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dimanche 1 octobre 2017

John Carpenter's In the Mouth of Madness de John Carpenter (1995) - ★★★★★★★☆☆☆



Commençons ce nouveau chapitre de Cinémart avec l'un des plus grands réalisateurs de films d'horreur. L'épouvante est un genre que le cinéaste américain John Carpenter connaît sur le bout des doigts. Depuis 1978, date de sortie de son troisième long-métrage Halloween, la Nuit des Masques, il n'a en effet jamais cessé de nous plonger dans des univers cauchemardesques. Du tueur masqué Michael Myers, jusqu'à ses Vampires datant de la fin du vingtième siècle, ce spécialiste de la série B nous a offert de savoureux spectacles. Des divertissements presque à l'attention de tous. Signant ainsi quelques chef-d'oeuvres. De l'anticipation avec New-York 1997 en 1981, Le fantastico-horrifique The Thing en 1982, la crépusculaire adaptation éponyme du roman Christine de Stephen King, la très belle et émouvante histoire de science-fiction de Starman. Science-fiction encore avec le paranoïaque et très ludique Invasion Los Angeles, le très angoissant Prince des Ténèbres, ou encore le remake éponyme lui aussi du classique des années cinquante Le Village des Damnés. John Carpenter n'est pas que l'auteur d'une filmographie mêlant sans complexe fantastique, science-fiction, aventure, épouvante et horreur. Il s'est essayé plusieurs fois à la télévision. D'abord en 1978 avec Meurtre au 43ème Étage, puis l'année suivante avec l'excellent biopic Le Roman d'Elvis consacré à Elvis Presley.
En 1995, il s’attelle à un projet très particulier dont le scénario original est l’œuvre du scénariste Michael De Luca. John Carpenter's In the Mouth of Madness (chez nous, L'Antre de la Folie) est effectivement une œuvre étrange. Définitive dirait-on puisqu'au moins aussi importante que Prince des Ténèbres qui abordait déjà l'arrivée du malin parmi nous. Si cette fois encore, l’Église apparaît comme le lieu de refuge idéal à cette créature en gestation, l'intrigue s'inscrit désormais autant dans la réalité que dans la fiction. Le dernier roman d'un auteur dont son éditeur n'a plus de nouvelles depuis un moment apparaît comme la Porte devant permettre au Mal de franchir la barrière invisible séparant l'Enfer de notre univers. L'idée de départ date de la fin des années quatre-vingt. Et si John Carpenter a accepté d'en prendre les rennes, la New Line avait à l'origine prévu d'offrir la réalisation du film à Tony Randel, puis à Mary Lambert, laquelle connut un beau succès avec l'adaptation du roman de Stephen King, Simetierre.

John Carpenter's In the Mouth of Madness est un long flash-back débutant après que le docteur Wrenn vienne consulter l'enquêteur en assurance John Trent, enfermé dans la chambre capitonnée d'un hôpital psychiatrique après avoir tenu des propos incohérents. Trent remonte le court d'un récit hallucinant l'ayant transporté jusqu'à la petite communauté de Hobb's End où est censé se trouver l'écrivain Sutter Cane dont les romans sont réputés pour semer des troubles psychiatriques chez une grande partie de ses lecteurs. Accompagné de l'éditrice de l'écrivain, Linda Styles, Trent se retrouve plongé dans un univers dans lequel il va perdre tous ses repaires. Tant et si bien qu'il ne saura pas (et nous non plus) délier le vrai du faux.
Comme cela est généralement le cas chez John Carpenter, John Carpenter's In the Mouth of Madness nous propose un spectacle divertissant, qui ne souffre d'aucun temps mort. Parfois amusant et souvent très macabre, le film est un hommage à deux célèbres auteurs de romans d'épouvante. Tout d'abord  Howard Phillips Lovecraft et ses créatures de cauchemar, ainsi que Stephen King dont le nom sonne à peu de chose près comme celui du machiavélique auteur des romans du film, Sutter Cane. Il est d'ailleurs fait référence au célèbre écrivain américain vers le début du film. Comme cela arrive régulièrement, John Carpenter compose une fois de plus la musique du film s'aidant cette fois-ci du compositeur Jim Lang.

John Carpenter's In the Mouth of Madness est cauchemardesque tout en demeurant fort ludique. Sam Neill est impeccable, Julie Carmen séduisante, Jurgen Prochnow diabolique et Frances Bay vraiment inquiétante. Nous avons même droit à la présence du célèbre acteur Charlton Heston dans le rôle de l'éditeur Jackson Harglow. John Carpenter joue avec le faciès parfois très inquiétant de certains de ses interprètes. Les rires et sourires y sont terriblement flippants. Ses créatures sont hideuses et le comportement de certains habitants effrayants. Une œuvre véritablement... infernale... !

2 commentaires:

  1. ... une oeuvre infernale... et aussi indispensable ! :)
    Je n'avais pas fait le lien entre "Sutter Kane" et "Stephen King", 'faut dire que j'entends rarement les jeux de mots.
    Au fait, je ne sais pas si tu es au courant mais les commentaires qu'on te laisse n'apparaissent plus depuis quelques mois.

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