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lundi 21 octobre 2013

Spéciale Série: Sueurs Froides




Sueurs Froides est une série française datant de 1988 et basée sur le recueil de nouvelles Crimes Parfaits Et Imparfaits de Louis C. Thomas. Elle fut diffusée entre février et juin 1988 sur la quatrième chaîne Canal+. Disponible en un triple dvd regroupant l'intégralité des 18 épisodes, elle avait comme particularité d'être chaque fois introduite par le cinéaste Claude Chabrol. Si dans le fond les histoires revêtaient l'apparence de courts métrage policiers, certains baignaient dans une aura fantastique et surréaliste assez bluffants pour l'époque.
Afin d'honorer une série qui marqua la jeunesse des quarantenaire et quinquagénaires actuels, voici un petit résumé de quelques épisodes d'une série devenue culte au fil des années...


Le Chat Et La Souris
Ce tout premier épisode pose les bases de ce que sera la série. Soit un épisode au climat inquiétant, presque irréel, où les ombres ont presque autant d'importance que les éclairages. Interprété par le duo Thierry Lhermitte-Véronique Genest, le scénario de Le Chat Et La Souris est pourtant des plus basique. Un pharmacien découvre que sa femme le trompe. Et comme celle-ci ne veut pas donner le nom de son amant à son époux, ce dernier use d'un stratagème particulièrement inventif pour obtenir ce qu'il désire. Plongé dans une ambiance sombre, l'épisode rode plutôt bien la série et donne envie d'en découvrir d'autres. On remarquera la discrète présence de Jean-Guy Fechner des Charlots dans le rôle d'un policier.


La Sublime Aventure
Interprété par Guy Marchand, cet épisode démarre en trombe avec une ambiance glauque et moite. S'ensuit une série d'images surréalistes filmées en un lieu imprécis que l'on devine être un hôpital psychiatrique. Murs blancs, infirmiers en blancs, malades en blanc. Le pauvre héros de cette histoire se retrouve engoncé dans une camisole après avoir affirmé à la police que sa femme a disparu après s'être sublimée ! La suite est à l'avenant de la stupeur qui entoure le scénario. Fernand découvre que son épouse a été victime d'un virus qui commence à faire des ravages : la sublimite ! Mais personne ne semble vouloir l'entendre ni l'écouter. Malgré les preuves qui l'innocentent, Fernand reste enfermé ! A moins qu'il ne s'agisse d'un rêve ? 


La Chute
Jacques Chalmont reçoit un coup de téléphone de sa fille Fanny. La jeune femme n'en peut plus. Son mari a été une fois de plus violent et l'a battue. Elle se réfugie alors avec leur fille chez son père. Dès le lendemain, le mari vient récupérer leur fille et menace Fanny au téléphone, et l'oblige à revenir chez eux. La raccompagnant jusqu'à son domicile, Jacques sent bien qu'elle est en danger. C'est alors qu'il décide de se débarrasser de son beau-fils. Michel Galabru et Zabou Breitman sont les principaux interprètes de cette vicieuse machination dont les conséquences vont être lourdes pour le père de Fanny.
Bon épisode, beaucoup moins aventureux que les deux précédents mais voir Michel Galabru cabotiner comme il le fit deux ans plus tôt dans le Kamikaze de Didier Grousset.

