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dimanche 24 août 2025

Schlock de John Landis (1973) - ★★☆☆☆☆☆☆☆☆




Que de chemin parcouru depuis ses débuts pour John Landis. En effet, après avoir débuté sa carrière aux côtés des ZAZ (David Zucker, Jim Abrahams et Jerry Zucker), lesquels écriront le scénario de son second long-métrage en 1977 avec Hamburger film sandwich (The Kentucky Fried Movie), l'homme a signé la cultissime comédie musicale The Blues Brothers en 1980, l'un des deux ou trois meilleurs films de loups-garous An American Werewolf in London l'année suivante et quelques-unes des meilleures comédies (tout court) des années quatre-vingt avec Trading Places (Un fauteuil pour deux)en 1983, et Coming to America (Un prince à New York) en 1988 ! alors, dès que l'on repense rétrospectivement à son tout premier long-métrage, il est autorisé de penser que les fées se sont penchées sur lui étant petit et ont décidé de lui accorder la chance de perdurer dans le métier malgré des débuts que l'on est en droit de juger de plutôt laborieux. Mais ceci expliquant sans doute cela, sans doute faut-il se mettre dans la peau du spectateur américain qui outre-atlantique est capable de s’étouffer de rire devant des comédies dont l'apanage principal n'est certainement pas partagé par nos anciens auteurs qui à une certaine époque étaient capables de mettre au monde des dialogues et des scénarii qui longtemps après et encore aujourd'hui demeurent d'authentiques références. Là-bas, la culture humoristique semble effectivement bien différente de la notre. Chez nous, l'importance accordée à l'écriture était et reste pour beaucoup d'entre nous comme une nécessité. De l'autre côté de l'Atlantique l'on semble moins préoccupé par cela et davantage par les pitreries que les actrices et acteurs sont capables d'effectuer devant l'objectif de la caméra. L'on ne jugera pas ce point de vue de la comédie mais nous nous permettrons tout de même d'émettre un avis personnel. Et le mien est sans appel : Schlock est une daube... Je sais, sans doute suis-je un peu trop vindicatif mais merde, quoi !: qu'est-ce que c'est que ce machin pas drôle, excessivement lourd, inintéressant au possible mais qui, allez, soyons juste, trimballe dans ses bagages quelques menues bonnes idées. Bon, perso, il s'agit surtout celle de la parodie du dernier acte de la première partie intitulée ''L'aube de l'humanité'' du classique de la science-fiction signée en 1968 par Stanley kubrick, 2001, l'odyssée de l'espace...


Pour le reste, le premier long-métrage de John Landis est de mon point de vue parfaitement imbuvable. Rimant avec le terme, nous ajouterons qu'il demeure un objet improbable mais aussi, peut-être, dans le cœur de celles et ceux qui lui vouent peut-être un culte, inaltérable ! Regardez, même dans l'hexagone l'on ne s'est pas donné la peine de lui trouver un titre potable : Schlock, qui selon Google Traduction veut dire... Schlock, semble en fait faire référence à des biens ou du matériel bon marché. Et quoi de plus significatif que le film de John Landis pour résumer ce que de nos jours nous pourrions ainsi nommer comme une comédie ''Wish'' ou ''Tému'' ? On pardonnera à John Landis l'aspect technique de son long-métrage vu son dérisoire budget de soixante-mille dollars. Comme l'on pardonnera à ses interprètes qui tous ou presque semblent n'être que des copines et des potes conviés à participer à son premier projet cinématographique de n'être pas d'authentiques comédiens. Comme l'on pardonnera le look du singe, le Schlock qui donne sont titre au film sous le costume duquel se planque lui-même John Landis. Sorti chez nous trois ans après les États-Unis, soit en 1976, Schlock est, d'après mes critères personnels (ce qui, petite précision, ne veut pas dire qu'elles doivent spécifiquement servir de références à qui que ce soit), ce que l'on peut voir de pire en matière d'humour. Loin des ZAZ, des Monty Python ou de tous ceux qui à travers le monde ont cherché à manger leur part du gâteau de la comédie parodico-absurde, le premier long-métrage de John Landis préparait sans doute à ce qui allait suivre sans toute la maîtrise qui deviendra la sienne. Ici, tout est foutraque, dans cette histoire de gorille vieux de millions d'années, libéré des glaces et transformé en tueur en série qui tombe amoureux d'une jeune aveugle. Un concept qui d'ailleurs sera officiellement ou non repris par le cultissime The Toxic Avenger signé de Lloyd Kaufman et Michael Herz en 1985 ! Je m'excuse auprès de ceux qui cela pourrait blesser mais je renverrai donc Schlock lors des soirées entre potes bourrés à la bière ou défoncés aux ''herbes de Provence'' et aux spectateurs dont les connexions cérébrales ne se font pas toujours !


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