Roger Mortis et Doug
Bigelow sont flic à Los Angeles. Mais alors qu'ils alors qu'il
viennent d'éliminer deux criminels qui se sont rendus responsables
d'une série de braquages de banques et de bijouteries, le médecin
légiste chargé de leur autopsie révèle aux deux inspecteurs que
les deux hommes étaient déjà morts depuis une semaine. En
investiguant en ville, ils tombent sur un établissement dans lequel
une machine capable de ramener les morts à la vie y est installée.
Lors d'une attaque, Roger est gravement blessé et meurt dans les
bras de son ami et collègue qui décide alors d'employer la machine
afin de ramener Roger parmi les vivants. Une fois revenu à la vie,
le 'mort-vivant' et Doug
décident d'enquêter sur les responsables du laboratoire ayant créé
la machine. Mais ils doivent faire vite car le retour à la vie de
Roger a un inconvénient de taille. En effet, son état n'est que
temporaire. Son organisme peu à peu se décompose et il n'a que deux
heures devant lui avant de mourir...
Dead Heat (connu
chez nous sous le titre français Flic ou Zombie)
est le premier des deux films seulement que réalisa lui-même le
cinéaste américain Mark Goldblatt, surtout connu pour avoir monté
un certain nombre de longs-métrages dont une bonne partie de films
d'horreur. Un peu à la manière d'un Lethal Weapon à la sauce
'zombie',
le cinéaste réalise un film policier mâtiné d'une forte dose
d'humour comme cela est vérifiable dès la découverte de l'affiche.
L'acteur Treat Williams qui fut à l'époque aussi populaire dans son
pays au cinéma que sur petit écran est accompagné de l'acteur et
humoriste Joe Piscopo dans le rôle de Doug Bigelow.
Dead Heat
mélange donc les genres, entre duo de flics et film de zombies. On
rapprochera certaines créatures (et notamment le monstre à double
visage) de celles croisées dans le House
de Steve Miner réalisé deux ans auparavant en 1986, et le principe
permettant de ressusciter les morts le Frankenstein
de l'écrivain Mary Shelley, lui-même très souvent adapté sur
grand écran. Le film de Mark Goldblatt renvoie également à un
autre motif largement intégré au cinéma fantastique puisque l'idée
de puiser dans ce procédé revient à faire de ses vieillards, des
vampires dont la principale motivation est dé connaître
l'immortalité. Une faune exclusivement constituée de nantis.
Si
à l'époque de sa sortie en 1988 Dead Heat
pouvait être envisagé comme une bonne petite série B
horrifico-comique, et s'il demeure agréable à redécouvrir de nos
jours, il a quand même bien vieilli. Les gags sont bien lourds et la
caractérisation des personnages sont terriblement sommaires.
Pourtant, sa vision demeure d'un intérêt certain pour les amateurs
de films de zombies puisque son auteur, sur la base d'un scénario
écrit par Terry Black, propose une vision du mythe sensiblement
différente du simple mort-vivant sortant de terre pour se nourrir de
la chair des vivants. Ici, le zombie naît d'une expérience en
laboratoire. Pris à temps, le mort garde toutes ses facultés
intellectuelles et physique. Du moins, concernant ces dernières,
comme écrit plus haut, le zombie n'en a, pour tout au plus, que pour
une quinzaine d'heures, condamné ensuite à mourir dans d'atroces
circonstances comme le montre l'une des scènes d'horreur les plus
réussies du film et qui même trente ans plus tard, conserve son
effet. On y voit une jeune femme zombifiée fondre littéralement
devant la caméra. Un effet choc saisissant.
Deux
ans plus tard, le film sera nommé dans la section meilleur film au
festival Fantaporto se déroulant tous les mois de Février dans la
ville de Porto au Portugal.
Pwooaaa, il a l'air sympa celui la.
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