Bienvenue sur Cinémart. Ici, vous trouverez des articles consacrés au cinéma et rien qu'au cinéma. Il y en a pour tous les goûts. N'hésitez pas à faire des remarques positives ou non car je cherche sans cesse à améliorer le blog pour votre confort visuel. A bientôt...

Labels


dimanche 24 septembre 2023

The Walking Deceased de Tim Ogletree (2015)

 


 

Ça y est, je crois que je viens de trouver mon nouveau film de chevet. Il ne s'agit ni d'un long-métrage d'Andreï Tarkovski, ni celui d'un David Lynch, d'un David Cronenberg, d'un John Waters ou d'un Alessandro Jodorowsky mais de Walking with the Dead de Scott Dow. Le réalisateur américain a choisit pour son tout premier long-métrage de parodier la plus célèbre série consacrée aux zombies The Walking Dead. Le film est d'ailleurs disponible également sous un autre titre dont la parenté avec le show créé par Frank Darabont ne laisse plus aucun doute : The Walking Deceased. C'est donc sous ce dernier que nous évoquerons cette pitrerie sortie directement en vidéo. L’œuvre de Scott Dow émerge des tréfonds d'une collections de nanars et de navets dont la plupart (du moins concernant la seconde catégorie), sont de telles indigences qu'il faut être généralement pris de boisson ou sous l'effet de divers psychotropes pour supporter de les regarder jusqu'au bout. En la matière, The Walking Deceased est à ranger en théorie dans la section des navets. Mais peut-être certains auront-ils envie de l'inscrire dans celle des nanars. D'un point de vue personnel, c'est déjà chose faite. La création et la diffusion d'un tel programme n'a pourtant rien d'étonnant. Vu l'engouement de nombreux spectateurs pour la série originale qui couvrit tout de même une période de douze années pour un total de onze saisons, il était évident qu'un trublion allait se saisir opportunément de l'occasion pour en proposer une version parodique. Notons d'ailleurs que d'autres se sont emparés eux aussi du phénomène en proposant même une version pornographique sous le titre The Walking Dead : A Hardcore Parody en 2013, réalisée par Tommy Pistol et Joanna Angel. Il en est même qui se sont amusés à tourner quelques très courtes vidéos disponibles sur certains sites de streaming tels que Youtube ! Gags ultra lourds mais effets-spéciaux parfois plutôt bien sentis, The Walking Deceased se regarde étrangement sans réel regret. N'en déplaise à ceux qui ont détesté. Preuve que tous les dégoûts sont dans la nature et qu'une œuvre peut sembler n'être qu'une purge pour un individu mais peut faire figure de bonne surprise pour un autre. Inutile évidemment de préciser que ni la mise en scène, ni le scénario, ni l'interprétation, ni la photographie, ni les décors et ni les effets-spéciaux n'arrivent à la cheville de The Walking Dead. Mais si l'on est un tant soit peu transigeant, ouvert d'esprit et pour une fois, de bonne humeur, il se peut que les nombreux défauts du film deviennent au contraire des qualités.


Le ton n'étant pas à l'effroi mais à la rigolade, The Walking Deceased fait le taf. Et ce, d'une manière consistant à reprendre certaines idées mêmes de la série. À commencer par le héros qui dès son apparition sur l'affiche officielle du long-métrage montre une vague ressemblance avec celui qui conduisit les survivants tout au long (ou presque) des onze saisons. Le réalisateur le dote d'un uniforme et d'un stetson similaires au shérif Rick. Incapable de se souvenir du prénom de son fils lui-même fagoté comme le gamin de Rick Grimes, il n'aura de cesse de lui donner le même prénom. En l'occurrence, Karl ! Dans le rôle de Darnell, nous retrouvons l'acteur Andrew Pozza lors d'une incarnation totalement débile de Daryl Dixon, l'un des héros provenant également de la série The Walking Dead. Ici, le script le dote également d'une arbalète aux flèches en plastique !!! Ajoutons quelques personnages inspirés de Bienvenue à Zombieland de Ruben Fleischer mais aussi d'un type surnommé Super Survivant qui lui, emprunte certains traits physique au Jesus de... The Walking Dead, une fois de plus, ainsi que Romeo (parfois confondu avec Romero, référence évidente au pape du film du zombie, George Romero), personnage inspiré cette foi-ci de Warm Bodies de Jonathan Levine. On pourrait aisément ranger The Walking Deceased dans la même catégorie que la série des Scary Movies (à laquelle le long-métrage de Scott Dow fait référence en précisant tout de même avec humour qu'ils n'ont aucun lien : ''From None of the creators of Scary Movies''), mais étrangement, et alors que mon amour pour cette dernière se situe au même niveau que pour les repas à base d'abats, The Walking Deceased ne s'acharne pas à réduire la totalité des séquences à une accumulation de gags totalement débiles. De quoi permettre aux spectateurs de se reposer devant le déluge de vannes plus ou moins drôles. Même les effets-spéciaux s'avèrent parfois plutôt réussis. Surtout concernant les maquillages, plus que les divers massacres dont la plupart sont malheureusement filmés hors champ. Plus sérieusement, The Walking Deceased est mauvais si on le compare surtout aux films sérieux portant sur ce même type de sujet. Mais allez savoir pourquoi, je me suis personnellement amusé devant cette nanardise...

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...