Bienvenue sur Cinémart. Ici, vous trouverez des articles consacrés au cinéma et rien qu'au cinéma. Il y en a pour tous les goûts. N'hésitez pas à faire des remarques positives ou non car je cherche sans cesse à améliorer le blog pour votre confort visuel. A bientôt...

Labels


mercredi 12 septembre 2012

Star Trek II: The Wrath Of Khan de Nicholas Meyer (1982)



Une soif de vengeance dont les origines remontent à bien des années auparavant.

Carnet de bord du capitaine James T. Kirk. Coefficient espace-temps 3141.9.

L'USS Enterprise vient d'intercepter un étrange vaisseau nommé Botany Bay. Le docteur MacCoy y détecte à son bord des battements de cœur. Le capitaine Kirk, secondé par l'historienne Marla McGivers et par le docteur McCoy lui-même, se rend sur le vaisseau et y découvre une centaine de corps endormis. Marla détermine le type de vaisseau dont il s'agit et annonce que le Botany Bay est un vaisseau-dortoir. Mais la téléportation des membres de l'Enterprise semble avoir déclenché le réveil de l'un des passagers du Botany Bay qui est sauvé in-extremis de la mort par le capitaine Kirk qui demande alors à ce que l'étranger soit téléporté jusqu'à l'infirmerie. L'homme se présente sous le nom de Khan. Kirk lui apprend qu'il est endormi depuis deux cents ans. Khan récupère assez vite des forces et les examens révèlent qu'il est physiquement et intellectuellement doté de capacités hors du commun. Spock étudie les archives mais n'en découvre aucune concernant le Botany Bay. Il étudie une hypothèse selon laquelle, dans les années 1990, à l'époque où la planète Terre vivait des heures sombres, un groupe de criminels aurait pu s'emparer de l'un des plus récents vaisseaux spatiaux. Mais sans faits, et comme le dit judicieusement Spock, rien ne peut corroborer ses propos.
A l'infirmerie, Khan reprend des forces mais lorsque le capitaine Kirk l'interroge sur les motifs de l'expédition du Botany Bay, le commandant du vaisseau-dortoir reste évasif. Permettant malgré tout à son invité de consulter la documentation de l'Enterprise, le capitaine rejoint Spock sur la passerelle qui lui apprend que sur Terre 'un groupe de supers-hommes s'emparèrent du pouvoir en 1993 dans plus de quarante nations avant d'être vaincus et de prendre la fuite à bord du Botany Bay. Khan faisait justement partie de ces hommes agressifs et arrogants.
Mais cet homme au charisme certain, qui par sa seule présence parvient à séduire l'historienne Marla McGivers et à s'en faire une acolyte, n'a désormais qu'un seul but: prendre le contrôle de l'USS Enterprise. Et pour cela, il doit tout d'abord retourner sur le Botany Bay où l'attendent ses hommes. Après une bataille acharnée entre les deux hommes dont le capitaine Kirk sort victorieux, ce dernier fait arrêter Khan mais choisit d'abandonner les charges retenues contre lui et décide de l'envoyer, ainsi que tout ses hommes, sur la planète Ceti Alpha V...

Les Derniers Tyrans est donc l'épisode à l'origine de la phénoménale colère de Khan, qui bien des années plus tard trouvera l'occasion rêvée de se venger de son ennemi juré, l'amiral Kirk.

"La vengeance est un plat qui se mange froid". Khan.

Journal de bord, date interplanétaire 8130,4

Tandis que l'équipage du vaisseau Enterprise, constitué d'anciens membres et de nouvelles recrues, subit l'échec du test Kobayashi Maru contrôlé par l'amiral Kirk, l'USS Reliant fait route en direction de Ceti Alpha VI avec l'espoir de n'y trouver aucune trace de vie afin d'y mener à bien le projet Genesis, œuvre du docteur Carol Marcus qui jusqu'à maintenant n'a pas encore rencontré le succès escompté. Chekov perçoit à la surface de la planète un léger flux d'énergie qui risque de contrecarrer les plans du projet. C'est pourquoi il se rend en compagnie du Capitaine Terell à a surface de ce que les deux hommes croient tout d'abord être Ceti Alpha VI. En réalité, cette dernière a explosé il y a quinze ans, changeant l'orbite et transformant Ceti Alpha V, la planète sur laquelle Chekov et Terell viennent d'atterrir, en un désert de sable aride. Les deux hommes tombent devant une capsule à l'intérieur de laquelle Chekov découvre des objets ayant appartenu à l'un des pires adversaires que l'Enterprise eut à combattre dans toute son histoire: Khan ! Lorsqu'il se rend compte de leur méprise, Chekov invite le Capitaine Terell à quitter de toute urgence la capsule mais il est trop tard, le piège se referme sur eux et ils deviennent les prisonniers du Tyran et des quelques survivants qui l'accompagnent depuis deux cents ans et qui ont jurer de vivre et de mourir sous ses ordres. Désormais, Khan n'aura qu'un unique but: se venger de l'amiral Kirk...


