Si fan(s) de Kev Adams il y a en ce lieu, permettez donc à un pauvre hère de s'octroyer un moment de détente alors que dehors le ciel se voile d'un épais manteau de nuages gris...
J'aimerais tellement que
l'on cesse de s'acharner sur Kev Adams, ce garçon si généreux à
l'indéniable talent, dont l'esprit est tellement ouvert que ses
neurones en ont profité pour prendre la poudre d'escampette.
Tâcheron certifié ''Made in France'' du vingt et unième siècle ?
Non, plutôt un enfant dans un corps... d'adulte immature, à l'âme
impubère qui, sans doute, se remémore à chacune de ses apparitions
sur petit et grand écran, l'époque où pas plus haut que trois
pommes il se délectait des blagues Carambar.
Merde, quoi ! C'est quand même pas sa faute si chaque fois que
l'on entend parler de lui, c'est pour dire du mal de l’œuvre à
laquelle il a été convié de participer. Il y eu avant lui,
Bernard Menez, Sim, Patrick Topaloff, Paul Préboist, et tant
d'autres encore... Que reste-t-il de ces géants de la comédie
franchouillarde ? Des bandes désopilantes dès lors que l'on a
trois ou quatre grammes d'alcool dans le sang. Kev Adams est
désormais le porte-drapeau d'un cinéma français qui se détruit de
l'intérieur, qui se désagrège au fil des années et qui cultive
une certaine idée de l’appauvrissement culturel hexagonal... Bref,
dans trente ou quarante ans, on se souviendra de lui non plus comme
un pitre sans saveur ni talent mais comme l'un des génies du vide !
Mais bon, j'aimerais quand même qu'on lui pardonne ses incessants
écarts... parce que dans cette aventure d'un peu moins d'une heure
intitulée Happy Nous Year qui
enferme son personnage dans une cage d'ascenseur durant le réveillon
du Nouvel An, Kev Adams n'est pas seul en cause et est accompagné de
Camille Lellouche dont les frères Gilles et Philippe Lellouche
peuvent s’enorgueillir de n'avoir aucun lien de parenté avec elle.
Kev n'est donc pas le seul fautif. Déconseillé aux moins de treize
ans, Happy Nous Year ?
Des tripes et des Boobs, sans doute... Que nenni ! La chose
s'explique probablement par la seule présence de l'actrice qui du
haut de ses trente-six ans a de la bouteille en matière de
vulgarité. Il suffit d'ailleurs de la suivre sur les réseaux
sociaux ou d'être tombé tout à fait par hasard sur l'une ou
l'autre de ses interventions télévisées pour comprendre combien
son vocabulaire ressemble à celui d'un charretier. L'action se
déroule donc dans une cage d'ascenseur bloquée où se retrouvent
enfermés Hannah et Gaël...
Ceux qui pensent que les trois heures et douze minutes d'Avatar 2 : la voie de l'eau sont bien trop longues n'ont certainement pas encore découvert les cinquante-neuf minutes du dernier Kev Adams !
S'ils
ne se connaissent ni d'Eve ni d'Adam, il est cependant urgent pour le
réalisateur Frank Bellocq de créer un lien entre les deux
personnages vue la courte durée de ce moyen-métrage sorti sur
Netflix
le 28 décembre dernier. Difficile de dire si Happy
Nous Year est
un film ou l'hypothétique pilote d'une future série tuée dans
l’œuf ! On pencherait par défaut pour la seconde alternative
tant visuellement le moyen-métrage s'avère d'une laideur absolue.
Cadrage serré sur les deux protagonistes, aucun sens de la mise en
scène, Kev Adam bouffe des ''bombecs''
tandis que Camille Lellouche énumère le dictionnaire des
vulgarités. Seule originalité, la possibilité pour les deux
personnages de ''quitter'' les lieux pour un voyage dans le temps.
Kev Adams a-t-il pris le temps de réfléchir et de relativiser sur
la condition d'acteur raté qu'il incarne ? Pas sûr !
Quant à Frank Bellocq, les spectateurs de cette navrante engeance se
demanderont si le réalisateur a pris en considération cet étrange
mal connu sous le nom de ''Syndrome
des Fêtes'',
lequel pousse certains à se suicider à l'approche des festivités
de fin d'année. Car ça n'est certainement pas Happy
Nous Year ni
ses deux interprètes qui pousseront ceux-ci à surmonter leurs
angoisses et accepter de vivre une année supplémentaire. Outre une
incarnation faussée par le jeu insipide de Kev Adams et Camille
Lellouche, le concept du retour dans le passé des deux ''héros''
est lui-même grippé par la trop courte (mais au fond, bien trop
longue) durée du film. Comment alors s'attacher à des personnages
primaires et secondaire inscrits dans des situations s'enchaînant au
rythme d'une usine fabriquant des boites de conserves ! Avec
Happy nous Year,
Frank Bellocq rejoint Michèle Laroque, Kheiron, Olivier Megaton ou
David Charhon (ajoutez qui vous voudrez) au panthéon des pires
réalisateurs du cinéma français...
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