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dimanche 15 août 2021

Escape Game 2 - Le Monde est un piège d'Adam Robitel (2021) - ★★★★☆☆☆☆☆☆

 


 

Donner une suite à un film qui n'apportait pas grand chose au concept de départ, quelle drôle d'idée... Avec sa courte durée et son ouverture digne d'un téléfilm en deux parties résumant le contenu de la première, Escape Game 2 - Le Monde est un piège ne permet d'envisager rien de bon. Plus de deux minutes à reprendre certaines séquences majeures de Escape Game premier du nom, à les faire suivre ensuite par la thérapie de son héroïne en reprenant là encore, des images du premier volet. D'entrée de jeu, cette séquelle pue l'arnaque à plein nez. On pouvait se douter qu'une suite allait très vite être mise en chantier. Deux ans après, le réalisateur Adam Robitel est aidé en cela par les scénaristes Maria Melnik, Will Honley, Daniel Tuch et Oren Uziel qui s'y mettent à quatre pour nous pondre une histoire prenant acte de la fin des événements du premier volet lors desquels furent concernés les deux seuls survivants du premier volet, Zoey Davis (Taylor Russel) et Logan Miller (Ben Miller). Trois hommes, une femme, quatre esprits et huit mains pour un résultat qui n'est vraiment, mais alors, vraiment pas à la hauteur de leur investissement ''intellectuel''. Plus on est de fous, moins l'on réfléchi pourrait devenir l'adage d'une franchise qui risque malheureusement de s'éterniser si le public continue à se ruer en masse dans les salles obscures. Cent-cinquante millions de dollars au box-office pour un budget minime de seulement neuf millions, on peut comprendre que les producteurs aient eu envie de remettre le couvert en ajoutant six millions supplémentaires à cette séquelle.


La réussite et l'assurance ne payant pas forcément, les deux survivants du premier volet sont justement ceux que l'on aurait eu tôt vite fait de ''condamner'' comme étant les plus faibles des six participants et ceux qui par conséquent avaient le moins de chance de s'en sortir. Mais de l'assurance, cette fois-ci, Zoey et Logan en sont pourvus. C'est ainsi que les deux nouveaux amis prennent la décision d'aller à New York où les poussent à se rendre un indice. C'est là-bas qu'ils pensent pouvoir trouver les bureau de Minos, l'agence organisatrice des Escape Games... Après un premier volet qui finissait rapidement par se noyer dans son propre concept, Escape Game 2 - Le Monde est un piège tente une nouvelle fois de remporter le jackpot. Plus courte, cette suite devrait logiquement se révéler aussi plus dynamique. Le principe voulant que Zoey, Logan et leur quatre nouveaux compagnons de jeux soient confrontés à un maximum d'épreuves, il devient donc indispensable d'écourter la durée de chaque séquence. Pour cela, pas d'autre solution que de permettre aux protagonistes d'identifier le plus rapidement possible les indices qui leurs permettront d'échapper aux pièges qui leur seront tendus. Et c'est bien là le principal soucis de Escape Game 2 - Le Monde est un piège. La facilité avec laquelle Zoey et les autres réussissent à trouver chaque indice, réfléchir quant à leur utilisation et ainsi résoudre l'énigme en cours...


La séquence du métro est significative : un sac, une clé, des panneaux publicitaires auxquels il manque des lettres... Puis des poignées, encore le sac, un bout de caoutchouc, et les voilà déjà passés sous une trappe donnant sur un ascenseur les menant droit devant (ou plutôt, dessous) le second piège. La caractérisation est aux abonnés absents et même, peu d'entre eux sont attachants donc, il y a peu de chance pour que leur hypothétique décès touche le cœur des spectateurs... L'un des points les plus noirs du film demeure son approche technique. Car bien que bénéficiant d'un budget plus important que pour le premier volet, on ne peut pas dire que la directrice artistique Cecelia van Straaten (cette fois seule), que le décorateur Edward Thomas ou que le photographe Marc Spicer aient été aussi inspirés que lors du premier épisode. Tout comme le scénario, qui ne repose que sur son principe de base. La résolution des énigmes est à chaque fois menée de telle manière que l'on aurait plutôt tendance à pouffer de rire que de nous inquiéter du sort de chacun. Pas crédible pour un sou, jamais anxiogène, étouffé par une musique signée de Brian Tyler et John Carey qui tente d'intégrer le concept d'urgence, Escape Game 2 - Le Monde est un piège ne mérite vraiment pas le prix d'une place de cinéma... Et, Ô misère, la fin nous promet la venue d'un troisième épisode...

 

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