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samedi 30 septembre 2017

1000 !!!

Pour ce millième article sur Cinémart, j'avais tout d'abord envisagé de vous parler de mon polar français préféré. Une œuvre que je tiens en haute estime. Si haute d'ailleurs, que je le considère encore aujourd'hui comme le meilleur de sa catégorie. Ce film, c'est Mort un Dimanche de Pluie. Certains, et même sans doute beaucoup lui en préféreront un autre, et c'est tout à fait leur droit. J'ai débuté l'écriture de l'article consacré à ce film de Joël Santoni il y a des mois mais je l'ai arrêté, n'étant pas très content du travail que j'avais fourni à son sujet. Alors qu'il me faut généralement entre quinze et vingt minutes pour écrire un article et le publier, je butais là sur des considérations disproportionnées qui m'ont ôté toute envie de poursuivre son écriture. J'y reviendrai un jour. Ce jour où je serai prêt à vous livrer un article digne de ce chef-d’œuvre intemporel. J'ai ensuite pensé à travailler sur un glossaire du cinéma. Non exhaustif, le travail que j'ai fourni jusque là est, il me semble, beaucoup trop long pour qu'il apparaisse lors d'une seule et même publication. C'est alors qu'une idée quelque peu saugrenue m'est apparue. Retourner en arrière. Un voyage dans le temps. Jusqu'au 12 avril 2011, date à laquelle je publiais mon tout premier article sur Cinémart. Partant d'une page et d'un blog vierges, j'entamais la longue aventure qu'est devenu Cinémart depuis avec Maniac de William Lustig. Pourquoi ne pas revenir dessus ? Non pas sur l'article, mais sur le film ? Afin de boucler la boucle. Un article sensiblement différent puisqu'il ne s'agirait alors pas vraiment d'une critique mais plutôt d'une histoire, d'un conte, raconté aux grands enfants que nous sommes. Ceux qui me connaissent, je veux parler de ceux, en chair et en os, que je bassine quotidiennement en leur parlant cinéma (tandis qu'ils font de même lorsque je les entends parler football) savent que j'adore Maniac. Que je l'aime tant qu'il fait partie de la petite dizaine de films que j'ai dû voir plus d'une trentaine de fois. J'avais envie de lui prouver mon amour en revenant vers lui. Sans même me donner la peine de le revoir à nouveau. La dernière fois, c'était très certainement en 2014 ou 2015. C'est donc à travers ces souvenirs pas si anciens que cela que je vous propose de vivre l'aventure Maniac à travers le texte suivant. Certains oublis volontaires ou non seront forcément présents. De nombreux spoilers également. J'invite tous ceux qui n'ont jamais vu l’œuvre de William Lustig de ne pas lire cet article qui ne se concentre pas sur l'étude (ou si peu) des scènes clés mais ne fait que raconter l'histoire pas tout à fait complète de Frank Zito. Et par là même, de Joe Spinell, celui qui l'incarna si brillamment sur les écrans de cinéma...