Plus qu'une suite au premier long-métrage sorti trois ans plus tôt, Star Trek: La Colère De Khan fait donc suite à l'épisode Les Derniers Tyrans, épisode datant de 1967, soit quinze années plus tôt, ce qui correspond exactement au nombres d'années qui sépare dans le long-métrage les première et seconde rencontre entre l'Enterprise et l'arrogant Khan. Car ce personnage emblématique toujours interprété par le très charismatique Ricardo Montalban a accumulé des rancœurs contre l'amiral Kirk qui ne se doute pas encore du piège qui se referme sur lui. Les scénaristes Harve Benett et Jack B. Sowards imaginent pour cela deux outils imparables. Tout d'abord la première, apparemment insignifiante mais terriblement efficace. Une petite créature qui une fois logée dans son cortex cérébral va permettre à Khan de contrôler Chekov. On pourra d'ailleurs trouver un peu facile le malaise dont est victime ensuite cet ancien chef de la sécurité devenu depuis officier scientifique sur le Reliant. Confortant ainsi l'efficacité aléatoire de cette petite créature et permettant surtout aux membres de l'Enterprise de reprendre pour un temps le contrôle de la situation.



Ensuite, le projet Genesis. Cette fabuleuse (mais pour le moment surréaliste) invention permettant de donner la vie à partir de l'ABSENCE de vie. Selon les propos du docteur Carol Marcus, "la structure moléculaire est réorganisée au niveau subatomique en une matière génératrice de vie de masse égale". En bref, il s'agit d'introduire le projet Genesis sur une planète à la surface de laquelle pas la moindre trace de vie n'est présente. Et c'est là que l'idée folle de Khan apparaît. Car l'introduction du projet Genesis sur une planète habitée aurait des conséquences terribles sur ses habitants. C'est donc à un affrontement de titans auquel nous avons droit. Entre deux personnages charismatiques (Khan donc, ainsi que l'amiral James T. Kirk toujours interprété par William Shatner). On y découvre parmi l'habituel cortège d'anciens personnages (Spock, le Docteur McCoy, Scott, Chekov, Sulu et Uhura), de nouvelles recrues dont la vulcain Saavik (Kirstie Alley, qui se permet un minuscule et très amusant dialogue dans la langue des siens en compagnie de Spock).

Des effets-spéciaux derniers cris ordonnés par le papa de Star Wars.

L'un des aspects les plus remarquable pour l'époque, ce sont les effets-spéciaux réalisés par la boite de George Lucas, ILM (Industrial Light & Magic ), ceux qui permettent de visualiser durant La Colère De Khan, les effets du projet Genesis. Pour l'époque, ils sont ce qui se fait de mieux.
Nous faisons également, et en même temps que lui, la connaissance du fils de l'amiral Kirk. Le fougueux David Marcus (Merritt Butrick). Si le film laisse entrevoir une bataille acharnée entre deux sanguins, le film recèle de scènes épatantes. Déjà, la réapparition de Khan à l'écran au début du film est l'un des moments forts. Les rides de Ricardo Montalban lui vont plutôt bien et malgré le calme de son personnage, on sent bien la amertume qui se cache derrière. Et puis il y a cette scène à la toute fin du film entre l'amiral et son ami de toujours le Capitaine Spock...



La musique, écrite par James Horner fait son travail même si, on aurait préféré peut-être à nouveau Jerry Goldsmith derrière les manettes. Elle reste cependant d'une honnête facture. Pus qu'à une suite, Star Trek: La Colère De Khan ressemble davantage à un remake long format des Derniers Tyrans auquel les années auront permit une certaine liberté au niveau des effets-spéciaux.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...