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mercredi 30 octobre 2019

Reipu Zonbi: Lust of the Dead de Naoyuki Tomomatsu (2014) - ★★☆☆☆☆☆☆☆☆



Amateurs de petites culotte blanches immaculées, et même parfois souillées de sang NON menstruel, bienvenue à vous. Si vous aimez de surcroît le genre ''collégiennes, vierges et prudes, couinant lors de sabbats orgiaques dignes de viols collectifs subis par des chatons à peine sevrés'', Reipu Zonbi: Lust of the Dead est fait pour vous... bande de pervers ! Par contre, ne comptez pas y retrouver le moindre détail intime et croustillant dont l'image a généralement le malheur de passer à la moulinette de la pixellisation chez nos lointains voisin asiatiques. Dans le cas présent, exit la pornographie chère à la saga culte Exorcister dont les trois premiers volets furent distribués en notre beau pays sous l'égide du mythique éditeur français Haxan il y a environ un quart de siècle. Ici, tout ce que vous découvrirez de plus intime chez les interprètes féminines se situera au dessus de la ceinture, là-même où se présentent ''les pompes à lait'' dont se délectent en général les nourrissons... bande de pervers eux aussi !

Moins profond que le contenu d'un dé à coudre, le scénario ne vous donnera pas le mal de tête. Ou tout au plus à ceux chez qui l'absence d'ambition provoque céphalées, vomissements, ou plus simplement, indifférence. Le réalisateur japonais Naoyuki Tomomatsu signe avec Reipu Zonbi: Lust of the Dead une œuvre qui, quelque par, ne cache pas vraiment son jeu dès le départ (pour les anglophobes, allez donc traduire le titre sur Gogol). La luxure dont il est question ici est au centre d'une épidémie touchant en premier lieu une partie de la population masculine qui à la suite d'une catastrophe nucléaire, se transforme en zombies assoiffés de sexe. Leurs particularités ? Des maquillages ultra sommaires (un peu de fond de teint et quelques empreintes de faux sang) et surtout, le pantalon presque généralement baissé sur les chevilles. Question sexe, c'est la déception. Les jolies actrices pour la plupart vêtues dans une certaine forme de folklore qui n'appartient qu'à elles ont l'ingratitude de n'offrir au spectateur avides de stupre et de chair fraîche que la pâleur de poitrines plus ou moins voluptueuses. Pas de quoi perdre le contrôle de sa main droite (ou gauche, selon que l'on est droitier ou gaucher) pour un moment de plaisir solitaire aussi fugace qu'euphorisant...

N'est pas George Romero qui veut, ni la plupart de ses succédanés d'ailleurs puisque l’œuvre de Naoyuki Tomomatsu n'est rattrapée, ni par ses effets-spéciaux, qui se résument à peu de chose au final, ni par l'incarnation de ses interprètes. Beaucoup de mâles en rut pour peu de sang et quelques passages en mode CGI vraiment pitoyables. Ah oui ! Parce que j'oubliais d'ajouter qu'avec son infinie délicatesse, le scénario exploite une idée graveleuse qui nous est pour autant, et fort heureusement, épargnée : De la pauvre poignée des victimes de viols en réunion, celles qui ont le malheur d'avoir été inséminées par leurs bourreaux finissent par mourir, leur système sanguin se trouvant alors ravagé : en résulte des effets-spéciaux en images de synthèse d'une laideur aussi repoussante que le film lui-même. Un long-métrage qui laissera stoïque n'importe quel fan de ''films de zombies''. Rétrospectivement, lorsque l'on songe à Zombie Ass : Toilet of the Dead (pour amateurs de ''farting'' avant tout) ce film signé par Noboru Iguchi n'était finalement peut-être pas si mauvais que cela. Reipu Zonbi: Lust of the Dead mérite le vide-ordure. Pas drôle, jamais effrayant et interprété par des touristes n'ayant apparemment jamais suivi la moindre formation professionnelle d'acteur japonais comparable à notre Cours Florent National. Et dire que le film a connu quatre suites...

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