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dimanche 18 décembre 2022

48 heures et 48 heures de plus de Walter Hill (1983 & 1990)

 


 

Producteur, scénariste mais aussi et surtout réalisateur d'innombrables longs-métrages particulièrement efficaces, Walter Hill sort du tournage de l'oppressant Southern Comfort lorsqu'il tourne le premier volet du diptyque 48 Hours. Sorti sur les écrans en 1982, 48 Heures met en scène l'acteur Nick Nolte dans le rôle de l'inspecteur de police Jack Cates. Les deux hommes se retrouveront tout d'abord sur le tournage d'Extrême préjudice en 1987 puis sur celui de 48 heures de plus trois ans plus tard. Face à Nick Nolte, Eddie Murphy entame sa carrière d'acteur à l'écran après s'être notamment fait connaître en tant qu'humoriste dans l'émission de télévision américaine Saturday Night Live. Le mythe est né puisqu'avec 48 heures, l'afro-américain va entamer une carrière émaillée d'énormes succès populaires parmi lesquels le génial Un fauteuil pour deux de John Landis dès l'année suivante, Le Flic de Beverly Hills de Martin Brest en 1984 ou encore Un prince à New York lui aussi réalisé par John Landis en 1988. Comme on le soupçonne assez rapidement, 48 heures est un buddy movie qui oppose donc un flic coriace à un détenu (ici, en l'occurrence Eddie Murphy dans le rôle de Reggie Hammond), lequel purge une peine de prison dont il lui reste six mois à effectuer lorsque l'inspecteur Jack Cates le prend en charge afin que le taulard l'aide à enquêter sur deux hommes qui se sont rendus responsables de la mort de l'un de ses collègues (Jonathan Banks dans le court rôle de l'inspecteur Algren). James Remar et Sonny Landham incarnent ces deux criminels en cavale que l'improbable duo va poursuivre dans les rues de San Francisco. Le premier débute sa carrière au cinéma à la fin des années soixante-dix et apparaît notamment déjà auprès de Walter Hill dans le film culte de Les guerriers de la nuit en 1979 tandis que le second y incarnera le petit rôle d'un flic avant d'apparaître dans le rôle du soldat mercenaire Billy Sole dans l'excellent Predator de John McTiernan en 1987. 48 Heures mêle comédie, action et policier tandis que Nick Nolte et son acolyte Eddie Murphy campent un duo efficace qui pourtant, et cela demeure flagrant surtout si l'on compare le film à ce qui s'est fait les années suivantes, a quelque peu vieilli. L'on pouvait envisager que l'engouement demeurerait intact mais l'intrigue et le rythme s'avèrent aujourd'hui relativement poussifs tandis qu'à l'époque le film n'était rien moins qu'un modèle de Budy Movie. Le long-métrage de Walter Hill n'en demeure pas moins une excellente comédie policière campée par un tonitruant duo et par des méchants particulièrement sadiques et charismatiques. Une œuvre qui servira d'ailleurs sûrement de références pour les ''copies'' qui verront le jours des années plus tard à l'image de la géniale franchise de Richard Donner, L'arme fatale...


Fausse suite du premier volet bien que certains éléments rattachent le récit de cette séquelle à l'original, 48 heures de plus sort huit ans après 48 heures et semble rendre tout d'abord hommage au cinéma de l'italien Sergio Leone avec son ouverture à la manière du chef-d’œuvre Il était une fois dans l'Ouest de 1969. sauf qu'ici, les chevaux se situent sous le capot de grosses cylindrées pilotées par trois individus qui n'ont rien à envier aux deux criminels du premier volet. Trois terreurs en blouson noirs, armés jusqu'aux dents et au faciès de croquemitaine ! Cette fois-ci, la collaboration entre le flic et Reggie (qui purgea ENCORE une peine de prison de sept années) va s'avérer plus que nécessaire puisque les deux hommes vont personnellement avoir à faire avec Malcom Price (l'acteur Ted Markland), Willie Hickok (David Anthony Marshall) et Cherry Ganz (Andrew Divoff). Si les trois hommes veulent abattre Reggie, c'est parce qu'un étrange individu se faisant appeler L'ange bleu les a engagé pour cela. Et si l'un de ces trois criminels s'acharne à vouloir tuer l'inspecteur Jack Cates, c'est parce que ce dernier tua des années en arrière son frère Albert Ganz, l'un des deux malfaiteurs que l'on pouvait voir dans 48 heures. Une nouvelle fois confiée au compositeur James Horner, la bande musicale de 48 heures de plus ressemble étrangement à celle que composa Roy Budd en 1980 pour Commando que réalisa Ian Sharp. Non seulement certains accords semblent avoir été ''empruntés'' aux compositions de ce dernier mais l'usage là aussi de Steel Drums paraît écarter le moindre doute à ce sujet ! Parmi les seconds rôles l'on retrouve Brion James dans le rôle de l'inspecteur Ben Kehoe qui déjà était présent dans le premier volet tandis que Kevin Tighe incarne l'infâme Blake Wilson, lequel tente par tous les moyens possibles de nuire à la carrière de Jack Cates...

 

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