Dernier week-end
Arielle Dombasle, Philippe Khorsand, Monique Tarbès et Philippe Brizard sont les interprètes de cette campagnarde histoire de vengeance. Un couple installé dans une cabane de pêcheur. Un lac. Une voisine un peu trop envahissante. Deux pêcheurs. Et l'amant de la femme. Le mari a cessé de boire depuis un très grave accident qui a coûté les jambes à sa femme. Julie est bien décidée à faire payer à Philippe cette tragédie. Mais seule elle ne peut rien faire. Alors Maurice, son amant, va l'aider à se débarrasser de son mari en faisant croire à un accident de pêche.
Une idée sympathique et un twist final intéressant pour une interprétation tout juste acceptable de la non-actrice Arielle Dombasle. Heureusement, la présence de l'excellent Philippe Khorsand relève un peu l’intérêt.
La Belle Ouvrage
Le secrétaire général du PDL Étienne Varlon est retrouvé mort dans son bureau par son ami et député Jacques Sange, . L'homme s'est suicidé a l'aide d'un revolver après avoir laissé une lettre expliquant on geste. Ayant détourné des fonds dans les caisses du parti, il s'est retrouvé dans l'incapacité de les rembourser. Enfin, c'est ce que voudrait faire croire Henri Descouet, le secrétaire de Varlon. Car ce qui apparaît comme étant un suicide est en réalité un assassinat mis en scène par Descouet. C'et lui qui a tapé les faux aveux. Lui qui a tué d'une balle dans la tête son patron. Lui qui s'est arrangé pour que son meurtre ressemble à un suicide. Mais c'était sans compter sur l'arrivée de Jacques chez son ami. Alors que Descouet quitte la demeure, Jacques tombe sur le corps de son ami. En tombant sur les faux aveux de Varlon, il refuse que l'on sache qu'il s'est suicidé. Il prend l'arme et la lettre d'aveux avec lui et s'en va. Descouet qui a assisté à toute la scène décide de suivre Jacques qui vient de compromettre ses projets en faisant disparaître les fausses preuves du suicide de Varlon.
Excellent épisode où se côtoient des acteurs de la trempe de Jean-Pierre Bisson, Roger Dumas et Christian Clavier. Sur fond de politique, on découvre un Clavier assassin qui voit son stratagème tomber à l'eau à cause d'un ami et député un peu trop zélé. Une intéressante interprétation pour un scénario diabolique.
 
Toi, Si Je Voulais
Philippe Breugnot est un être adorable, gentil... Tellement même qu'il a tendance à se faire marcher sur les pieds sans dire un mot. Mais un jour, alors qu'il roule sur une départementale, il est stoppé par deux gendarmes à moto qui vérifient le bon fonctionnement de son véhicule. Lorsque l'un d'eux demande où Philippe a l'intention de se rendre, celui-ci refuse de répondre. Le gendarme l'accuse alors d'avoir fait du 160 kilomètres-heure alors que Philippe affirme n'avoir pas dépassé les 80. Le gendarme lui met une contravention. Révolté, Philippe s’énerve pour la toute première fois de son existence et lui lance un "crève salaud" de circonstance.
Le gendarme meurt, ainsi que son collègue. Philippe possède désormais le don extraordinaire de tuer par simple volonté, et il ne va pas se gener pour éliminer tous ceux qui vont se mettre en travers de son chemin...
Totalement absurde mais ô combien jubilatoire, cet épisode aborde un registre quelque peu usité dans cette série fantastique. Gérard Jugnot, Julie Jézéquel, Wladimir Yordanoff campe les rôles principaux de cet excellent exercice de style qui rappelle indéniablement le film Kamikaze avec Michel Galabru.

lundi 8 juillet 2013

Le Tour de France: Les Cracks de Alex Joffé (1967)



En 1901, toute la ville de Paris se passionne pour la course cycliste du siècle, Paris-San Remo. L'équipe "La Gauloise" utilise cette année le tout dernière modèle de vélo de course. D'un poids de 33 kilos, il s'agit d'une bicyclette entièrement équipée sur laquelle Flavien Serrurier, de "La Gauloise", compte pour remporter la course. Organisée par "Le Cycle", "La Voce Portiva d'Italia" et le concours des grandes villes d'eaux, le Paris-San Remo compte 1300 kilomètres d'une seule traite, avec arrêts à volonté, contrôles fixes et primes. Le champion italien Orlando Orlandi compte bien lui aussi mettre la main sur le titre.

