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mercredi 17 novembre 2021

Apex d'Edward Drake (2021) - ★★☆☆☆☆☆☆☆☆

 


 

Avec Bruce Willis, nous sommes au moins sûrs d'une chose : c'est que cette ancienne star du cinéma d'action ne risque pas de bousculer nos habitudes. Surtout pas avec l'un de ses derniers longs-métrages dans lequel il apparaît en la personne de Thomas Malone, un détenu auquel est offerte l'opportunité de choisir entre la prison à vie et sa participation à un jeu d'un genre très particulier : une chasse à l'homme. On ne s'étonnera pas alors de la direction prise par le projet puisqu'il semble directement se référer au jeu vidéo Apex Legends™ du concepteur Mackey McCandlish développé par Respawn Entertainment et Panic Button Games. Apex d'Edward Drake se déroule dans un futur très proche, si proche même que les quelques rares effets-spéciaux employés dans le film s'avèrent déjà relativement laids. L'action se situe sur une île où quatre hommes et une femme ont payé une forte somme d'argent pour traquer et tuer un gibier humain. Mal leur en prend puisque c'est justement Thomas Malone qu'ils vont devoir chasser. Mais les choses vont se révéler plutôt compliquées pour eux. Surtout que ce dernier, très malin, avant de tenter d'échapper à ses assaillants, a choisi de leur glisser à l'oreille une idée qui très vite germer dans leur esprit : ''Les chasseurs sont-ils autorisés à s’entre-tuer ?''. Notamment confronté à l'acteur Neal McFonough (l'inquiétant Dave Williams de la série Desperate Housewives), Bruce Willis joue les Casper et se cache derrière feuillages et troncs d'arbres et se met à l'abri des caméras la plupart du temps. Une fois encore, l'acteur est employé afin d'attirer un public qui (mal)heureusement n'y croit plus depuis longtemps. Après un Breach en 2020 signé de John Suits de très mauvaise facture et un Cosmic Sin tout aussi désastreux réalisé par Edward Drake, ce dernier a le culot de reprendre, et du service, et son interprète principal pour nous offrir un résultat en totale adéquation avec l'entreprise de destruction que semble être devenue l'utilisation d'un Bruce Willis transformé au fil du temps en interprète aussi inexpressif qu'un pantin de bois...


Au scénario, le réalisateur lui-même, aidé de Corey Large. Ces deux là mêmes qui scénarisèrent ensemble les deux étrons cités plus haut. Autant dire que là aussi, l'amateur d'inepties ne risque pas d'être dérangé dans ses (mauvaises) habitudes. Accompagnés par une brochette d'interprètes aussi talentueux qu'une chèvre dans un concours de chant, les deux acteurs-vedettes viennent cachetonner dans un film mal écrit, mal réalisé et à l'interprétation poussive. Entre une Megan Peta Hill qui dans le rôle de la chasseuse Jeza passe son temps à hurler des ''fuck'' tous les trois-quatre mots (elle disparaîtra heureusement façon cotillons!) et des Corey Large, Lochlyn Munro, Nels Lennarson et Trevor Gretzky dont l'intelligence des dialogues est proportionnelle à leur talent, Apex n'est que le dernier exemple d'une déchéance totale pour un Bruce Willis qui, pour ses fans mais aussi et surtout pour lui, devrait moins tourner et mieux choisir ses rôles, ou pourquoi pas mettre un terme à sa carrière d'acteur. La référence au classique de l'écrivain américain Richard Connell Les Chasses du comte Zaroff ou de certaines de ses adaptations est évidente puisque l'organisatrice de ce jeu de massacre ne s'appelle-t-elle pas West Zaroff ? Mais ne rêvons pas puisque la dite référence s'arrête au porte de son patronyme puisque le reste, c'est à dire la totalité du long-métrage, est bon à jeter au vide-ordure. Non pas que le supplice soit rude au point de stopper la projection au bout d'une demi-heure comme semblent l'avoir fait certains spectateurs, mais il n'est pas idiot d'évoquer le pouvoir hautement sédatif de ce long, trop long-métrage. Les personnages stagnent dans leur carré de verdure, dans des décors d'une banalité affligeante, se lancent à la figure des punchlines tristes à mourir et ne semblent pas savoir où donner de la tête. Si l'on pouvait penser que Bruce Willis ne parviendrait pas à trouver pire que le rôle qu'il incarna dans Cosmic Sin cette même année 2021, c'est désormais chose faite...

 

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