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jeudi 24 janvier 2019

Dead Snow 2: Red vs Dead de Tommy Wirkola (2014) - ★★★★★★★☆☆☆



A la suite de Dead Snow, le cinéaste norvégien Tommy Wirkola traverse l'Atlantique en 2013 pour tourner son premier long-métrage aux États-Unis et en langue anglaise. À travers Hansel et Gretel : Witch Hunters, il imagine la suite des aventures des deux principaux personnages du conte, alors parvenus jusqu'à l'âge adulte. Une idée originale dont le résultat à l'écran sera pourtant copieusement assassinée par la presse (mais un peu moins par le public). Ce sera aussi l'occasion pour le cinéaste de se retrouver face à la broyeuse hollywoodienne. De quoi prendre ses jambes à son cou et repartir vite fait au pays. Soit, la Norvège. Et afin d'y consacrer un second épisode à ses fameux zombies nazis. Toujours aux commandes du scénario aux côtés du fidèle Stig Frode Henrikse et désormais de Vegar Hoel, Tommy Wirkola propose un Dead Snow 2: Red vs Dead bien plus ambitieux, et dont la maîtrise éclate au grand jour alors que sa première incartade dans le domaine se contentait de n'être au final qu'un petit film, drôle, certes, gore, évidemment, mais assez faible en terme d'écriture.

Pour cette séquelle, Tommy Wirkola propose carrément de réécrire l'histoire de Standartenführer (Oberst) Herzog, l'officier du premier Dead Snow, un personnage de fiction dont le cinéaste fait un proche d'Adolf Hitler. Cette fois-ci, il ne s'agit plus pour ce zombie et son armée de mettre la main sur un magot mais de revenir sur un événement ayant eu un rapport avec la défense de la position des navires allemands situés dans les fjords dans le grand nord norvégien en 1942. Le plus gros d'entre eux fut attaqué par l'armée britannique d'après des informations collectées auprès d'espions norvégiens. Humilié, Hitler ordonna à Herzog de massacrer tous les habitants de Talvik, enfants et femmes compris. Mais interceptés lui et ses hommes, l'officier allemand n'eut pas le temps d’exécuter les ordres de son führer. C'est ainsi donc qu'il est décidé désormais d’honorer sa mission, plus de soixante ans plus tard. Mais face à lui se dresse Martin (toujours incarné par l'acteur Vegar Hoel) auquel a été greffé le bras arraché de Herzog (lui-même se verra greffer celui de Martin!), seul survivant du massacre du premier Dead Snow. Aidé par une équipe de chasseurs de zombies américains, il va se lancer dans le vaste projet de monter une armée de zombies afin d'empêcher l'officier nazi de remonter jusqu'à Talvik pour y tuer tous ses habitants...

Désormais, on change radicalement de décor. Finies les montagnes enneigées. Désormais, le film se tourne dans une petite localité norvégienne et n'oppose plus des soldats nazi zombifiés à une poignée d'étudiants en médecine mais à l'unique survivant du premier film. Plus drôle, plus gore (le cinéaste semble notamment fasciné par les éviscérations puisque de toutes les séquences gore, c'est celle que semblent préférer pratiquer les zombies), et donc plus fun, Dead Snow 2: Red vs Dead est un régal pour qui n'a pas trop envie de prendre le film au sérieux. Orjan Gamst fait également toujours partie du casting dans le rôle de l'officier allemand Herzog. Totalement irrévérencieux, et donc absolument jouissif, Dead Snow 2: Red vs Dead ne prend aucun gant avec le caractère de ses nombreuses victimes puisque personnes âgées, enfants et même handicapés (à deux reprises) passent entre les mains de zombies qui écrasent, déchirent, arrachent têtes et membres. On notera la présence du toujours excellent Kristoffer Joner (Next Door, The Wave) dans le rôle d'un zombie plutôt amical puisqu'à la solde de Martin. Un rôle que l'acteur semble prendre à cœur puisque de tous les personnages endossant le costume déliquescent de zombies, le norvégien est celui qui semble le plus crédible. Bien meilleur que le premier Dead Snow, cette séquelle laisse espérer un troisième long-métrage de qualité. En espérant bien entendu que Tommy Wirkola demeure derrière les commandes. Affaire à suivre, donc...

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