Avant de devenir dans les
années quatre-vingt parmi les plus populaires des humoristes et des
caricaturistes français, Michel Leeb, de son vrai nom Michel Edouard
Nicolas Leeb, rendu célèbre grâce à ses imitations des chinois ou
des africains, a d'abord débuté sa carrière au cinéma. Et pas
dans n'importe quel courant puisqu'il participa effectivement au
tournage de Godefinger ou certaines chattes n'aiment pas le mou
(vous remarquerez toute la finesse qui englobe le titre) de
Jean-Pierre Fougéa, film érotique dont il existerait, paraît-il,
une version hard...
La sublime Anne Parillaud qui à quelques occasions a pu émoustiller
la libido de la gente masculine dans des longs-métrages qui
n'avaient cependant pas pour autre vocation que de présenter un
Alain Delon dans son éternel rôle de flic (Pour la Peau d'un
Flic et Le Battant que l'acteur-producteur
réalisa et interpréta lui-même), a elle aussi tourné dans une
œuvre érotique signée Hubert Frank : Patricia,
un voyage pour l'amour.
Pas de quoi véritablement rougir et plus proche de cinéma de David
Hamilton que des films hardcore qui malheureusement aujourd'hui,
pullulent à la vue de toutes et tous sur la toile.
S'il
n'a pas débuté sa carrière d'acteur dans l'érotisme, notre fameux
Fabrice Luchini national a pourtant par la suite fait une apparition
dans les quatrième aventures de la célèbre Emmanuelle. En effet,
il y joue le rôle d'Oswaldo le magicien. Outre l'actrice Sylvia
Kristel, rendue célèbre pour son interprétation du personnage
éponyme, on peut remarquer à l'écran de ce film érotique, l'une
des grandes et des plus séduisantes actrices porno des années
soixante-dix et quatre-vingt, Marilyn Jess de son vrai nom Dominique
Troyes.
Bon,
elle, est un cas à part. Catherine Ringer ne pouvant être
véritablement considérée comme une actrice à part entière (je
parle évidemment en terme de circuit traditionnel) puisqu'elle est
d'abord connue pour être la chanteuse du célèbre groupe de rock
français Les
Rita Mitsouko.
On l'aura tout de même vue dans son propre rôle en 1987 dans Soigne
ta Droite
de Jean-Luc Godard, mais sa filmographie est pour l'essentiel,
contenue dans le circuit pornographique. Et là, on n'évoque plus
simplement l'érotisme, mais bien le hard. Ceux qui regardaient déjà
Canal Plus à l'époque se souviennent sans doute qu'en 1986, sur le
plateau de Mon Zénith
à Moi,
Michel Denisot avait accueilli la chanteuse ainsi que l'immense Serge
Gainsbourg qui n'était pas réputé pour avoir la langue dans sa
poche et avait notamment traîté Catherine Ringer de pute !
Nous parlions justement du
photographe et réalisateur David Hamilton dont la réputation est
des plus sulfureuse puisqu'accusé d'avoir violé Flavie Flament
(l'animatrice oubliée), lequel tourna plusieurs longs-métrages
érotiques parmi lesquels, Premiers Désirs dans lequel nous pouvions
découvrir la délicieuse Emmanuelle Béart avant que la chirurgie ne
gâche son immense beauté. Au titre du cinéaste, spécialisé dans
les flous artistiques et l'érotisme chiant, d'autres vedettes du
cinéma français firent leur apparition dans plusieurs de ses
longs-métrages. Le regretté Bernard Giraudeau dans Bilitis,
ou bien encore Élisa Servier, Macha Méril, Fanny Bastien, Catherine
Rouvel ou encore Jean Rougerie, tous les cinq aperçus dans Tendres
Cousines. Il n'y a là tout de
même pas de quoi avoir le palpitant qui s'affole. Bien au contraire,
le cinéma de David Hamilton est bien moins scabreux que sa
désastreuse réputation...
Pourquoi
je n'aime pas particulièrement Arielle Dombasle ? Peut-être
parce que l'épouse de Bernard-Henri Levy s'est montrée un peu trop
virulente la fois où, invitée de l'émission 40°
à l'Ombre (veuillez
rectifier si je me trompe), elle a fait part de son mécontentement
lors d'une chronique présentée par une jeune animatrice en maillot
de bain, laquelle fut renvoyée sur le champ par la chaîne !!!
N'oublions-pas tout de même de rappeler que... l'actrice (évitez de
pouffer de rire derrière mon dos, je vous prie) fut l'interprète
des Fruits de la Passion
du cinéaste japonais Shuji Terayama, et dans lequel cette sainte
nitouche se faisait prendre par derrière par le cultissime (et
déjanté) acteur allemand, Klaus Kinski.
Pour
finir, petite émotion personnelle en évoquant la troublante Carole
laure, qui outre sa participation à des œuvres signées de Bertrand
Blier, Denis Amar, Alain Corneau, John Huston, Jean-Pierre Mocky, ou
encore Jean-Charles Tacchella allait apparaître en 1974 dans le très
libre et parfois hallucinant Sweet
Movie
du cinéaste yougoslave Dušan
Makavejev. Hallucinant, et assez choquant dans le sens où le
cinéaste allait passer un cap dans la sexualité déviante en
proposant des thèmes à l'époque, relativement rares, et loin des
débordements actuels. Pipi, caca, vomi... heureusement
contrebalancés par une Carole Laure nue, se recouvrant de chocolat
fondu...
à
suivre... ? Peut-être pas, non.
bonjour c'est possible d'avoir le film avec Anne parillaud Patricia un voyage pour l'amour vous ne me répondez pas répondez moi merci
RépondreSupprimerA "Lefebvre", vous trouverez tout un tas de sites marchands où vous pourrez peut-être trouver votre bonheur ;-)
RépondreSupprimerDeniSot, avec un "s"... Comme elle le lui avait fait remarquer, Gainsbourg n'était vraiment pas le mieux placé pour jouer les "pères la morale" (surtout à cette époque)...
Faute corrigée. Merci ;)
Supprimerje me souviens avoir vu Lucchini en 1974 dans le film de Walerian Borowczyk "les contes immoraux". C'est un film a sketchs et lui joue dans le dernier appelé La Marée.
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