Bienvenue sur Cinémart. Ici, vous trouverez des articles consacrés au cinéma et rien qu'au cinéma. Il y en a pour tous les goûts. N'hésitez pas à faire des remarques positives ou non car je cherche sans cesse à améliorer le blog pour votre confort visuel. A bientôt...

Labels


lundi 30 juin 2025

28 ans plus tard de Danny Boyle (2025) - ★★★★☆☆☆☆☆☆




J'allais écrire qu'avec un peu de chance, le prochain volet de la franchise s'appellerait 28 siècles plus tard et que ma nature physiologique d'être humain m'interdirait très probablement de le découvrir lors de sa sortie dans deux-mille huit cent ans. Mais non. La suite directe de 28 ans plus tard est déjà prévue pour le 14 janvier 2026 sous le titre provisoire de 28 Years Later: The Bone Temple. Réalisé cette fois-ci par Nia DaCosta mais malheureusement toujours écrit par Alex Garland, ce dernier possède l’indéniable faculté de pourrir pratiquement tout ce qu'il touche. Ses entreprises n'étant cependant pas toutes à mettre à la poubelle, il fut notamment le scénariste de 28 jours plus tard de Danny Boyle et le réalisateur du très correct Ex Machina en 2014. Mais aussi, malheureusement, celui du navrant Annihilation et du très opportuniste Men à travers son message pro #MeToo. Alex Garland est donc une fois de plus à l'écriture du script de ce troisième long-métrage de la franchise qui ne respecte pas tout à fait notre temporalité puisque vingt-trois années seulement le séparent de l'entrée en matière produite et réalisée en 2002. Que dire sinon qu'il y a tromperie sur la marchandise. Et plutôt que d'avoir la prétention de donner une vision très avancée de ce qui se produit généralement dans ce genre de film, son auteur aurait sans doute été plus avisé s'ils avaient appelé leur long-métrage 28 ans de retard ! Attendu pratiquement comme le messie par les fans de l'original et même par ceux de la suite 28 semaines plus tard, le dernier long-métrage du réalisateur britannique est sinon un ratage total, du moins très en deçà de ce que certains attendaient de l'auteur d'excellentes productions accouchées presque à la fin du siècle dernier. Et c'est votre serviteur qui vous le dit. N'étant pas vraiment en osmose avec le cinéma ''Boylien'', il n'y eu guère que le génial Petits meurtres entre amis de 1994, le sympathique mais surcoté Trainspotting de 1996 (jugé par certains à l'époque comme le Orange mécanique des années quatre-vingt dix) ou l'excellente œuvre de science-fiction Sunshine tournée quant à elle en 2005 pour me séduire. Pour le reste, entre ce qui ne m'attira jamais vraiment (La plage en 2000, Slumdog Millionaire en 2008) et ce qui m'ennuya profondément (127 heures, telle est la durée que me sembla d'ailleurs être celle de ce film), je n'ai donc aucune forme d'attirance pour le cinéma du britannique originaire de Radcliffe, en Angleterre ! 28 ans plus tard se divise en deux parties (si l'on met de côté la courte introduction).


La première introduit Jamie (Aaron Taylo-Johnson) et son fils Spike (Alfie) avec lequel il va sortir des limites du camp où ils sont installés avec l'épouse du premier et donc la mère du second. Arrivé à l'âge de s'affirmer en tant qu'homme, Spike accompagne son père jusqu'au continent que rallie leur île uniquement rattachée à marée basse. Armés tous deux d'un arc, ils vont rencontrer diverses formes d'infectés avant de revenir ''triomphalement'' jusqu'à la communauté. La seconde partie tourne ensuite toujours autour de Spike mais aussi, celle fois-ci, de sa mère Isla (Jodie Comer). Souffrant d'une maladie grave, le garçon à peine âgé de quatorze ans quitte le camp et l’emmène jusqu'au continent afin de trouver un médecin qui pourra la guérir. Vous voulez connaître en détail le scénario ? Et bien sachez qu'il ne tient qu'à travers les quelques phrases que vous venez tout juste de lire. Du point de vue de l'écriture, 28 ans plus tard est un désastre. Aucune sorte d'enjeu n'est à attendre de la part du récit et de ses personnages. Pas la moindre péripétie qui sortirait le genre ''film d'infectés'' de sa zone de confort. C'est plat et n'est même pas sauvé par des décors en revanche magnifiques mais donnant parfois l'impression d'avoir été créés numériquement à partir du principal fond d'écran de Windows XP. L'imagination est aux abonnés absents. Et si vous rêvez d'un formidable récit tournant autour de la quête d'un enfant pour la survie de sa mère très malade, ne vous donnez pas la peine de vous rendre au cinéma et préférez par exemple vous réfugier entre les pages du superbe Talisman des territoires qu'écrivirent ensemble les écrivains américains Stephen King et Peter Straub avant de le faire publier pour la première fois en 1984. Au beau milieu de séquences tellement improbables qu'elles en deviennent ridicules (l'escouade armée jusqu'aux dents incapables de buter collectivement une poignée de créatures, la séquence de l’infecté accouchant d'un bébé qui va se révéler n'être pas contaminé !!!), les infectés de 28 ans plus tard apparaissent davantage comme des néandertaliens que comme des hommes et des femmes ayant été les victimes d'un virus extrêmement agressif. Au mieux l'on appréciera le Sound Design mais pour le reste, le film de Danny Boyle demeure d'une vacuité à peine croyable.Tant et si bien qu'avec sa longue barbe et ses longs cheveux luisants de sébum, Aaron Taylor-Johnson/Jamie apparaît comme un pitoyable ersatz d'Andrew Lincoln/Rick Grimes de la série The Walking Dead. Faisant par extension de Alfie Williams/Spike, l'alter ego du jeune Chandler Riggs/Carl Grimes...


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...