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dimanche 26 décembre 2021

Wrong Turn 4: Bloody Beginnings de Declan O'Brien (2011) - ★★★★☆☆☆☆☆☆

 


 

Deux ans après le troisième volet intitulé Wrong Turn 3: Left for Dead, la saga Détour mortel s'enrichissait d'un quatrième volet réalisé pour la seconde fois par Declan O'Brien, Wrong Turn 4: Bloody Beginnings. Un film en forme de préquelle puisqu'il s'ouvre sur des événements situés en 1974 dans un hôpital psychiatrique dans lequel Three Fingers, alors adolescent, est enfermé en compagnie de ses deux frères One Eye et Saw Tooth, les trois garçons étant alors âgés de huit, neuf et dix ans. Parvenant à se libérer de leur cage, les frères Odets en profitent pour ouvrir les autres cellules et ainsi permettre aux autres patients de s'échapper. S'ensuit un carnage au sein de l'établissement. Retour dans le présent... ou du moins, quelques années en arrière puisque le film fut réalisé en 2011 alors les événements vont se dérouler en 2003. Vingt-neuf ans plus tard, une petite dizaines d'étudiants de l'université de Weston se retrouvent afin de profiter du chalet de leur ami Porter en compagnie duquel ils ont prévu de passer les vacances d'hiver. À bord de motoneiges, Vincent, Kenia, Sara, Kyle et les autres se perdent malheureusement en route et alors qu'une tempête de neige s'annonce, ils tombent heureusement sur un immense bâtiment à l'intérieur duquel ils décident de passer la nuit afin de se protéger du froid. Mais comme dans ce genre de situations les coïncidences ne tardent jamais à apparaître, l'édifice en question est l’hôpital dans lequel eut lieu le massacre vingt-neuf ans plus tôt. Et devinez qui vit à l'intérieur de ses murs ? Nos trois gamins devenus depuis des adultes solides et plus violents que jamais...


Des quatre premiers volets de la franchise Wrong Turn, celui-ci est pour l'instant le moins convaincant. De sa dizaine de jeunes adultes obsédés par l'alcool, la drogue et la baise seuls ressortent quelque peu Vincent et Kenia. Malheureusement, l'intelligence, si petite soit-elle, n'aide pas toujours à se maintenir en vie puisque LUI sera l'un des premiers à passer de vie à trépas. Nous évoquions l'arrivée parasitaire des CGI dans le précédent volet et là encore, Declan O'Brien semble n'avoir toujours pas compris qu'ils ne servent absolument pas sa cause. Pire, alors qu'ils ne représentaient qu'une infime partie des séquences gore dans les deux premiers volets et qu'ils s'imposaient davantage dans le troisième, à force de prendre leurs marques ils s'imposent comme une généralité dans ce quatrième opus. Finis ou presque les maquillages. Mais le problème ici avec les CGI n'est pas tant leur emploi mais la piètre qualité de ceux-ci. N'est pas Greg Nicotero qui veut et l'équipe d'une douzaine de personnes en charge des effets visuels y exécute un travail lamentable que ne peut sans doute expliquer que le faible budget de deux millions de dollars...


Changement de décor cette fois-ci. Déplaçant l'action de la forêt où vivront plus tard nos dégénérés, celle-ci se situe désormais dans un authentique hôpital psychiatrique désaffecté situé à Brandon au Canada où eut lieu le tournage. Ajoutée aux séquences d'horreur, l'érotisme s'invite lors de quelques séquences plutôt chaude entre couple hétéros ou lesbiens. Semblant s'être engagé à transformer la franchise en purge, Declan O'Brien s'est chargé lui-même d'en écrire le scénario, si mince soit-il, mettant en scène des adolescents inintéressants au possible. Des protagonistes à peine développés dont les pires représentants demeurent sans doute Sara (l'actrice Tenika Davis) et sa petite amie Bridget (Kaitlyn Wong) dont la seule obsession est de baiser ! Ça peut être amusant au départ mais à la longue cela devient ennuyeux et l'on désespère de les voir se faire massacrer devant la caméra. Moins riches que d'habitude, les meurtres s'avèrent cependant souvent originaux bien qu'assez laids en terme de visuel. La plupart d'entre eux ne parviennent en effet pas du tout à renier leurs origines numériques et le résultat à l'écran ne tarde pas à se faire ressentir. On passera sur certaines invraisemblances (une porte prétendument blindée mais pourtant percée en à peine deux secondes, montre en main!) ou sur l'inaptitude du réalisateur et scénariste à rendre ses personnages attachants. On retiendra peut-être cependant la scène de la ''fondue'', particulièrement gratinée, seul moment du film lors duquel le spectateur pourra ressentir un semblant de gêne. Pour le reste, Wrong Turn 4: Bloody Beginnings est long, ennuyeux, doté d'effets-spéciaux ratés et de personnages totalement creux. Ce qui n'empêchera pas Declan O'Brien de replonger dans les entrailles de la franchise en réalisant le cinquième opus dès l'année suivante avec Wrong Turn 5: Bloodlines...

 

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