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dimanche 26 décembre 2021

Wrong Turn 3: Left for Dead de Declan O'Brien (2009) - ★★★★★★☆☆☆☆

 


 

En 2003, nous avions eu droit au premier volet de la franchise Détour Mortel (Wrong Turn) de Rob Schmidt dans lequel des campeurs faisaient la connaissance d'une famille de dégénérés cannibales vivant dans une forêt. Quatre ans plus tard ce fut au tour de Joe Lynch de prendre les rennes avec un Wrong Turn 2 : Dead End dans lequel cette fois-ci notre famille de cinglés s'en prenait aux candidats et aux techniciens d'un jeu de survie qui allait très rapidement se transformer en une boucherie encore plus gore que celle du premier volet. À nouvel épisode, nouveau réalisateur puisque cette fois-ci nous sommes en 2009 et c'est désormais Declan O'Brien qui se charge de remettre sur les rails Three Fingers et sa famille. Jusqu'ici, le réalisateur n'a tourné que trois téléfilms l'année précédente. Après un second volet particulièrement crade, il allait s'avérer être difficile pour ce dernier de mettre la barre encore plus haute. Après les campeurs puis les participants au jeu de survie, c'est désormais au tour d'un groupe de détenus qui après s'être extraits d'un bus accidenté qui devait les emmener en prison de se frotter à ces gueules d'amour qui n'ont de pitié pour personne lorsqu'il s'agit de remplir le réfrigérateur ! Titré Wrong Turn 3: Left for Dead, les festivités commencent non plus sur une route de campagne mais dans les rapides d'une rivière que descendent quatre amis en canoë. Arrivés à destination, nos quatre beaux jeunes gens se séparent. Les mecs partent chercher du bois à couper tandis que les filles se foutent en bikini et fument de l'herbe. L'un des garçons réapparaît tandis que l'une des filles laisse la seconde en compagnie du beau jeune homme qui n'aura malheureusement pas le temps de se pencher sur la superbe plastique de sa petite amie. Three Fingers is back... et les séquences gore également, avec une petite nouveauté : des CGI qui jusqu'ici s'étaient fait plutôt discrets mais qui débarquent de manière plutôt grossière et relativement inquiétante puisque le résultat s'avère pour ce galop d'essai, particulièrement raté (l'un de nos quatre amateurs de rafting se retrouvant coupé en trois parties égales lors d'une séquence se référant sans doute au premier meurtre du second volet)...


''Ôtez donc ce tarin qui ne saurait me faire peur...''


Toujours affublé d'un blase ''nasiquéen'', Three Fingers a malheureusement encore une fois l'air ridicule et s'avère donc fort logiquement prompt à nous faire rire. Ce qui demeure un comble pour une série de long-métrages dont l'un des principaux buts est semble-t-il d'effrayer un tant soit peu ses spectateurs. De ce côté là, c'est peine perdue mais la chose n'en incombe pas exclusivement à la présence de ce cannibale dégénéré affublé d'une tronche improbable. D'ailleurs, quel drôle de choix d'avoir fait de Three Fingers la ''vedette'' de la saga alors qu'il arbore sans doute le maquillage le moins crédibles de tous ses congénères (le genre de masque que l'on trouve dans les magasins de farces et attrapes)... Dénué de toute logique puisque dans Wrong Turn 2 : Dead End il mourait d'une décharge de chevrotine dans le bide, le voilà qui réapparaît à l'image plus en forme que jamais. Combien sont les membres de la famille ? Impossible de répondre à cette question puisque au fil des épisodes et de ses quelques représentants qui à chaque fois disparaissent (y'a pas de raison que les victimes soient les seules à en pâtir), l'arrivée d'un nouveau volet est quasiment l'occasion de repartir de zéro. À moins que la mère, véritable pondeuse dont le Q.I ne doit pas dépasser celui d'une poule (ce qui tombe très bien), n'ait profité des deux années qui séparent les second et troisième volet pour ''réapprovisionner'' la famille en rejetons chtarbés ?


''Un régime alimentaire très strict à base de viande humaine...''


Rien ne se perd, tout se recycle. Anciennes méthodes et nouvelles se confondent et donnent lieu à des meurtres relativement originaux même si certains sont minés par leur exécution à base d'images de synthèse beaucoup trop visibles pour que l'on y croit. Le réalisme passé n'est donc plus qu'un vieux souvenir dans une majorité des cas et l'on constate alors une baisse de qualité générale dans l'exécution des meurtres. L'une des grosses différences entre ce troisième volet de la franchise et les précédents se situe au niveau des tueurs qui ne se comptent désormais plus qu'au nombre de... un ! Voire deux mais le rejeton de Three Fingers, car OUI, le voici père d'un fils prénommé Three Toas auquel il manque non pas deux doigts mais deux orteils, est papa ! Le pauvre ne fera pas long feu face à la violence de nos prisonniers qui pour le coup s'avèrent nettement plus flippants que nos deux dégénérés. La cabane de Three Fingers ressemble désormais à une chambre des tortures et le bonhomme semble capable de se dédoubler puisqu'il apparaît sur plusieurs scènes de crimes en simultané. Pas très sérieux tout ça. Finalement moins mauvais qu'il en a l'air, Wrong Turn 3: Left for Dead relance la machine tout en étant moins gore et moins réussi en matière d'effets-spéciaux. Tamer Hassan incarne un Chavez psychopathe imposant sans cesse son point de vue, Tom Frederic joue le rôle du gentil flic et Janet Montgomey la seule rescapée du massacre du début. Parmi eux, une belle brochette de criminels qui, on s'en doute très rapidement, ne feront pas long feu. Au final, ce troisième opus est plutôt sympathique même s'il se passe parfois de toute crédibilité. Cette fois-ci, le sort de Three Fingers semble enfin avoir été réglé. Chose que l'on pourra vérifier deux ans plus tard en 2011 puisque Declan O'Brien ne laissera pas sa chance à un autre réalisateur et se chargera lui-même de réaliser le quatrième volet intitulé Wrong Turn 4: Bloody Beginnings...

 

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