Amityville étant une
authentique ville située sur l'île de Long Island dans l’état de
New York, certains réalisateur se saisissent régulièrement de
l'opportunité d'ajouter dans le titre de certains de leurs œuvres
le nom de cette localité qui est tout d'abord connue pour avoir été
le théâtre d'un drame ayant eu réellement lieu dans la nuit du 13
novembre 1974. En effet, un jeune homme du nom de Ronald DeFeo Jr tua
chez eux, tous les membres de sa famille avant d'être arrêté, jugé
et condamné à vingt-cinq ans de prison. Mais l'affaire ne s'arrêta
pas là puisqu'une famille du nom de Lutz racheta la demeure des
DeFeo un peu plus d'un an après la tragédie et furent les témoins
d'événements surnaturels qui les poussèrent à la fuir et qui
furent à l'origine de l'un des films d'épouvante les plus
célèbres : TheAmityville Horror que
réalisa Stuart Rosenberg en 1979. Notons que sa toute première
séquelle (d'une liste devenue, avec le temps, interminable)
Amityville II: The Possession de
Damiano Damiani revenait quant à elle sur les événements précédent
le massacre de la famille DeFeo. Sans doute le meilleur épisode de
toute la franchise qui compte actuellement plus de vingt films,
longs-métrages, téléfilms, DTV, suites et remake compris. Autant
de ''curiosités'' parmi lesquels ont trouve le meilleur (ceux cités
ci-dessus) mais aussi et surtout le pire. Comme par exemple l'infâme
The Amityville Harvest
de Thomas J. Churchill datant de 2020. Une liste à laquelle certains
s'amuseront sans doute à ajouter les quelques exemples de
longs-métrages n'ayant absolument aucun rapport avec la franchise
mais qui profitent du célèbre nom de cette petite ville américaine
qui n'exige donc aucun droit particulier pour que soit utilisé son
identité...
Après
un The Amityville Moon
à gerber encore une fois réalisé par Thomas J. Churchill l'année
passée, ce même réalisateur dont la gargantuesque productivité à
forcément quelque chose de douteux semble avoir enfin décidé de
clore son fumeux chapitre Amityville
avec un troisième volet intitulé The Amityville
Uprising.
Si le premier se penchait sur une histoire de vampires et le second
sur celle d'un loup-garou, concernant ce dernier, ce
pseudo-réalisateur, artisan produisant plus de merde qu'un éléphant
en une année, choisit cette fois-ci de nous proposer un spectacle
tout autre puisque du bestiaire fantastique, Thomas J. Churchill en
extraie désormais le phénomène des zombies, voire des infectés
puisqu'il parvient à semer le doute à ce sujet. L'action se déroule
donc à Amityville et au départ au cœur de la base militaire de
Fort Johnson où survient une explosion qui libère un énorme nuage
d'oxyde d'azote qui va s'étendre sur toute la ville. L'on découvre
alors la vie paisible d'un commissariat où les agents de police
travaillent avec la vigueur d'un guichetier de bureau de poste. Au
loin, le nuage menaçant étend son périmètre lentement mais
sûrement sur tous les quartiers d'Amityville et provoque un nuage de
pluie acide aux conséquences désastreuses (Merci à Dan O' Bannon
et son film culte Le retour des morts-vivants
pour sa source intarissable d'inspiration !). Alors qu'à
l'intérieur du commissariat où se situent les quatre-vingt dix-neuf
pour cents de l'intrigue les policiers McQueen, Dash, Malloy et Rossy
s'affairent autour d'un étrangleur de femmes qui vient tout juste
d'être mis aux arrêts tandis que le médecin légiste (la morgue
faisant partie intégrante de l'édifice) et son subalterne tentent
d'opérer les nouveaux cadavres qui attendent bien sagement dans leur
frigo, dehors, c'est la panique. La pluie commence à faire des
ravages parmi la population. En effet, hommes et femmes sont attaqués
par la pluie corrosive et meurent dans d'atroces souffrance.... avant
de revenir à la vie et de venir s'attaquer aux occupants du
commissariat...
Voici
pour le contexte. En ce qui concerne son déroulement, comment
dire.... le film mélange bons sentiments (les séquences montrant un
père regrettant de ne pas s'être suffisamment occupé de son fils
sont d'un mielleux insupportable!), invasion de zombies, film
catastrophe et la vie d'un commissariat. Autant le dire toute de
suite, The Amityville Uprising (qui
signifie littéralement dans notre langue le
soulèvement d'Amityville) est une purge. Même pas un bon nanar.
Juste un navet comme tant donc et comme semble s'être fait l'un des
spécialistes Thomas
J. Churchill. Mike Ferguson, Scott C. Roe, Michael Cervantes, Troy
Fromin et les autres interprètes jouent comme des pieds et le récit
est ponctué d'interminables séquences de dialogue qui plombent
littéralement le rythme du film. Et quand débarquent les zombies à
l'écran, rien ne s'arrange. Entre les effets-spéciaux totalement
foireux de l'explosion, l’expansion du nuage acide et les zombies
eux-mêmes, c'est la foire d'empoigne pour qui tente parmi les
concepteurs de créer les effets visuels ou de maquillage les plus
immondes ! C'est laid, mal interprété et en dessous de tout en
matière de mise en scène. Inutile d'espérer passer une soirée
entre potes à se poiler devant la chose puisque le film a même
tendance à devenir agaçant. Pour exemple, ces séquences
répétitives lors desquelles une gueularde prénommée Mae
(''l'actrice'' Aleksandra Zorich Hunt, d'une incrédibilité crasse)
passe son temps à se plaindre que l'on ne s'occupe pas d'elle à
l'accueil du commissariat. Bref, à moins d'être un pervers
fétichiste obsédé par la franchise Amityville
bien que The Amityville Uprising n'aie
rien à voir avec elle, il est fortement conseillé de passer son
chemin...
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