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dimanche 15 août 2021

Le Labyrinthe : La Terre brûlée de Wes Ball (2015) - ★★★★★★★☆☆☆

 



Maintenant que Thomas, Newt et la poignée de survivants qui ont réussi à s'échapper du labyrinthe et à survivre aux attaques des griffeurs sont désormais bien à l'abri de leur nouveau refuge, que peut-on atttendre d'un second volet, d'une suite au brillant Labyrinthe que réalisa une année plus tôt Wes ball. Toujours inspiré de la saga littéraire The Maze Runner de James Dashner, Le Labyrinthe : La Terre brûlée change complètement de décor et convie les spectateurs à un voyage dans des décors post-apocalyptiques les plus saisissants jamais vus sur un écran. Plutôt que de recycler les mêmes idées que dans l'épisode précédent, Wes Ball, qui est toujours aux commandes, apporte avec cette séquelles de nombreuses nouveautés. Absents des radars, les griffeurs sont désormais remplacés par des créatures nettement plus communes du bestiaire fantastique mais néanmoins traitées de manière beaucoup plus convaincantes que dans la majorité des cas. Le Labyrinthe : La Terre brûlée mêle sans gènes ni scrupules science-fiction post-apocalyptique, dystopie, film d'infectés, horreur et épouvante. Pour un résultat tout à fait crédible et parmi ce que l'on a pu voir de mieux. Des attaques zombiesques dignes de 28 jours plus tard et de sa séquelle. Des créatures monstrueuses et véloces tantôt réalisées à l'aide de maquillages, tantôt en images de synthèses. Des décors de désolation, des cités en ruine, un désert à perte de vue, des buildings éventrés, une longue marche sous une écrasante et le risque permanent pour nos héros en fuite d'être rattrapés par le grand méchant de ce second épisode en la personne de Janson qu'interprète l'acteur britanico-irlandais Aidan Gillen...


''je ne suis pas un monstre. Je suis un docteur qui a juré de trouver un vaccin pour l'humanité...''


Changement de décors, donc, pour Le Labyrinthe : La Terre brûlée qui ne cultive de mystère que durant une grosse vingtaine de minutes avant de s'attaquer à l'essentiel du long-métrage : prendre la fuite et pour Thomas et les autres, trouver un groupe de résistants nommé Le Bras Droit que ceux qui en ont entendu parler situent dans les montagnes visibles à l'horizon. Et tout cela en évitant les nombreux pièges comme le manque d'eau, les membres de l'organisation Wicked dont fait partie Janson ou les fondus, ces hommes et ces femmes qui ont été contaminés par la Braise, ce virus particulièrement contaminant qui se transmet d'une simple morsure. Cent-trente minutes de spectacle total, avec de jeunes interprètes et personnages attachants parmi lesquels on retrouve bien évidemment l'acteur Dylan O'Brien dans la peau du héros Thomas, Kaya Scodelario dans celle de Teresa, Thomas Brodie-Sangster dans le rôle de Newt, Ki Hong Lee dans celui de Minho ou le petit nouveau Jacob Lofland qui incarne le personnage de Aris. Un monde forcément plus ouvert que dans le premier épisode mais aussi beaucoup plus inquiétant et dangereux. On y retrouve la solidarité entre nos jeunes personnages mais aussi des individus au comportement nettement plus ambigu. Pourtant, s'il y a une catégorie de spectateurs qui pourra se montrer réticente face à l'adaptation de La terre brûlée de James Dashner par Wes Ball, se sont les fans de la première heure. Ceux du roman. Car en effet, le réalisateur et les scénaristes ont pris de très grandes libertés par rapport à l'ouvrage littéraire. En effet, à titre d'exemples, le portail de téléportation qui doit transporter nos jeunes héros jusqu'à un tunnel rempli de piège à disparu. Tout comme les pièges en question également...


Le réalisateur opte pour une évasion plus classique mais néanmoins efficace. La balle rouillée qui est censée toucher plus tard Thomas à l'épaule disparaît également et remet en question toute une partie du récit qui en découle. Des différences qui ne pourront émouvoir que les lecteurs du roman auquel réalisateur et scénaristes apportent une lecture différente, voire irrespectueuse, mais qui à l'écran n'aura aucun impacts sur ceux qui ne se sont pas encore plongé dans la lecture de La terre brûlée. On retrouve avec plaisir parmi les interprètes l'actrice Lili Taylor (The Addiction d'Abel ferrara, Pecker de John Waters) dans le rôle de la résistante Mary Cooper. Trahissant le roman original, Wes Ball accouche d'un remarquable long-métrage, mélange de plusieurs influences qui touchera grands et petits, visuellement magnifique, dotés d'effets-spéciaux grandiose et réalistes et de séquences d'action parfois anxiogènes. La promesse d'un troisième opus riche en émotions. Mais pour cela, les fans de la franchise cinématographique devront alors attendre trois ans jusqu'en 2018 pour voir leur rêve enfin concrétisé...

 

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