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lundi 14 septembre 2020

Jamais le Premier Soir de Melissa Drigeard (2013) - ★★★★★☆☆☆☆☆



Julie vient de se faire plaquer. Pire, son ancien compagnon l'a quittée en faisant lâchement intervenir un coursier. Pour la trentenaire, c'est la tuile et bientôt le célibat. Mais heureusement pour elle, Julie peut compter sur sa mère, et surtout sur ses deux meilleures amies Louise et Rose. Mais c'est en réalité grâce à l'ouvrage Le Bonheur, ça s'apprend du très populaire écrivain Viktor Bells que la jeune femme va s'épanouir dans un registre différent de celui qu'elle a connu jusqu'à maintenant. Grâce à ce livre qui se vend comme des petits pains, elle va s'attacher à suivre les préceptes qui y sont érigés au grand dam de Louise et Rose qui pensent un instant que leur amie a perdu la tête. Julie fera notamment la connaissance Charles, d'Ange et même de Marc, propriétaire d'une librairie dont elle dévore le rayon consacré à l'épanouissement personnel. Tandis que ses deux amies tentent de faire bonne figure face au nouveau mode de vie de Julie, celle-ci les convie à un séjour très particulier lors duquel elles devront elle-même se révéler...

Jamais le Premier Soir est le premier long-métrage de la réalisatrice française Melissa Drigeard. Un film réalisé par une femme, avec en vedette, des femmes, et privilégiant sans aucun doute avant tout un public féminin. C'est à peu près ce que doit ressentir le public masculin qui dès les premières secondes assiste à la scrupuleuse démolition de l'appartement du conjoint de l'une des trois héroïnes interprétées par Alexandra Lamy, Mélanie Doutey et Julie Ferrier. Trois amies pour trois visions différentes des rapports entre hommes et femmes. Alexandra Lamy incarne celle qui tente à avoir une relation amoureuse des plus stable et des plus conventionnelle même si pour cela, elle doit passer par des aventures sans lendemains. Mélanie Doutey incarne une Louise qui couche avec son boss (excellent Pascal Demolon) et n'a pas froid aux yeux lorsqu'il s'agit de faire de nouvelles rencontres. La relation la plus délicate est celle que porte sur les épaules Rose qu'interprète Julie Ferrier. Avec son compagnon, il y a bien longtemps qu'ils n'ont plus eu de rapports sexuels. Ce qui la pousse à se demander si elle l'aime encore...

Face aux trois interprètes féminines, la réalisatrice leur oppose tout un panel de spécimens du sexe opposé eux aussi, ayant des comportements qui divergent les uns des autres. Avec son look de baroudeur, sa barbe de trois jours et sa philosophie qui colle parfaitement avec celle de Julie, Grégory Fitoussi incarne un Ange séduisant mais cachant bien son jeu. Julien Boisselier interprète le rôle de Charles, l'un des hommes que rencontrera Julie à plusieurs reprises jusqu'à ce qu'il dévoile son véritable visage. C'est peut-être en fin de compte Jean-Paul Rouve/Marc qui saura trouver le ton juste pour séduire une Julie dont il n'est cependant pas forcément le genre d'homme. Sans être irrésistiblement drôle, Jamais le Premier Soir se laisse regarder comme une comédie tendre et fraîche sur les relations entre les hommes et les femmes. Pour autant, le film de Melissa Drigeard n'atteint pas vraiment, voire pas du tout ses objectifs. À moins qu'il ne s'agisse de ceux des producteurs ou du distributeur qui promettaient à travers l'accroche ''Attention, ce film rend heureux'' une séance qui aurait dû donner la pêche au spectateur. Pourtant, c'est sans être totalement conquis par le résultat qu'on la quitte, persuadé d'avoir passé un moment agréable en compagnie de personnages et d'interprètes attachants sans que l'expérience fut pour autant inoubliable. Une comédie légère mais dispensable donc...

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