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samedi 26 octobre 2019

Rings de F. Javier Gutiérrez (2017) - ★★★☆☆☆☆☆☆☆



J'ai hésité très longuement entre écrire un véritable article sur Rings ou plus simplement aller sur Facebook et laisser quelques lignes très critiques (dans le mauvais sens du terme) sur ce nouveau remake/suite inutile du classique de la J-Horror, Ringu de Hideo Nakata sorti maintenant il y a un peu plus de vingt ans. Et lorsque je dis que j'ai hésité longtemps, je parle d'une poignée de minutes dont la sensation de durée fut comparable à celle d'une œuvre durant cent-deux minutes tout en me laissant l'impression d'avoir duré le double. Parce que la vision du cinéaste espagnol F. Javier Gutiérrez, auteur de pas grand chose de connu chez nous et sur le territoire américain (un seul long-métrage dans son pays d'origine avant de s'exporter aux États-Unis), a réalisé l'une des pires suites que l'on pouvait craindre d'un long-métrage dont les origines sont japonaises. Si Hideo Nakata n'était plus de ce monde, parions qu'il serait sorti de sa tombe pour tourmenter l'esprit du cinéaste espagnol pour avoir osé proposer un produit pareil. Qui non seulement est mauvais, mais s'érige également le droit de pouvoir faire l'impasse sur la séquelle du long-métrage américain réalisée en 2004 par le cinéaste japonais lui-même (The Ring ayant été réalisé par le cinéaste américain Gore Verbinski).

Quel culot ! Ah, et puis engager un monstre comme Vincent d'Onofrio pour le rôle de Burke, quelle idée ! D'ailleurs, à ce propos : messieurs, prévoyez de porter une couche avant de visionner les quelques séquences mettant en scène cet immense acteur américain. Car à force de titiller votre prostate lors de passage involontairement humoristiques signifiant un personnage hautement diabolique campé par l'acteur en question, le cinéaste espagnol se rendra dans ces circonstances, coupable de crises d'énurésie chez la plupart d'entre vous. Question frissons, le constat est là encore, particulièrement affligeant. Tournant autour de Julia (l'actrice Matilda Lutz), sacrifiant sa propre existence pour que survive à la mort programmée sept jours plus tard son fiancé, lequel a eut la malencontreuse idée de visionner la fameuse vidéo autour de laquelle tourne l'enjeu principal de cette nouvelle mouture, le récit est ponctué de rarissimes éclats horrifiques tellement vus dans d'autres films et d'autres circonstances qu'elles n'agissent absolument plus sur la sensibilité du spectateur. Quelques bonnes idées (Samara sortant d'un écran plat renversé au sol) mais des visions parfois totalement ratées nous renvoyant aux origines des CGI (les cigales en images de synthèses ne sont absolument pas réalistes).

Et puis, il demeure cette enquête de l'héroïne, rythmée avec les pieds et promettant un pré-final nous renvoyant au temps des faits-divers consacrés à ces jeunes enfants séquestrés durant des années dans la cave de leur kidnappeur. C'est mou, et même lorsque l'imposant Vincent d'Onofrio fait parler la fureur, l'acteur semble être ailleurs, pas du tout convaincu par le personnage qu'il est en train d'interpréter. La toute dernière scène, plutôt sympathique mais ne rattrapant pas les trop nombreuses longueurs du script laisse par contre malheureusement supposer qu'une nouvelle suite pourrait être envisagée. Prions pour que telle chose n'arrive pas. Ou alors,attendez que nous soyons tous morts et enterrés et réservez cela aux générations futures qui se désintéresseront d'un Ringu devenu pour eux, obsolète...

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