Ben voilà, fallait s'y
attendre. L'acteur belge Jean-Claude Van Damme dans un film réalisé
par le français David Charhon, fallait s'attendre à ce que le
résultat à l'écran ne soit pas à la hauteur. Encore heureux que
Le dernier mercenaire
ne soit pas sorti en salle. Mon dieu, quelle purge. Il faut vraiment
que le réalisateur ait été aux abois pour se servir comme
référence élogieuse, la réaction du public... américain !!!
Comme source, hein, on a déjà trouvé plus fin... Parce qu'en
réalité, le dernier étron réalisé par David Charhon est sans
doute l'une des pires ''comédies'' de ces cent-vingt dernières
années. Bref, l'une des pires depuis le tout début du
cinématographe. Pire que Brillantissime
de Michèle Laroque, et même, oui, oui, pire encore que Les
Municipaux, trop c'est trop !
que les Chevaliers du Fiel ont osé commettre il y a trois ans en
arrière. Le dernier mercenaire
est encore plus mauvais que Cyprien
et Les Naufragés,
deux autres de ses piteuses réalisations. C'est dire si ce tâcheron
de David Charhon a su repousser très loin les limites de
l'indigence. Ceux qui abhorrent les plate-formes de streaming en
général et Netflix
en particulier vont pouvoir se réjouir et surtout se répandre. Ça
n'est certes pas moi qui me fâcherait cette fois-ci avec ceux qui
vomissent les comédies françaises en faisant des navets qui chaque
année sortent sur grand écran, une généralité...
Et
David Charhon d'en rajouter, de passer la pommade sur son immonde
film en tentant de faire passer Le dernier
mercenaire
pour un blockbuster. En évoquant le fait qu'il ait été sélectionné
au ''Comic con''
de
Paris. Comme si cela pouvait faire de lui, une référence alors que
le film est, je le répète, une véritable purge ! Pourtant,
c'est avec l'espoir d'y retrouver un Jean-Claude Van Damme
s'auto-pariodant volontiers que j'ai perdu deux heures de ma vie, à
me demander ce que lui et les autres interprètes avaient pu
consommer comme substance réprouvée par la loi pour en arriver à
accepter de tourner pour un réalisateur qui n'a de connaissance pour
le métier que le nom. David Charhon est le genre d'individu qui
pousse un genre vers le bas et le fait décliner quand déjà sont
rares ceux qui parviennent à relever le niveau. Dialogues de
demeurés et mise en scène terriblement plate (pour un film qui se
veut une comédie d'action), Le dernier
mercenaire
s'offre un casting intéressant mais qui malheureusement sent très
vite le rance. Imaginez donc sur un même tournage la star belge,
Miou-Miou, Patrick Timsit ou Valérie Kaprisky venus se corrompre aux
côtés d'Eric Judor ou Alban Ivanov, eux-même suivis de près par
une jeune garde pas franchement rigolote en les personnes de Samir
Decazza, Assa Sylla (qui ne semble n'avoir aucun rapport avec
l'humoriste Ahmed Sylla) ou Djimo, ce dernier étant un transfuge du
Jamel Comedy Club...
Le dernier
mercenaire est
d'une lourdeur absolue, renvoyant les bouffonneries de Michael Youn
et de son ancienne équipe de pitres de M6
sur les bancs d'école afin d'y prendre des leçons de singeries de
la part de David Charhon et de ses interprètes. À moins d'être
chargé en protoxyde d'azode durant toute la projection, c'est la
gêne plutôt que les rires qui émerge de situations terriblement
affligeantes puisque stériles en matière d'humour. À titre
d'exemple, Patrick Sébastien (auquel je voue cependant une certaine
admiration) et ses chansons pour bals musette, foires agricoles et
fêtes de fin d'année trop arrosées s'en sortent nettement mieux
que l'hallucinante (parce que pathétique) séquence lors de laquelle
(faute de moyens, par envie d'économiser ou plus simplement par
fainéantise) Alban Ivanov se trimballe une tronche en biais après
que Jean-Claude Van Damme lui ait mis son poing dans la gueule. De
quoi se rendre compte de l'immense vide que représente la scène et
le film dans son ensemble. Une œuvre à laquelle, le réalisateur
encore une fois tente honteusement de raccrocher quelques références
cinématographiques des milliers de fois plus cohérentes et
sympathiques. Que l'on soit fan de l'acteur belge ou des autres, rien
n'y fait. À moins d'avoir mis des billes dans le projet afin d'en
récolter des fruits, à moins d'être de la famille ou un proche du
réalisateur, de l'un de ses techniciens ou de tel ou tel interprète,
je ne vois pas comment on pourrait adouber cette chose infâme qui ne
mériterait au pire, que le vide-ordure ou les chiottes et au mieux,
une indifférence polie. Beurk !
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