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vendredi 5 mars 2021

A Nightmare on Elm Street 4: The Dream Master de Renny Harlin (1988) - ★★★★★★☆☆☆☆

 


 

Le Cauchemar de Freddy, quatrième épisode de la saga A Nightmare on Elm Street, de même que les épisodes qui le précèdent, est typique d'une certaine époque. Ces années quatre-vingt victimes aujourd'hui d'un revival outrancier qui tente avec plus ou moins de bonheur de nous replonger dans le faste d'une époque où la pop de Cindy Lauper, les éclairages au néon, les maquillages en latex et les cassettes VHS étaient rois. En contrepartie, il n'est pas interdit d'éprouver une certaine désillusion devant certaines bobines qui aujourd'hui, sont victimes quant à elle de l'outrage du temps. Fort heureusement pour lui, Freddy est de ces personnages qui comme Chucky, Jason Voorhees ou Michael Myers ont plutôt bien vieilli et ont su demeurer d'authentiques vedettes du bestiaire fantastique. Après trois épisodes dont un second plus ou moins accepté par les fans (La Revanche de Freddy ou A Nightmare on Elm Street 2: Freddy's Revenge) successivement réalisés par Wes Craven (La Dernière Maison sur la Gauche), Jack Sholder (Hidden) et Chuck Russell (The Blob), c'est au tour du réalisateur Renny Harlin (qui jusque là n'a tourné que deux longs-métrages dont le film d'horreur Prison et qui s'apprêtera en 1990 à livrer au monde entier l'excellent Die Hard 2 : 58 Minutes pour Vivre) de mettre sa touche personnelle dans les nouvelles aventures du plus célèbres des grands brûlés du septième art dont la sortie est prévue pour l'année 1988. Un Freddy Krueger toujours interprété par l'acteur Robert Englund qui fut jadis sur le petit écran, le gentil extraterrestre Willie de la série de science-fiction culte, V.


Si ces quatrièmes aventures prennent place quelques années après la fin du troisième chapitre, on y retrouve cependant les quelques survivants des précédentes péripéties qui se déroulèrent à l’hôpital de Westin, et plus précisément dans l'aile réservée aux patients suicidaires atteints de troubles du sommeil. Nous retrouvons donc Kristen Parker, Joey Crusel (qui après ses précédentes aventures à retrouvé l'usage de la parole) ainsi que Roland Kincaid. Trois personnages qui ne feront malheureusement pas long feu puisqu'en l'espace d'une poignée de minutes, le scénario de Brian Helgeland, Jim Wheat et Ken Wheat se débarrasse de ces trois là pour mettre en scène de nouveaux protagonistes. À noter que le rôle de Kristen auparavant interprété par l'actrice Patricia Arquette (le premier d'une longue carrière) est désormais assuré par Tuesday Knight qui la même année, apparaîtra dans le célèbre soap opera Santa Barbara. Le film est toujours produit et distribué par la société New Line Cinema et n'a pas grand chose à envier à l'épisode précédent... Enfin, surtout en terme d'effets-spéciaux car en ce qui concerne le scénario, c'est là que le bât blesse. Construit autour d'une idée simplissime, ce quatrième volet des aventures du croquemitaine dont les exactions s'expliquent par le sort que lui accordèrent des adultes après qu'ils eurent eut vent de son comportement auprès de jeunes enfants tient sur des fondations relativement fragiles. En réalité, il n'y a guère que les effets-spéciaux pour éveiller un quelconque intérêt, d'autant plus que Les Griffes du Cauchemar avait mis la barre si haute en la matière que prétendre pouvoir faire mieux semble alors une hérésie...


On retrouve à nouveau l'excellent travail du maquilleur Kevin Yagher sur le visage atrocement brûlé de Freddy Krueger (le dit maquillage demandant alors à Robert Englund une patience de plus d'une heure trente pour que soit posés les différents éléments constituant le masque en latex du croquemitaine). Également présent au rayon effets-spéciaux, le japonais Screaming Mad George, déjà présent sur le volet précédent et qui dans le cas présent se retrouve responsable de l'hallucinante transformation de Debbie Stevens (l'actrice Brooke Theiss) en cafard. Un sort peu ragoutant qui à l'écran fait son petit effet. Un Screaming MAD George qui porte bien bien son nom !!! Dans le rayon maquillage toujours, les spectateurs auront également droit à la résurrection de Freddy dans un cimetière de voiture. Un retour à la vie qui rappellera sensiblement celui de Jason Voorhees dans Friday the 13th Part VI: Jason Lives de Tom McLoughlin (sorti sur les écrans deux ans auparavant), sauf que dans le cas présent, la chose n'est pas due à un éclair mais à l'urine en flamme du chien de Roland Kincaid. Amateurs de finesse, bonjour ! Mais l'une des séquences les plus saisissantes en matière d'effets-spéciaux demeure cependant celle lors de laquelle les âmes emprisonnées dans le corps de Freddy tentent de s'échapper de leur prison de chair. Impressionnante à l'époque, cette scène le demeure toujours. On l'aura compris, l'intérêt de ce Cauchemar de Freddy tient surtout sur ses incroyables effets-spéciaux de maquillage et animatroniques. Pour le reste, et malgré une interprétation plutôt juste de ses principaux interprètes (Lisa Wilcox, Robert Englund, Andras Jones ou encore Danny Hassel), ce quatrième chapitre est beaucoup trop faible en matière d'écriture pour prétendre être un classique du genre. À noter que le film de Renny Harlin obtint tout de même plusieurs récompenses dont le prix des Meilleurs effets spéciaux au Festival international du Film de Catalogne en 1988...

 

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