Dans le plus grand secret, Jules Auguste Duroc, petit artisan français et inventeur de génie met la dernière main sur une invention révolutionnaire : un tout nouveau modèle de bicyclette ! Pendant qu'il travaille sur son invention, sa femme Delphine endosse les responsabilités familiales et s'occupe à elle seule de la demeure. Jules englouti l'intégralité des biens de la famille. Il se fait prêter de l'argent par le mont de piété auquel il "confie" ses biens mais est incapable ensuite de rembourser l'argent qui lui a été prêté. Chaises, fusil de chasse, horloge, tableaux, miroirs et même cage à oiseau disparaissent ainsi du décor familial.

La famille Duroc compte sur l'oncle Lucien, champion de cyclisme. Mais alors que la bicyclette de Jules est enfin terminée, voilà que l'on sonne à la porte. Maître Charles Mulot, huissier de justice vient prendre possession des quelques biens qu'il reste aux Duroc, dont, la fameuse bicyclette. Refusant de laisser qui que ce soit de mettre la main sur son invetion, Jules file par la fenêtre et prend la fuite. Il se retrouve malgré lui au beau milieu des coureurs participant à la course Paris-San Remo. C'est ainsi qu'il demande à se faire engager afin d'échapper à Charles Mulot qui va, alors, n'avoir de cesse de le rattraper, aidé par Delphine, à bord d'un triporteur...

Tourné en 1967 par Alex Joffé dans une région qu'il connaît bien puisqu'il y possède une maison de campagne, Les Cracks est une savoureuse comédie, légère et rafraîchissante. Bourvil, Robert Hirsch et Monique Tarbès s'en donnent à cœur joie dans cette course folle de Paris à San Remo (course cycliste imaginaire). Comme dans toute bonne épreuve à vélo diffusées dans les médias (et notamment la télévision), on prend un plaisir immense à regarder défiler les paysages. Un décor qui, n'en doutons pas, demeure aujourd'hui le témoignage d'une époque révolue où ne semblaient avoir d'important que les vraies valeurs humaines. Le courage, le respect de la nature, mais aussi, la fourberie et la tricherie. A l'époque, on ne parle pas encore de dopage. Mais pour tromper l'adversaire on sème sur son passage des clous afin que crèvent les pneus de son vélo. On mélange au stand de ravitaillement de fortes doses de somnifère aux cuves de citronnades. Et parce qu'il est peut-être inavouable de mettre ces agissements sur le dos des managers sportifs, on colle la responsabilité de ces actes sur le dos de Charles Mulot. Un huissier qu'endosse l'excellent Robert Hirsch qui campe un personnage rarement antipathique, et au jeu mêlant malicieusement ceux de Tony Curtis (pour la troublante ressemblance physique) et de Charlie Chaplin (pour les pitreries et cette manière toute particulière qu'il a de marcher ou de gesticuler).

Plus encore que Bourvil, qui interprète le rôle de Duroc, c'est bien Robert Hirsch qui fait le show. Lui et Monique Tarbès, actrice, comédienne mais aussi, et cela on a tendance à l'oublier, l'un des principaux personnages de la cultissime émission 1, Rue Sésame, diffusée entre 1978 et 1982. Si le scénario est des plus classique (une course-poursuite entre deux hommes en pleine épreuve sportive), on s'amuse et on rit même beaucoup. D'abord devant les singeries de Robert Hirsch, ensuite devant certaines grandes idées. Comme par exemple la scène entre Bourvil et les deux gendarmes à la frontière entre deux régions de France, "l'apocalyptique " scène durant laquelle la presque totalité du peloton s'endort en chemin, ou encore la scène du train sur le toit duquel Robert Hirsch s'en donne à cœur joie, suivi de près par le triporteur conduit par Monique Tarbès.

Les Cracks est donc une excellente comédie qui a su conserver tout son charme malgré les années. A voir et à revoir encore...
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