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mercredi 9 mai 2018

Danger en Altitude de George Mendeluk (2006) - ★★★★☆☆☆☆☆☆



Des incidents techniques et des détournements d'avions, on connaissait déjà. Le transport d'animaux également (Tarantula : le Cargo de la Mort de Stuart Hagmann). On a même eu droit à une improbable infestation de zombies avec Plane of the Dead en 2007, mais avant cela, en 2006, furent produits coup sur coup deux deux longs-métrages qu'en notre pays, les distributeurs eurent l'opportunité de donner un titre vaguement similaire afin, sans doute, de leur donner un quelconque rapport. Un rapport qui s'arrêtera d'ailleurs au cadre (celui d'un avion) et au titre français puisque l'un est américain et l'autre canadien. Laissons de côté Des Serpents dans l'Avion (Snake on a Plane de David Richard Ellis) pour nous concentrer sur Destination : Infestation du canadien d'origine ukrainienne George Mendeluk, 'connu' chez nous sous le titre Danger en Altitude, et retitré pour l'occasion Des Fourmis dans l'Avion. Un titre beaucoup plus clair et qui ne laisse aucune place à l'imagination puisque comme le suppose justement ce titre alternatif, une colonie de fourmis mutantes (dont l'espèce d'origine possède déjà en elle-même, une réputation désastreuse) va s'incruster parmi les passagers d'un avion de grande ligne. La chance demeurant parmi ces derniers en la présence du Docteur Carolyn Ross, entomologiste. Connaissant les petites bêtes sur le bout des doigts, c'est avec l'aide d'un agent de la police des airs, Ethan Hart, que la jeune femme, affublée d'une adolescente, assurément l'une des plus chiantes de sa génération, tentera d'éradiquer la menace.

Tout commence comme n'importe quel film catastrophe tentant avec le plus grand mal de caractériser ses personnages. Ceux-ci étant en nombre, difficile en une poignée de minutes de les rendre attachants. Surtout lorsque certains d'entre eux feront tout pour faire hérisser les cheveux sur la tête des spectateurs acceptant difficilement la présence de véritables parasites. Tel ce jeune con dont les orientations sexuelles sont difficiles à cerner, et qui, ivre, va passer son temps à emmerder le steward ainsi que les hôtesses de l'air. Et puis cet autre individu, que sa compagne va très vite regretter d'avoir épousé très récemment. Le genre à avoir si peur des fourmis (le pauvre relatant le jour où, petit, il dévora une tranche de pain recouverte de confiture et de...fourmis, justement) qu'il se comportera en véritable poltron envers les autres passagers, au vu et au su d'une épouse ne savant plus où se mettre. Et puis, surtout, il y a la fille de l'héroïne spécialiste des insectes. Même si les choses s'arrangent entre la gamine et la mère, leurs premiers échanges sont insupportables et très vite l'on ressent l'envie pressente de jeter Jamie (c'est son prénom) hors de l'avion ou de la donner en pâture aux fourmis.

Des Fourmis dans l'Avion est mauvais. Et pas seulement parce qu'il ne s'y passe en réalité pas grand chose de transcendant, mais parce que certaines situations sont si peu crédibles que le sujet parfois, prête davantage à sourire qu'à faire peur. D'ailleurs, ce dernier élément semble avoir été éludé car à aucun moment le spectateur ne ressent la moindre frayeur. En invoquant l'une des espèces de fourmis les plus terrifiantes existant sur notre planète dans les forêts tropicales du sud du Nicaragua, les fameuses Paraponera clavata plus connues chez nous sous le nom vulgarisé de fourmis balle de fusil, on aurait pu s'attendre à quelques scène particulièrement gratinées d'attaque de la part de ces minuscules créatures à la redoutable intelligence. Mais non, le cinéaste George Mendeluk préfère filmer des scènes sans grand intérêt, prétexte à rapprocher les deux principaux personnages pour une pseudo-idylle comme on en voit tant dans le genre. Les effets-spéciaux numériques sont à la ramasse, l'interprétation tout juste acceptable et la promesse de participer à un grand moment de frisson totalement absente. Au fait, j'oubliais de préciser que Des Fourmis dans l'Avion est un téléfilm et non un long-métrage cinéma. Ceci expliquant sans doute cela...

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