Cauchemars
New-York, 1980. Une plage, en début de matinée. On entend les mouettes pousser leur cri. Pleurent-elles ? Rient-elles ? Quel néologisme évoquer devant ce triste chant qui ne parviendra pas à couvrir les cris de ce couple d'amoureux qui après avoir partagé un feu de camp, un baiser, et leurs bras respectifs, vont mourir sous les assauts d'un tueur en série ? Si l'ombre de Jason Voorhees et Michael Myers plane sur ces premières minutes, Maniac n'est cependant pas le slasher auquel il semble se référer. Frank Zito, lui, est une autre espèce de croque-mitaine. Plus réaliste qu'un tueur masqué survivant à d’invraisemblables coups de couteaux, fusils, marteaux et autre tronçonneuse, c'est le fils d'une mère monstrueuse. Torturé, bafoué, sans cesse réprimé, comment veut-on que d'une enfance aussi malheureuse éclose un homme suffisamment mûr pour être capable de faire la différence entre le Bien et le Mal ? Frank s'éveille d'un cauchemar terrifiant. Cet homme et cette femme qu'il vient de tuer dans son sommeil, ça n'est pas que l'expression nocturne d'un fantasme. Non, plutôt le souvenir d'un acte barbare accompli la veille. D'ailleurs, prenons-en pour preuve, les médias qui s'en feront très bientôt l'écho. Tombons-nous au bon moment lorsque survient cet événement incroyablement sanglant ? La radio, seule compagne de Frank et de ses mannequins de cire lorgnant les quatre coins de son minuscule studio de leur regard mort, diffuse une information dont l'importance est considérable. Un maniaque rôde, la nuit, et vient de faire ses premières victimes. Mais pas les dernières, non, puisqu'ensuite, voici que Frank est accosté par une prostituée. Ça n'est pas lui qui l'a cherchée, mais elle qui l'a arrêté alors qu'il s’apprêtait à poursuivre son chemin sur un trottoir crasseux d'un quartier de New-York. La violence et le sexe suintent de l'asphalte et des murs aveugles des édifices. Derrière l'on y devine des spectacles obscènes. Des filles de la rue baisées par des clients ventripotents et aux pensées salaces. Contre quelques billets verts, ces putes à paillettes et jupes très courtes attirent le client potentiel en jouant de leurs charmes. Frank tombe dedans. Mais le piège, le vrai piège, c'est elle qui y plonger. La fille de joie sans nom. Incarnée par l'actrice Rita Montone. Quatre films au compteur, pas un de plus. Dont un Blood Sucking Freaks déjanté. Une fois les règles établies par la professionnelle, elle et Frank s'engouffrent dans un hôtel miteux tenu par un gérant sous les traits duquel se cache William Lustig. Et William Lustig, ça n'est autre que le réalisateur de Maniac. Au fait ! J'allais oublier un point crucial. Frank Zito, cet homme bedonnant, au visage grêlé et au regard monstrueusement flippant, c'est le formidable Joe Spinell. Lequel a, en compagnie du cinéaste, participé à la création et à l'écriture du scénario original.
Lustig crée l'ambiance en y incorporant le son d'un petit poste de radio. Pourquoi y mettre de la musique quand dans le monde tel qu'on le connaît, un meurtre se perpètre dans le silence ? Le cinéaste crée un climat épouvantable. Ultra-réaliste. Ultra-gore. Ultra-morbide. En cinq ou six minutes, il définit selon lui ce qu'est le cinéma d'épouvante. Une ambiance lourde, chargée, cauchemardesque et s'inscrivant dans un cadre incroyablement réaliste. A cela, il ajoute le sang. Pas autant qu'un Peter Jackson du temps de Braindead. Seul quelques lignes d'hémoglobines pour souligner l'acte barbare dont est victime la prostituée qu'il vient tout juste de terminer d’exécuter en l'étranglant. D'ailleurs, plus encore que l'acte de scalpe, c'est la mise à mort qui est terrifiante. Entre cette pauvre enfant dont le poids ne doit pas dépasser les soixante kilos et cette masse énorme qui se penche sur elle de son quintal mal assumé, la gorge serrée comme dans un étau, ses chances de s'en sortir vivantes sont nulles.

Déviances
De retour chez lui, Frank nous invite à l'une des deux ou trois séances les plus traumatisantes de l'histoire du cinéma. Recouvert d'un linceul de plastique noir, il découvre le corps dévêtu de son nouveau modèle de cire. Tête nue. Lisse comme l'épiderme fraîchement éclot d'un nouveau-né. Frank crée sans le vouloir une nouvelle forme de nécrophilie. Alors que le meurtre reflète un acte matricide symbolique, le scalpe avec lequel le tueur rentre chez lui sert à la continuité du fantasme. Et par là, à la valeur incestueuse ajoutée qui sera bientôt définie par un acte sexuel déroutant. Cloutant au sommet du crâne du mannequin le scalpe de la prostituée précédemment exécutée, Frank la transforme ainsi en une poupée inerte. Raide comme un cadavre durant le passage à l'état de rigor mortis (ou rigidité cadavérique) que rencontre chaque personne au moment de sa mort. D'une certaine manière, Frank rend service à ces filles dont il fait indifféremment l'amalgame, mélangeant les genres entre prostituée, infirmière, mannequin de mode ou photographe. En les tuant, et en ne leur prélevant que le scalpe, il les immortalise ensuite en leur offrant une toute nouvelle apparence à travers le corps des mannequins de cire qui jonchent son appartement. Une fois encore, Frank innove. Sous la pulsion salvatrice de la mort, il est un Créateur. Un génie redonnant vie à ses victimes comme l'aurait fait en son temps un certain docteur Frankenstein. Frank embaume. Parle aux mannequins. Les caresse, et plus si affinités... et affinité, il y a ! Frank leur fait l'amour. Heureusement, hors champ. L'ambiance est assez lourde comme ça. Inutile d'en rajouter, on a bien compris que le bonhomme était irrécupérable... Comme tout bon tueur en série, penser à changer régulièrement de technique pour ne pas se faire repérer. Une arme différente pour chaque meurtre. Principe que s'imposait Henry Lee Lucas, le tueur aux 250 victimes. Après, le cutter, le fil à couper le beurre et l'étranglement à mains nues, choisir une arme à feu. Un fusil à pompe fera l'affaire. Frank se croirait-il dans l'un de ces vieux polars dans lequel un tueur à gage planque son arme dans un étui à guitare ? Toujours est-il que son contrat, à lui, est chaque fois identique : tuer cette mère castratrice qui revient sans cesse le hanter. Qui parle à travers les lèvres de Frank. Mais c'est elle bien entendu. Qui le prévient qu'à chaque fois qu'il sort, il risque de replonger. De tuer à nouveau ces femmes aguichantes. Son prochain objectif, c'est ce couple adultère. Une femme et un homme qui ne trouveront rien de mieux que de baiser à l'arrière d'une voiture. Garés en dehors de la ville, ils finissent par se rendre compte qu'un individu les épie. Enfin, surtout elle car lui, en pleine action, n'a pas très envie de reboutonner son pantalon. Alors elle insiste, une fois, deux, puis trois, et lui se décide enfin à enclencher la première et à allumer les phares avant. Donnant sur une brume crépusculaire et sur une silhouette que nous commençons à bien connaître. Meurtre beaucoup plus ludique que celui de la prostituée, Frank jaillit on ne sait par quel miracle sur le capot du véhicule du couple adultère et fait feu. Le projectile atteint parfaitement sa cible. La tête du bonhomme explose comme une pastèque. Du sang, des bouts d'os et de la cervelle giclent un peu partout dans la cabine et surtout au visage de sa maîtresse. Laquelle est choquée, puis hurle lorsqu'apparaît de son côté du véhicule, un Frank qui la tue après s'être repaît de la peur lue dans le visage de sa victime. De retour chez lui, Frank se met au lit, avec l'un de ses mannequins. Le scalpe qui y est clouté et les vêtements que recouvrent le corps laissent envisager que ceux-ci appartiennent à sa précédente victime. Un rituel immuable. L'acte vengeur d'un homme contre une mère qu'il ne cesse de tuer encore et encore...

