Manu est serveur dans un
restaurant chinois. Son pote Momo, lui, vient de se faire virer de
l'appartement de son père. Les deux hommes n'ont pas d'argent et
pour ne pas dormir dans la rue, ils acceptent de convoyer des
statuettes d'Amsterdam jusqu'en France pour le trafiquant de drogue
Sammy. Mais ce qu'il ne savent pas, c'est qu'elles renferment de
l'herbe. Pour les payer, Sammy leur refourgue un kilo de la
marchandise qu'ils devront revendre eux-mêmes.
Ils font la connaissance
de Brigitte et Aline chez qui ils vont squatter et vont perdre la
marchandise lors d'une transaction. Ils retournent voir Sammy qui
leur fait goûter à un nouvel arrivage de cannabis et alors qu'il
leur propose un marché, les flics débarquent et arrêtent le
trafiquant. Manu et Momo ont eu le temps de prendre la fuite et
surtout d'emporter avec eux l'agenda électronique de Sammy qui
détient de précieuses données puisqu'il indique la position très
précise d'une cache renfermant des dizaines de kilos de résine de
cannabis. Alors que Momo parvient à découvrir le mot de passe de
l'agenda, les deux hommes foncent tout droit vers l'endroit indiqué,
un cimetière. Là, ils découvrent dans un tombeau la marchandise
qu'ils découvrent avec la ferme intention de la vendre et ainsi de
se remplir les poches. Mais rien ne va se passer comme prévu...
Les Frères Pétard
est le troisième long-métrage du cinéaste Hervé Palud qui réalisé
deux ans plus tôt un biopic consacré à l'ennemi public numéro
Jacques Mesrine et qui plus tard sera l'auteur du grand succès du
cinéma français, Un Indien dans la Ville. Jacques
Villeret et Gérard Lanvin sont les deux principaux interprètes de
cette gentille comédie qui fait partie de cette série d’œuvres
humoristiques qui pullulaient dans les années quatre-vingt. Le
personnage de Manu qu'interprète Gérard Lanvin rappelle celui qui
joua dans Marche à l'Ombre de et avec Michel Blanc. Un
peu comme si le musicos d'il y avait deux ans auparavant avait laissé
son projet de retrouver celle dont il était amoureux pour retourner
en France et survivre en bossant dans un restaurant chinois. Momo,
lui, n'est pas vraiment un boulet, mais presque. Fils d'un flic campé
par Michel Galabru, il vit tout de même aux crochets de son ami
François et trempe dans les mêmes magouilles. Le titre du film fait
évidemment référence aux drogues douces déjà très à la mode à
l'époque et que le film imaginait déjà à la fin devenir légales.
Aujourd'hui, trente ans
plus tard, presque rien n'a changé de ce point de vue et le film
demeure une comédie sympathique qui joui plus de situations
visuelles que de dialogues percutants. Si l'on prend toujours
beaucoup de plaisir à assister au cabotinage des deux acteurs, il
demeure cependant difficile de rire aux éclats. Les gags n'en sont
pas à proprement parler. Par contre, on retrouve une fois encore une
galerie de portraits fort sympathiques. Michel Galabru donc, mais
également Josiane Balasko et Valérie Mairesse dans le rôle des
deux copines branchées, Daniel Russo en flic zélé, ainsi que
Dominique Lavanant et Philippe Khorsand qui campent eux aussi un duo
de policiers. On a mêm droit à une courte apparition de l'excellent humoriste Smaïn...
BON FILM trés osé surtout avec beaucoup de gens attardé mentalement sur le cannabis ca préfère picoler en s alcoolisant
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