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samedi 7 janvier 2023

Happy Nous Year de Frank Bellocq (2022) - ★★☆☆☆☆☆☆☆☆

 


 

Si fan(s) de Kev Adams il y a en ce lieu, permettez donc à un pauvre hère de s'octroyer un moment de détente alors que dehors le ciel se voile d'un épais manteau de nuages gris...


J'aimerais tellement que l'on cesse de s'acharner sur Kev Adams, ce garçon si généreux à l'indéniable talent, dont l'esprit est tellement ouvert que ses neurones en ont profité pour prendre la poudre d'escampette. Tâcheron certifié ''Made in France'' du vingt et unième siècle ? Non, plutôt un enfant dans un corps... d'adulte immature, à l'âme impubère qui, sans doute, se remémore à chacune de ses apparitions sur petit et grand écran, l'époque où pas plus haut que trois pommes il se délectait des blagues Carambar. Merde, quoi ! C'est quand même pas sa faute si chaque fois que l'on entend parler de lui, c'est pour dire du mal de l’œuvre à laquelle il a été convié de participer. Il y eu avant lui, Bernard Menez, Sim, Patrick Topaloff, Paul Préboist, et tant d'autres encore... Que reste-t-il de ces géants de la comédie franchouillarde ? Des bandes désopilantes dès lors que l'on a trois ou quatre grammes d'alcool dans le sang. Kev Adams est désormais le porte-drapeau d'un cinéma français qui se détruit de l'intérieur, qui se désagrège au fil des années et qui cultive une certaine idée de l’appauvrissement culturel hexagonal... Bref, dans trente ou quarante ans, on se souviendra de lui non plus comme un pitre sans saveur ni talent mais comme l'un des génies du vide ! Mais bon, j'aimerais quand même qu'on lui pardonne ses incessants écarts... parce que dans cette aventure d'un peu moins d'une heure intitulée Happy Nous Year qui enferme son personnage dans une cage d'ascenseur durant le réveillon du Nouvel An, Kev Adams n'est pas seul en cause et est accompagné de Camille Lellouche dont les frères Gilles et Philippe Lellouche peuvent s’enorgueillir de n'avoir aucun lien de parenté avec elle. Kev n'est donc pas le seul fautif. Déconseillé aux moins de treize ans, Happy Nous Year ? Des tripes et des Boobs, sans doute... Que nenni ! La chose s'explique probablement par la seule présence de l'actrice qui du haut de ses trente-six ans a de la bouteille en matière de vulgarité. Il suffit d'ailleurs de la suivre sur les réseaux sociaux ou d'être tombé tout à fait par hasard sur l'une ou l'autre de ses interventions télévisées pour comprendre combien son vocabulaire ressemble à celui d'un charretier. L'action se déroule donc dans une cage d'ascenseur bloquée où se retrouvent enfermés Hannah et Gaël...


Ceux qui pensent que les trois heures et douze minutes d'Avatar 2 : la voie de l'eau sont bien trop longues n'ont certainement pas encore découvert les cinquante-neuf minutes du dernier Kev Adams !


S'ils ne se connaissent ni d'Eve ni d'Adam, il est cependant urgent pour le réalisateur Frank Bellocq de créer un lien entre les deux personnages vue la courte durée de ce moyen-métrage sorti sur Netflix le 28 décembre dernier. Difficile de dire si Happy Nous Year est un film ou l'hypothétique pilote d'une future série tuée dans l’œuf ! On pencherait par défaut pour la seconde alternative tant visuellement le moyen-métrage s'avère d'une laideur absolue. Cadrage serré sur les deux protagonistes, aucun sens de la mise en scène, Kev Adam bouffe des ''bombecs'' tandis que Camille Lellouche énumère le dictionnaire des vulgarités. Seule originalité, la possibilité pour les deux personnages de ''quitter'' les lieux pour un voyage dans le temps. Kev Adams a-t-il pris le temps de réfléchir et de relativiser sur la condition d'acteur raté qu'il incarne ? Pas sûr ! Quant à Frank Bellocq, les spectateurs de cette navrante engeance se demanderont si le réalisateur a pris en considération cet étrange mal connu sous le nom de ''Syndrome des Fêtes'', lequel pousse certains à se suicider à l'approche des festivités de fin d'année. Car ça n'est certainement pas Happy Nous Year ni ses deux interprètes qui pousseront ceux-ci à surmonter leurs angoisses et accepter de vivre une année supplémentaire. Outre une incarnation faussée par le jeu insipide de Kev Adams et Camille Lellouche, le concept du retour dans le passé des deux ''héros'' est lui-même grippé par la trop courte (mais au fond, bien trop longue) durée du film. Comment alors s'attacher à des personnages primaires et secondaire inscrits dans des situations s'enchaînant au rythme d'une usine fabriquant des boites de conserves ! Avec Happy nous Year, Frank Bellocq rejoint Michèle Laroque, Kheiron, Olivier Megaton ou David Charhon (ajoutez qui vous voudrez) au panthéon des pires réalisateurs du cinéma français...

 

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