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jeudi 22 octobre 2020

Le Fondateur de John Lee Hancock (2016) - ★★★★★★★☆☆☆

 


 

Ray Kroc, ou l’homme qui s’appropria le concept et le nom de ce qui allait devenir LA chaîne de fast-food la plus célèbre de la planète. Mc Donald’s, ce fut tout d’abord le nom de deux frères, propriétaires d’un restaurant de service rapide au concept inédit et surtout novateur qui en 1954 reçoivent la visite de Ray Kroc, un vendeur de mixers à Milk-shakes pas vraiment en veine et qui peine à payer ses factures. C’est parce que Maurice et Richard McDonald ont passé une commande de huit mixers à l’entreprise qui emploie Ray Kroc que ce dernier s’intéresse aux deux hommes et qui après avoir fait le tour de leurs installations leur propose de franchiser le nom Mc Donald’s. À la suite d’un contrat signé entre les deux frères et le vendeur de mixers mais un peu trop rapidement parcouru par Ray Kroc, celui-ci constate que le pourcentage qu’il perçoit est bien trop faible pour lui permettre de faire des profits. Lors d’une rencontre fortuite avec le sous-directeur de la banque qui lui demande des comptes au sujet de ses affaires, l’homme explique à Ray Kroc comment détourner à son avantage les termes du contrat signé avec les frères McDonald et surtout, comment se débarrasser d’eux. « Le fondateur » repose presque entièrement sur cette facette historique de la mythique chaîne de fast-food.

 

MALHEUREUSEMENT « presque entièrement » puisque le long-métrage de John Lee Hancock s’attarde tout d’abord sur la rencontre entre les deux frères et Ray Kroc à San Bernardino lors d’une première partie peu séduisante. En effet, scénario et mise en scène sont éculés et il n’y a guère que l’interprétation de Michael Keaton, et celles de Nick Offerman et John Carroll Lynch pour véritablement retenir l’attention. Aussi lisse qu’un téléfilm à l’attention des familles, « Le Fondateur » a tout du biopic des familles et est donc bien propre sur lui. Le style est plat et cette première heure s’avère donc relativement ennuyeuse. Mais c’était sans compter sur une deuxième partie beaucoup plus riche et éclairant le spectateur sur les intentions réelles d’un Ray Kroc absolument détestable et dont l’attitude est magnifiée par un Michael Keaton tout à fait crédible. Si la reconstitution du milieu et de la fin des années cinquante est parfois parfaitement reconstituée, l’intérêt principal demeure bien entendu la découverte de tout ce qui a pu se tramer derrière l’histoire de McDonald’s. Ray Kroc n’est certes pas un héros ordinaire. On se prêterait facilement à lui lancer quelques injures et quelques crachats au visage s’il vivait encore de nos jours et si l’occasion de le croiser nous était offerte. On oublie finalement très rapidement les défauts de la première moitié du long-métrage tant la seconde s’avère passionnante. « Le fondateur » est une très bonne surprise. L’histoire de l’ambitieux et affreux personnage qui vola un concept et surtout un nom qui aujourd’hui font partie du quotidien de millions de nos semblables...

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