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jeudi 12 octobre 2023

The Deep House de Alexandre Bustillo et Julien Maury (2021) - ★★★★★☆☆☆☆☆

 


 

Depuis leur excellent A l'intérieur réalisé en 2007, on ne peut pas dire que la carrière des français Alexandre Bustillo et Julien Maury ait réellement fait des étincelles. Même Leatherface de 2017 dont on espérait sans doute beaucoup trop n'a semble-t-il pas su combler les attentes des fans de l'œuvre originale réalisée en 1974 par l'américain Tobe Hooper, Massacre à la tronçonneuse. Et que dire du très mauvais Kandisha qui déjà, l'année dernière, laissait présager la suite... The Deep House... Le dernier méfait du duo qui méritera peut-être qu'on l'évoque bien des années plus tard après sa sortie en salle davantage pour ses qualités visuelles que pour tout autre raison. Non pas que cette nouvelle incartade dans l'horreur, l'épouvante et le fantastique soit une engeance digne des pires bandes horrifiques qui voient le jour chaque année mais bon... Tout comme pour leur antépénultième long-métrage, The Deep House fait l'effet d'un pétard mouillé. D'autant plus qu'il use de ficelles tellement usées qu'elles cèdent après seulement leur première utilisation. Ces fichus Jumpscares qui ont le malheur de n'être efficaces que lors de leur premier usage. Et dire qu'un mérou sera parvenu à me faire sursauter tandis que les apparitions fantomatico-démoniaques m'auront laissé indifférent ! Pour commencer, oublions l'affreuse version française post-synchronisée sous lexomil. Si Valentin Merlet ne s'en sort pas trop mal (c'est lui qui double en effet l'acteur James Jagger), Camille Rowe pose sa propre voix sur le personnage qu'elle interprète elle-même pour un résultat à la limite du désastre. 
 
 
Après, le concept de maison hantée située sous trente mètres de profondeur (dans la réalité, pas plus de six) est plutôt intéressant et laisse supposer un visuel inédit et très prometteur en terme de sensations. Déjà parce que les amateurs du genre auraient dû y trouver leur compte. Ensuite parce qu'aurait dû s'y greffer l'ablutophobie, ce drôle de mot qui signifie avoir peur de mourir noyé ! Imaginez le potentiel d'une œuvre qui mêlerait la chose à d'effrayantes apparitions... Malheureusement, si ce film d'horreur en mode Found Footage s'avère tout d'abord prometteur, on comprend assez vite que le film atteindra très rapidement ses limites. Quelques micro-visions plutôt convaincantes inscrites dans un décor réellement anxiogène, étouffant, épais et finalement restreint malgré les dimensions de la demeure. Les deux réalisateurs ne parviennent malheureusement pas à renouveler le concept et répètent ''ad nauseam'' les apparitions lors du dernier tiers sans qu'aucune ne fasse mouche. Le film d'Alexandre Bustillo Julien Maury aurait sans doute gagné en intensité si les deux réalisateurs s'étaient davantage penchés sur la peur de ses personnages de manquer d'oxygène. Concernant leur tentative désespérée de faire peur, les deux hommes n'y parviennent malheureusement pas. Et cela, pourtant à grand renfort de Jumpscares éculés dont on sait que l'efficacité n'est plus d'actualité. Bref, le concept de The Deep House ne fonctionne pas vraiment. Tout juste est-il une sympathique visite pour amateurs de ''Urbex''...

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