Je sais, je sais... ça
ne fait pas sérieux de parler d'un troisième épisode sans avoir vu
les deux précédents. Mais faut me comprendre, j'ai eu une petite
baisse de régime. Dépression ? Je ne crois pas. Le travail ça
va, les amours aussi. Non, c'est juste qu'après m'être infligé
Sharktopus VS. Pteracuda
et Avalanche Sharks,
j'ai fini par croire qu'il n'y avait plus aucun espoir de trouver la
perle rare. Et puis, est arrivé Sharknado 3 – Oh
Hell No. Là, je me suis
dit que la licence était forcément juteuse et de qualité pour
que des producteurs aient envie d'enfoncer le clou. Oh, j'ai bien
jeté un œil aux quinze-vingt premières minutes du premier volet
mais je n'ai pas eu la force d'aller jusqu'au bout. La faute à Ian
Ziering, vous savez, le pote de Brandon dans la série Beverly
Hills. Mais si, Steve
Sanders, le blond bouclé à la gueule d'ange, immature et pété de
thunes, qui peut compter sur papa en cas de pépin. Le papa, oui...
Vous le faites exprès ? Jed Allan. L'acteur qui interpréta le
rôle du chef du clan des Capwell dans le Soap Opera Santa
Barbara de 1986 à 1993.
Enfin bref, Ian Ziering étant aussi doué dans l'interprétation de
son personnage qu'une baleine a d'aisance dans une baignoire, j'ai
arrêté de me torturer l'esprit en quittant net la projection.
Et
voici que pas plus tard qu'aujourd'hui, je remets le couvert
directement avec le troisième épisode. Toujours avec le même
principal interprète : Ian Ziering. Je vais être clair. Si
vous avez des courses à faire, c'est le moment. Lancez le film et ne
vous occupez de rien. Avec un peu de chance, lorsque vous serez
rentré du supermarché Sharknado 3 – Oh Hell No! sera terminé.
Parce que, que vous ayez la patience ou même le temps de suivre les
nouvelles aventures de Fin Shepard ou non, le résultat sera le même.
Des milliers de requins volants menacent la vie de millions de gens.
Washington (ou ce qu'il en reste) est en alerte. Fin Shepard reprend
donc du service après avoir été honoré, par le Président des
États-Unis d'Amérique, de la Médaille Présidentielle de la
Liberté. Armé donc de sa tronçonneuse et de ton un panel d'armes à
feux, il va donc tenter, en compagnie de ses amis et de sa famille,
de sauver le monde (du moins, toute la côte est des États-Unis).
Le
fruit du hasard veut que chaque fois que je découvre un film de
requin, le dernier soit pire que le précédent. Et Sharknado
3 – Oh Hell No! ne
fait pas exception à la règle. Mon dieu que c'est mauvais. Le fait
même qu'il s'agisse du troisième volet de la série ne prouve donc
en rien que l’œuvre du tâcheron Anthony C. Ferrante soit une
réussite. Déjà, des requins-tornades... enfin bon, passons.
L'interprétation est "juste" pitoyable. Ian Ziering revêt
le visage du héros dont les states semblent rêver depuis toujours.
Une sorte de super-soldat qui montre toute sa bravoure dans des
ralentis plu hilarants encore que les meilleures répliques des
Bronzés.
Et
quel intérêt de revenir sur les effets-spéciaux qui, une fois de
plus paraissent odieusement datés ? Quand au casting, il
s'étoffe de quelques figures bien connues du cinéma et de la
télévision. Le fatigué David Hasselhoff qui porte sur le visage
les marques de l'alcoolisme, Bo Derek étonnamment bien conservée
ainsi que l'acteur comique français Bruno Salomone. Wouaw, quel
casting... … … en réalité, on s'en tape ! Sharknado
3 – Oh Hell No! est
un navet. Comme le furent les deux premiers volets, et,
malheureusement, comme risque de l'être le prochain, prévu pour
l'année prochaine. On en devine déjà le contenu : en effet,
un court passage dans l'espace laisse présager des requins dans
l'espace. De quoi presser le citron encore un peu plus. Mais a-t-il
encore assez de jus à donner ?
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