L'infirmière
C'est ensuite qu'apparaît pour la première fois celle qui peut-être modifiera le comportement du psychopathe. Une photographe qui innocemment prend Frank en photo alors que celui-ci se promène dans un parc apparemment, sans mauvaises intentions. A moins qu'il ne chasse ? Cela voudrait-il dire alors que les meurtres perpétrés de nuit sont préparés à l'avance ? Frank commettrait-il des meurtres avec préméditation ? Une réponse que l'on connaît déjà puisqu'alors, pourquoi sortir le soir armé si ce n'est pour tuer ? Frank patiente jusqu'à ce que la photographe en question tourne la tête ailleurs pour aller fouiner dans le sac que la belle brune à posé par terre un peu plus loin. Anna d'Antoni, c'est son prénom. Et le 13 E. 14th Street, quelque part à New-York, c'est son adresse. La nuit retombe très vite dans la cité. Frank parcourt les rues. Contemple les mannequins d'exposition dans les vitrines, puis se met en planque devant l'entrée d'un hôpital d'où sortent deux jeunes infirmières. L'une propose à l'autre de la raccompagner en voiture mais cette dernière refuse. Quelle erreur. Se dirigeant alors vers la station de métro la plus proche, elle sent une présence. Frank la suit. La musique de Jay Chattaway, lugubre, participe à l'angoisse qui ne fait que monter. L'infirmière pressent tellement le danger qu'elle se met à courir... mais manque le dernier métro. Se réfugiant dans des toilettes publiques sordides dont les murs sont tapissés de graffitis, elle se planque au fond. Dans les dernières toilettes, espérant que l'homme qui la poursuit n'en a aucune idée, elle attend, le souffle coupé. Le prédateur l'a pourtant suivie. A petit pas, comme s'il voulait prendre son temps. Savourer chaque seconde en imaginant sa proie retenir son souffle, là-bas, tout au fond des chiottes, Frank passe devant chaque toilette. Vérifie la présence ou non de l'infirmière qui, l'air de rien, est incarnée de manière assez fascinante par l'actrice américaine Kelly Piper dont les talents ne seront malheureusement exploités que dans de très rares occasions.
Plus fort encore. Frank abandonne les lieux au moment où il s’apprêtait à vérifier les dernières toilettes. La porte d'entrée des lieux claque comme une soupape permettant enfin à l'infirmière de reprendre son souffle. La voici désormais seule, enfin. La situation lui paraît tellement stupide qu'elle en rit. Ce qui ne l'empêche malgré tout pas de faire très attention à ne pas faire de bruit. La tension était à son comble, désormais, elle retombe... mais pas trop. Parce qu'on le sait, dans ce genre de situation, on peut s'attendre à un retournement de situation ! Elle, comme les autres, mourra. Frank, le malin, le vicieux, le monstre était tapi. L'infirmière passe ainsi de vie à trépas. Le rituel reprend ensuite son cours. Frank, dans sa chambre, grimé en garçon-coiffeur. Presque ridicule en fin de compte. Lunettes noires, robe de chambre bleue. Le marteau remplaçant la brosse à cheveux. Drôle de situation. Pittoresque. Burlesque...

