Kennedy et Ryan vont se marier dans une semaine. D'ici là, ils décident de se retrouver dans un chalet perdu dans un bois un peu glauque des États-Unis. Le gérant des lieux est lui-même un peu étrange et semble attiré par la jeune femme. Les futurs mariés sont accompagnés par la sœur de Kennedy, sa meilleure amie, le futur témoin de Ryan et un "ami" tout droit sorti de prison. Ce qui devait être une fête commémorant l'enterrement de vie de jeunes gens de Kennedy et Ryan va malheureusement tourner au carnage.
Death Do Us Part est un énième slasher. Le film de Nicholas Humphries n'apporte rien de neuf dans un genre déjà bien trop encombré. Ici, pas de camp de vacances ni de tueur masqué façon Michael Myers ou Jason Voorhees mais des personnages tous aussi ambigus les uns que les autres. De quoi en faire des coupables potentiels. Death Do Us Part n'est pas la pire œuvre du genre mais il faut reconnaitre que certains détails viennent gâter l'ensemble. Comme d'essayer de nous faire croire que le gérant pourrait être celui qui décime le groupe d'amis. Le problème, c'est qu'à trop s'agiter devant la caméra, on se doute que Nicholas Humphries tente de nous égarer en faisant passer ce personnage pour un coupable évident. Sauf que la sauce ne prend pas. Comme l'identité du vrai meurtrier, qui ici devient d'une évidence telle que le reste du film perd de son unique intérêt. Les ficelles employées ici sont tellement maladroites que l'on devine chaque scène avant même qu'elle ne se produise. Death Do Us Part n'est donc définitivement pas l'un des meilleurs représentants du genre, ce qui en réalité ne dérangera personne au vu des innombrables productions réussissant bien mieux que lui à parvenir à leurs fins...
Jan rentre chez lui à bord de sa voiture de collection lorsqu'il entend des gémissement. Collant son visage à la fenêtre de leur chambre, il voit sa femme faire l'amour avec son amant. Perdant totalement la tête, le mari trompé se mue en un tueur implacable et élimine l'amant et l'épouse adultère.Mais alors qu'il tue l'étranger à l'aide d'un petit outil de jardinage, il est dérangé par une jeune femme qui assiste à toute la scène. Poursuivie par Jan, elle est rattrapée puis ramenée jusqu'à la demeure de jan où ce dernier va la séquestrer avant de la violer.
Petit film danois au scénario minuscule, Flaenset est assez étonnant. Parfois bancal et frisant l'amateurisme, il n'en demeure pas moins un bon petit polar sanguinolent. Heini Grünbaum insiste peut-être un peu trop lourdement sur les meurtres, faisant de cet époux, plutôt tranquille, un tueur implacable qui n'aura de cesse d'éliminer tous ceux qui croisent son chemin. Allant même jusqu'à s'en prendre aux flics qui mènent l'enquête. D'ailleurs, à part la jeune témoin du meurtre de l'amant, aucun personnage n'est irréprochable. Entre le flic alcoolique, l'autre qui s'apprête à s'en prendre à la jeune "black" et l'épouse adultère, tous méritent presque leur sort. La violence dont fait preuve Jan (Thomas Bo Larsen) cache sans doute une pulsion jusqu'ici enfouie et que l'adultère dont s'est rendue coupable sa femme laisse s'exprimer. Flaenset est trop grossier pour faire partie des meilleures productions du genre, il reste cependant un petit film sympathique à voir... une fois...
Jan rentre chez lui à bord de sa voiture de collection lorsqu'il entend des gémissement. Collant son visage à la fenêtre de leur chambre, il voit sa femme faire l'amour avec son amant. Perdant totalement la tête, le mari trompé se mue en un tueur implacable et élimine l'amant et l'épouse adultère.Mais alors qu'il tue l'étranger à l'aide d'un petit outil de jardinage, il est dérangé par une jeune femme qui assiste à toute la scène. Poursuivie par Jan, elle est rattrapée puis ramenée jusqu'à la demeure de jan où ce dernier va la séquestrer avant de la violer.
Petit film danois au scénario minuscule, Flaenset est assez étonnant. Parfois bancal et frisant l'amateurisme, il n'en demeure pas moins un bon petit polar sanguinolent. Heini Grünbaum insiste peut-être un peu trop lourdement sur les meurtres, faisant de cet époux, plutôt tranquille, un tueur implacable qui n'aura de cesse d'éliminer tous ceux qui croisent son chemin. Allant même jusqu'à s'en prendre aux flics qui mènent l'enquête. D'ailleurs, à part la jeune témoin du meurtre de l'amant, aucun personnage n'est irréprochable. Entre le flic alcoolique, l'autre qui s'apprête à s'en prendre à la jeune "black" et l'épouse adultère, tous méritent presque leur sort. La violence dont fait preuve Jan (Thomas Bo Larsen) cache sans doute une pulsion jusqu'ici enfouie et que l'adultère dont s'est rendue coupable sa femme laisse s'exprimer. Flaenset est trop grossier pour faire partie des meilleures productions du genre, il reste cependant un petit film sympathique à voir... une fois...
Isabelle et Raphael
partent en bateau pour les cotes méditerranéennes avec à son bord,
Lisa, une jeune femme qu'ils ont pris avec eux en chemin. Alors que
le trio s'éloigne peu à peu de toute civilisation, Raphael et
Isabelle montrent des signes de nervosité. Le premier séduit Lisa
sans même s'en cacher de sa compagnon tandis que cette dernière
refuse de s'alimenter. Les vacances commencent mal, surtout pour Lisa
qui finit par être le « centre d'intérêt » de
l'étrange couple que forme ses hôtes...
Troisième long métrage
du cinéaste Marian Dora, Reise
Nach Agatis a
ceci de particulier qu'il véhicule durant une très grosse partie de
ses soixante-dix sept minutes une aura poétique désuète qui en
font une œuvre vraiment curieuse et parfois même, avouons-le,
plutôt ennuyeuse. Sous un soleil de plomb, ce même astre qui rend
l’idylle de Raphael (Thomas Goersch) et Isabelle (Tatjana Paige
Müller) assez inquiétante, un voile recouvre la pellicule comme une
chape de plomb, isolant encore davantage le trio de la rassurante
civilisation. La mise en scène, plutôt moll, ne s'encombre pas d'un
scénario complexe, ce dernier étant d'ailleurs totalement absent.
Marian Dora se concentre en réalité sur l'insidieux piège qui va
bientôt se refermer sur la jeune Lisa (Janna Lisa Dombrowky).
Plusieurs fois l'on a envie d'arrêter le film tellement
l'accumulation de plans qui font de ce Reise
Nach Agatis,
un très ennuyeux film. Pourtant, quelque chose pousse le spectateur
à aller plus loin. San doute cette grande perversité qui touche ses
protagonistes. Ce jeu de séduction qui révèle une Isabelle,
d'abord réconfortante, plus sadique encore que son compagnon.
Peu
d'effets sanglants dans Reise
Nach Agati,
mais une scène finale qui dérange quand même un peu. Au final, le
film de Marian Dora se révèle être un curieux projet, parfois
envoûtant, souvent chiant, emprunt d'une poésie morbide et de
détails que seul le cinéaste lui-même semble être en mesure de
décoder. A voir.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire