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jeudi 19 mars 2020

Cabin Fever: Patient Zero de Kaare Andrews (2014) - ★★☆☆☆☆☆☆☆☆



De tous les reboot, de toutes les séquelles ou de tous les remakes possible et imaginables, rares sont les classiques de l'épouvante à avoir connu plus néfaste punition que la saga Cabin Fever. Le premier et meilleur réalisé par Eli Roth fut suivi d'une séquelle en 2009 qui méritait mieux que les critiques négatives dont elle bénéficia. Par contre, le troisième, en forme de préquelle, est une engeance qui défie toute cohérence avec les deux premiers. À dire vrai, Cabin Fever: Patient Zero à tout l'air d'un avant-propos tournant autour du phénomène des infectés (ces pseudo-zombies qui cavalent après leurs proies) plus qu'autour de celui sur lequel s'étaient penchés Eli Roth puis Ti West. Cette daube, on la doit au réalisateur canadien Kaare Andrews auquel on ne doit pas grand chose d'autre à part une poignée de courts-métrages, d'épisodes de séries télévisées et avant ce Cabin Fever du pauvre, d'un unique long-métrage (Altitude, en 2010).

Pour bien comprendre le principe, ce Cabin Fever: Patient Zero est la première partie d'un diptyque dont la suite est sortie deux ans plus tard en 2016 Cabin Fever-The New Outbreak, ce dernier ayant été renommé sous le sobre titre de Cabin Fever), transformant cette œuvre réalisée par Travis Nicholas Zariwny en remake de l'original. Vous suivez ? Maintenant, revenons sur le troisième opus. Si l’œuvre de Kaare Andrews n'est sans doute pas aussi mauvais que le remake éponyme du Jour des Morts-Vivants de George Romero signé Steve Miner (oui, oui, le réalisateur du pourtant réjouissant House en 1986), il n'empêche que le canadien accouche d'un véritable navet qui fait honte à la saga. En comparaison, la séquelle de Ti West est un authentique chef-d’œuvre. C'est pour dire...

Terminée la cabane dans les bois. Fini le lycée de Springfield. Désormais, la saga prend un virage à ciel ouvert dans des proportions jusqu'ici inégalées puisque se déroulant sur une île réputée déserte. C'est là que choisissent Josh, Penny et Dobbs d'attirer leur ami Marcus pour fêter son enterrement de vie de garçon. Le jeune homme doit effectivement épouser une fille de bonne famille le lendemain. Au menu, sexe, alcool et marijuana. Mais ce qu'ils n'avaient pas prévu, c'est la présence d'un laboratoire dans lequel sont menées des recherches sur le patient zéro d'une maladie particulièrement virulente qui s'attaque aux tissus organiques. Virulente et très contagieuse. C'est là qu'opère le docteur Edward. Son patient se prénomme Porter et supporte mal l'idée d'être enfermé et de subir tout un tas d'examens...

Sean Astin incarne le patient zéro du titre. On peut se demander ce qu'est venu foutre ce transfuge de l'excellente saga de Peter Jackson Le Seigneur des Anneaux dans lequel il incarnait le hobbit Sam, compagnon de Frodon Sacquet. Dialogues débiles, effets-gore à peine convenables, interprétation tout juste acceptable, mise en scène plate et décors kitschissimes, Cabin Fever: Patient Zero accumule les tares. Les séquences se déroulant dans le laboratoires sont visuellement repoussantes et rappellent quelque peu ces minables petits films de science-fiction fauchés comme les blés et ayant pour cadre un laboratoire scientifique. Seule chose rassurante : Kaare Andrews a quitté le navire à l'issue de cette véritable catastrophe artistique au profit du réalisateur américain Travis Nicholas Zariwny, lequel sera quatre ans plus tard chargé de sauver les meubles. Y est-il parvenu ? Réponse dans le prochain article...

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