L'humanité du tueur
Dès lors, le film change de ton. Frank qui jusqu'ici incarnait la démence, se montre désormais sous un nouveau jour. Retrouvant la trace de la photographe Anna d'Antoni, il sonne chez elle, s'invite, accueilli avec le sourire par la belle Caroline Munroe avec laquelle Joe Spinell partagea par trois fois l'affiche (Maniac, donc, mais également Les Frénétiques et Starcrash : le Choc des Étoiles). Frank se présente comme un peintre. Abstrait, natures mortes (quel plaisantin). Séduite, Anna se laisse inviter au restaurant. Puis c'est au tour de Frank de visiter le studio de photographe où exerce la jeune femme. En réalité, l'occasion pour le tueur d'assouvir ses pulsions et de choisir parmi un vivier de jeunes et jolies mannequins, celle dont il fera sa prochaine victime. Désormais, Frank ne tue plus au hasard. Sa victime, il l'a belle et bien choisie au moment de lui voler son bracelet. Le soir-même, il frappe à sa porte en prétextant lui avoir ramené l'objet qu'elle avait malencontreusement oublié au studio durant sa séance de photos. Une fois reparti, nous pénétrons l'intimité d'une femme qui s'apprête à vivre un long calvaire. Mais avant cela, la caméra la suit jusque dans sa salle de bain. Jusqu'à ce que Frank, qui a bloqué la serrure de la porte d'entrée quelques minutes auparavant, lui saute dessus, les angles de caméras, laissent entrevoir de multiples possibilités d'agression. Quand va-t-il agir ? Une fois sa victime attaquée, son agresseur se comporte de manière sensiblement différente qu'à son habitude. Cette fois-ci, il ne la tue pas (encore) sa victime. Il l'attache sur son propre lit et lui tient des propos que la jeune femme, on le voir bien sur son visage, juge très certainement comme incohérents. C'est à sa mère que Frank s'adresse, pas à la jeune mannequin. On le devine à l'avance, Rita (l'actrice Gail Lawrence notamment entrevue dans Rêve de Singe de Marco Ferreri) ne survivra pas à cette soirée. Quant à Frank, lui, il ne retrouvera plus cette toute petite étincelle de lucidité qu'il a connu la veille en compagnie d'Anna. Invitant la photographe a sortir diner dès le lendemain soir, c'est alors qu'ils passent faire un détour au cimetière où est enterré la mère de Frank qu'Anna comprend. Au courant de la mort de Rita, la jeune femme sait désormais que Frank est celui qui l'a tuée. Pire : Anna est la prochaine sur sa liste. Le désaxé tient devant la tombe de sa mère des propos incohérents. Une course-poursuite s'engage entre Anna et lui, mais cette fois-ci, le tueur ne le remportera pas. Armée d'une pelle qui traînait quelque part dans le cimetière, Anna frappe Frank de toutes ses forces. Et le blesse gravement au bras. Suffisamment pour qu'à son retour chez lui, l'homme meurt ?

La mort de Frank Zito, qui décède à la suite de ses blessures fera écho presque dix ans plus tard lorsque Joe Spinell sera retrouvé chez lui, allongé sur son canapé, vidé de son sang. Mort de manière presque aussi violente que le personnage qui le hantera jusqu'à la fin de ses jours. En effet, Joe Spinell qui s'était sans doute blessé en tombant (l'acteur était devenu alcoolique et prenait des drogues) et était hémophile, s'est littéralement vidé de son sang. Une anecdote que le cinéaste William Lustig rapporte parfois concernant cette macabre découverte faite par la police le lendemain de sa mort concerne la présence de la tête coupée de Frank qui à la fin du film, lors d'une scène délirante dans laquelle le tueur s'imagine être attaqué par les mannequins entreposés dans son studio, est décapité par l'une d'entre elles. L'acteur conservait chez lui, au dessus de la télé du salon, la fausse tête de Frank créée par le spécialiste des effets gore Tom Savini (lequel interprète l'homme dont la tête explose dans la voiture). Joe Spinelle buvait énormément. Surtout depuis le décès de sa mère. Une mort que l'acteur n'accepta jamais vraiment. Certains des comportements du tueur de Maniac trouvèrent également leur écho dans le comportement de l'acteur qui refusait d'accepter la mort de sa mère. Il lui arrivait parfois de se travestir avec les robes de celle-ci. D'une certaine manière, Joe Spinell commence alors à ressentir le besoin d'en finir avec la vie. Son hémophilie ne l'empêche pas, à cet égard, de provoquer des bagarres très violentes dans les bars qu'il fréquente. L'émulsion négative provoquée par la mort de sa mère et sa magistrale interprétation de Frank dans Maniac ont fini d'achever cet immense acteur qui s'est éteint le 13 janvier 1989. Son personnage, SES personnages, lui ont tous, fort heureusement, survécu...

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