Bienvenue sur Cinémart. Ici, vous trouverez des articles consacrés au cinéma et rien qu'au cinéma. Il y en a pour tous les goûts. N'hésitez pas à faire des remarques positives ou non car je cherche sans cesse à améliorer le blog pour votre confort visuel. A bientôt...

Labels


vendredi 15 avril 2022

Genocidium d'Alexandre David Lejuez (2022) - ★☆☆☆☆☆☆☆☆☆

 


 

Genocidium... Avec un titre pareil, on se doute bien qu'on est pas chez les frères Coen, Tarkovski, Blier, Carpenter ou Lynch (chacun ses références, hein?). Depuis la série de longs-métrage August Underground initiée en 2001 par le frappadingue de Fred Vogel, ils sont légions ceux qui ont tenté de copier cette référence en matière de films d'horreur où séquestrations, humiliations, tortures et meurtres sont l'apanage de psychopathe en manque d'amour maternel (je sais, je sais, avant lui il y en eut pour nous offrir quelques croustillants Rape and Revenge). Certains ont abusivement fait parler d'eux dans les cercles d'initiés. Des films qui, en général, offrent un spectacle aussi affligeant que gratuit et que la bien-pensance met sur le compte de la dégénérescence, cultivant ainsi l'idée que de tels programmes ne peuvent attirer que des spectateurs ayant une moisson de grains dans la tête. Parmi eux arrivent sans doute en tête la série des Guinea Pig auxquels viennent se greffer le surestimé Snuff 102 de Mariano Peralta ou le cradingue Zeliony Slonik (L'éléphant vert) de la russe Svetlana Baskova (on y viole mais aussi et surtout, on y mange (BLURP) du caca!!!). Bon appétit à celles et ceux qui ne seraient pas encore passés à table. Vingt ans que l'on nous sert la même merde (c'est le cas de le dire concernant Zeliony Slonik dont le budget s’éleva à seulement 200 euros). Des films fauchés devant lesquels, peut-être, certains se ''paluchent'' en attendant le prochain Mondo qui chez eux, provoquera une montée de sève. Le concept est aussi abrutissant que stérile puisque bien évidemment, et malgré la réputation que certains opportunistes aimeraient leur prêter, tout y est faut. Snuff 102 n'a par exemple de Snuff que le titre. Mêmes les ancêtres Face of Death, à les revoir aujourd'hui, nous firent contempler des séquences relativement mal fagotées ! Assayez donc de mettre la main sur l'insupportable 3 Guys and a Hammer pour vous faire une idée de ce qu'est un véritable, un abominable Snuff !!!


Aujourd'hui, c'est un français qui, sans doute plongé dans le coma durant des décennies, croit pouvoir sans doute nous choquer avec sa purge qui mérite à peine d'être située un cran au dessus du lamentable Baise-moi de Virginie Despentes et Coralie Trinh Thi. Souvenez-vous, ce film qui tentait de prouver qu'une actrice pornographique pouvait montrer autre chose que son cul et ses nichons. C'est à dire, un vrai talent d'interprète... Mais le rendez-vous fut manqué et n'amenuisèrent heureusement pas l'incarnation de Marilyn Chambers dans Rage de David Cronenberg ou les différentes apparitions de la craquante Traci Lords dans Cry-Baby et Serial Mother tous deux signés du génial John Waters. J'ai l'air de m'égarer mais comme il n'y a pas grand chose à dire sur Genocidium en dehors du fait que le film du réalisateur français Alexandre David Lejuez a autant d'intérêt que de s'offrir une tranche de foie gras Montauzer pour ensuite aller se faire vomir dans les toilettes. Un type séquestre une jeune femme dans sa cave et en abuse, la force à manger de la viande que l'on soupçonne être d'origine humaine, etc, etc, etc. Rien que de très commun. Le réalisateur ne s'encombre pas de dialogues... ou si peu puisqu'il justifie le sort accordé à la jeune femme en évoquant le fait qu'elle ait osé sortir dehors sans son masque. Ouais, je sais ce que vous vous dites puisque j'ai eu moi aussi, la même pensée...


Majoritairement filmé dans un sépia qui se veut étouffant, Genocidium est dans son genre, l'un des pires rejetons. Tellement chiant et inutile qu'on pourrait presque le diffuser dans l'unique salle de cinéma ''art et essai'' d'un petit village de campagne sans que les vieilles rombières et les paroissiennes du troisième et quatrième âge ne s'en offusquent. Il s'agit ici du second long-métrage d'Alexandre David Lejuez après Drunkenness l'année dernières et toute une série de courts-métrages réalisés entre 2018 et 2021 et dont les affiches sentent l'inspiration de Gaspar Noé sans avoir malheureusement une once de son talent. Il est donc fort recommandé d'offrir cette chose à son pire ennemi ou de se l'accorder personnellement en cas d'insomnies récurrentes. Nous n'évoquerons pas l'interprétation des deux seuls acteurs, Eva Langlet et le réalisateur lui-même, laquelle se situe au niveau de la mise en scène et du scénario (Hein ! Quoi ? Quel scénario?). Bref... poubelle !!!

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...