuglée, lavages de cerveaux, exorcismes et punitions à la clé. Plus angoissant que n'importe quel film d'horreur ou d'épouvante porté sur le sujet, plus illustratif que n'importe quel documentaire sur les sectes, Les Éblouis prouve, sinon que Sarah Suco fut effectivement cette jeune fille aux prises avec un gourou charismatique et ses adeptes, du moins qu'elle maîtrise le sujet sur le bout des doigts. La réalisatrice démontre avec quelle facilité un individu à lui seul peut pousser l'autre au détachement de ses biens personnels et affectifs. Ici, le comportement de Camille Cottin résume assez bien l'envoûtement d'un adepte aux prises avec un homme prêchant la belle parole. Mais ce qui différencie la simple communauté de la secte demeure tout ce qui en arrière-plan symbolise la manipulation par la foi en Dieu, et l'appropriation exclusive et entière des biens qui appartiennent au membre de la communauté. Mais ce qui apparaît comme le plus effarant demeure dans le contrôle mental absolu du Berger sur ses brebis et que retranscrit à l'écran avec une justesse terriblement troublante, Sarah Suco. Profitant d'un casting largement à la hauteur du projet, la réalisatrice signe une œuvre puissante sur les arcanes d'un mythe qui tient moins de la fiction que du réel. Une merveille...

vendredi 27 mars 2020

Lucky d'Olivier Van Hoofstadt (2020) - ★★★★★★★☆☆☆



Inutile de jeter un œil sur la fiche technique de Lucky pour se douter que le réalisateur et scénariste belge Olivier Van Hoofstadt se cache derrière. À dire vrai, avec son dernier long-métrage, le cinéaste propose une sorte de mixture entre son insurpassable comédie culte Dikkenek de 2006 et le film d'action Go Fast qu'il réalisa deux ans plus tard. En réalité, Olivier Van Hoofstadt n'emprunte à ce dernier que quelques rares éléments mais balance à la gueule des spectateurs une comédie absurde et délirante mais malheureusement pas tout aussi convaincante que son premier long-métrage. Ce qui n'empêche pas Lucky d'être relativement ambitieux en se penchant sur le cas de Willy et de son pote Tony. Le premier a perdu son chien et vient d'être licencié. Effet boule de neige : il risque de surcroît de perdre son logement. Tony est père d'un jeune adolescent mais divorcé de son ex, il lui doit plusieurs mois de pension alimentaire. Étant comme son meilleur ami sans le sou, les deux hommes sont dans la galère. Un jour, une idée lumineuse brille dans l'esprit de Willy. Lors d'une exhibition canine lui vient celle de voler un chien de détection appartenant à la brigade des stupéfiants. Persuadé de pouvoir grâce à son aide détecter des planques de drogue dans leur quartier, Willy appelle son nouveau compagnon Lucky. Mais alors que les deux amis s'attendaient à tomber sur de petites marchandises de cannabis, il mettent à jour plus d'une tonne de résine enfermée dans un garage. C'est là qu'intervient Caroline Jamar, flic ripoux et ambitieuse qui espère prendre prochainement la place du commissaire Daran qui a prévu de bientôt prendre sa retraite. Mais afin de l'appuyer pour qu'elle puisse passer commissaire, Daran exige la somme de trois-cent mille euros...

Ambitieux, le dernier long-métrage d'Olivier Van Hoofstadt l'est, puisque constitué d'un casting aussi hétéroclite qu'impressionnant dans le nombre de vedettes. C'est ainsi que l'on retrouve au générique de Lucky l'acteur Michael Youn qui depuis le début de l'année a tourné dans deux films dont Divorce Club qu'il a lui-même réalisé. Un rôle à la hauteur du personnage qui l'a rendu célèbre entre la fin du vingtième siècle et le début du suivant. Abandonnant pour un temps les rôles plus sérieux qu'on lui a vu interpréter ces dernières années il incarne dans le cas présent le rôle de Tony, un pauvre benêt travaillant dans un garage pour le compte de Monsieur Roger (l'irrésistible et éternel Daniel Prévost) qui a bien du mal à ''intégrer'' tout ce qu'on lui dit. Alban Ivanov, qui depuis le milieu de la décennie précédente fait décidément partie du paysage français (pas moins de dix longs-métrages en quatre ans dont Le Grand Bain de Gilles Lellouche en 2018, Hors Normes de Olivier Nakache et Éric Toledano en 2019 ou encore Une Belle Équipe de Mohamed Hamidi cette année) incarne quant à lui le rôle un peu plus modeste de Willy. L'actrice et humoriste Florence Foresti interprète le personnage de Caroline Jamar tandis que Sarah Suco (Les Invisibles de Louis-Julien Petit), qui au même titre qu'Alban Ivanov s'avère très présente sur grand écran depuis quelques années.

Si les gags de Lucky ne décollent pas toujours et s'avèrent amusants sans être véritablement drôles, Olivier Van Hoofstadt peut tout de même également compter sur quelques secondes rôles et incarnations relativement réjouissantes. On pense bien évidemment à Daniel Prévost dont le visage, idée fort amusante, s'étale sur le côté de sa camionnette, à François Berléand qui campe le personnage de Daran, ce commissaire aussi corrompu que Caroline Jamar, à l'acteur franco-suisse Yoann Blanc qui excelle dans le rôle de l'inspecteur de l'IGS obsédé par la gente féminine (les photos que renferme son portable en sont une preuve flagrante) et notamment par Jamar qu'il tente de faire ''tomber'', à l'excellente Corinne Masiero (que Sarah Suco croisa d'ailleurs sur le tournage des Invisibles) dans son rôle de bisexuelle sadomasochiste, ou encore le toujours impayable Estéban que l'on retrouve dans la peau de Narcos, le nom de son personnage ne laissant alors pas la place à la moindre ambiguïté. Lucky est surtout parcouru d'une foule de petits détails amusants (le patron du bar proxénète) qui viennent ponctuer une comédie ayant malheureusement parfois du mal à convaincre. L'humour belge y transpire cependant à chaque réplique et c'est aux amateurs de comédies (légèrement) trash que le film semble dédié. Ne boudons pas notre plaisir et notre bonheur...
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