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mercredi 27 octobre 2021

Night Shadows de John 'Bud' Cardos (1984) - ★★★★★★★☆☆☆

 


 

Tiens, un film avec des bouseux et des mutants.. Quoique la différence entre les uns et les autres n'est pas évidente vu le degré de consanguinité dont semblent être affublés les premiers. Heureusement que parmi ces texans vivant au fin fond de l'Amérique profonde se trouve quelques individus pour accueillir nos deux héros, de jeunes citadins. Un shérif et une jolie institutrice qui porte d'ailleurs très bien son prénom puisqu’elle s'appelle Au lit ! Hein ? Quoi ? Ahhhh, d'accord. Holly ! Je m'disais aussi. Et bien tant pis. N'empêche qu'elle est charmante et qu'il est dommage qu'on ne la voit parfois pas davantage que cette bande d'abrutis qui accueillent à la ''texane'' les frères Josh et Mike, les ''invectivant'' avec ce même talent pour la prose et ce même courage de la meute dont témoigne aujourd'hui la racaille des cités françaises. Mais je m'égare. John 'Bud' Cardos ne change absolument pas de braquet et signe après L'horrible Invasion, The Dark et Le jour de la fin des temps une nouvelle petite série B à tendance horrifique mettant en scène des créatures humanoïdes bien des années avant la grande vague d'infectés qui allait déferler vingt ou trente ans plus tard (et ne me rappelez pas qu'avec The Crazies George Romero était déjà passé par là... je le sais bien !). J'irai sans doute allumer une bougie la prochaine fois que je franchirai le seuil d'une église car Ô miracle, Night Shadows aussi connu sous le titre Mutant (bizarrement au singulier d'ailleurs) fonctionne plutôt bien malgré quelques passages relativement creux...


Le récit s'intéresse à de nombreux cas de meurtres et de disparitions dans un patelin dont la dernière mode vestimentaire est la chemise à carreaux et dont les distractions ne semblent malheureusement pas être le point fort. Il faut dire qu'ici, la seule activité autre que celle consistant à agresser les touristes est de jouer au billard ou de passer son temps accoudé au bar afin de s'y enivrer. Il demeure pourtant une autre option permettant, elle, de se remplir les poches : Travailler pour une entreprise voisine qui se charge de clandestinement déverser des produits hautement toxiques dans un large trou situé dans un hangar (!?!). Ce qui pourrait alors expliquer la disparition de plusieurs habitants, ainsi que celle du frère de Josh, ou la découverte de cadavres sécrétant une drôle de substance poisseuse comme le constatera bientôt le médecin légiste du coin. Pauvre shérif, réputé pour être porté sur la boisson, qui demande des renforts mais n'en obtient aucun. Chacun sa merde, en gros. Josh et Au lit ! Pardon, Holly (décidément, je ne m'y ferai pas) vont ensemble mettre à jour les pratiques de cette obscure entreprise et surtout être les victimes d'incessantes attaques de la part de dizaines de zombies/infectés, lesquels étant bien évidemment les villageois disparus. Night Shadows dure environ une heure et quarante minutes (un peu moins qu'un peu plus d'ailleurs) et, faut-il que je vous l'avoue, les soixante-quinze premières ne représentent absolument pas le meilleur du récit. La faute à des séquences qui plombent l'ambiance et le rythme malgré quelques sympathiques passages...


Mais ne nous arrêtons pas simplement sur ce simple constat puisqu'en l'espace de vingt minutes (un peu plus qu'un peu moins cette fois-ci), lors du dernier acte, John 'Bud' Cardos nous assène un final pas tout à fait grandiose mais presque. Pas vraiment au niveau de La nuit des morts-vivants, de Zombie (George Romero) ou du Retour des morts-vivants (Dan O'bannon) mais quand même vachement sympa. La ville toute entière enfin réveillée de sa torpeur se donne rendez-vous aux mêmes endroits pour frénétiquement attaquer Holly (sourire) et Josh. Ce qui donne lieu à quelques courts moments de parfaite réjouissance, telle la séquence se déroulant dans les toilettes de l'école ou plus tard dans un magasin. Si l'attitude des zombies est un peu cheap, les maquillages et les effets-spéciaux à l'ancienne s'avèrent relativement cool. Des zombies encore plus verts que chez Romero. Entre autre choses, le film n'est pas incarné que par des inconnus puisque le rôle de Josh est tenu par Wings Hauser et celui du shérif Will par Bo Hopkins. Quant à la jolie Holly (… !...), elle est interprétée à l'écran par l'actrice Jody Medford dont la toute petite carrière au cinéma débuta l'année précédente en 1983 avec Chained Heat de Paul Nicholas (oui, oui, le film de prison avec Linda Blair et plein de femmes qui se baladent le c[censuré] et les nic[censuré] à l'air) pour malheureusement se terminer avec ce second long-métrage. Quelle tristesse...

 

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