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samedi 10 juin 2017

Aliens, Le Retour de James Cameron (1986)



Perdue dans l'espace, la capsule de survie à l'intérieur de laquelle hiberne Ripley est miraculeusement découverte par un vaisseau de sauvegarde. Extraite de celle-ci, la dernière survivante du Nostromo est rapatriée à bord d'une station spatiale avant d'être interrogée sur les raisons pour lesquelles elle a fait exploser le cargo commercial commandé par le capitaine A.J.Dallas. Les responsable de l'agence Weyland-Yutani ont beaucoup de mal à croire les propos que tient la jeune femme concernant les évènements survenus sur le Nostromo et décident de la déchoir de son statut de pilote d'appareils commerciaux. Ripley apprend notamment qu'elle a passé cinquante-sept ans à dériver dans l'espace à bord de la capsule de survie. Elle apprend également que sur LV-426, la planète sur laquelle elle et son équipage atterrirent après que "Maman" les ait informé de la réception d'un message, vivent des terraformeurs employés par la compagnie Weylanf-Yutani. Ceux-ci y vivent en toute sérénité avec leurs proches. Ripley alerte les responsables de la compagnie mais ces derniers font mine de l'ignorer.

Plus tard, Carter J. Burke, l'un des représentants de la compagnie sonne à la porte de Ripley, accompagné d'un lieutenant de l'armée américaine. Burke et Gorman font part à Ripley de leurs inquiétudes. En effet, on est sans nouvelles des colons basés sur LV-426 et la liaison semble avoir été coupée. Les deux hommes proposent à Ripley de se rendre sur la planète afin d'enquêter sur le mystérieux silence radio. La jeune femme refuse d'abord mais accepte ensuite à la seule condition que le bataillon de marines qu'elle accompagnera sera chargé de détruire les créatures et non pas d'en faire un sujet d'étude.


A bord du vaisseau Sulaco, Tous les membres du nouvel équipage se réveillent d'un long sommeil alors que la planète LV-426 se profile. Lors d'un repas de groupe, Ripley constate que parmi l'équipe se trouve un androïde prénommé Bishop. Ripley se méfie tout d'abord de cette machine qui lui rappelle fortement l'expérience traumatisante vécue à bord du Nostromo en compagnie de l'ancien modèle d'androïde Ash. Ripley est envoyée sur la surface de la planète LV-426 en tant que consultante. Entourée de marines puissamment armés, elle pénètre une base coloniale désolée et sans trace de vie. A part Newt, qu'elle et les marines finissent par dénicher dans une cachette. La gamine est l'unique survivante de la planète et certains signes démontrent que les familles de colons ont été victimes de la même espèce de créature que celle que Ripley et son équipage affrontèrent cinquante-sept ans plus tôt. Des structures métalliques semblent avoir fondu sous l'effet d'un puissant acide. Pire, une salle remplie de facehuggers dont deux sont encore vivants paraît avoir été le théâtre d'expériences...


Aux astronautes spécialistes de l'extraction de minerai de Ridley Scott, James Cameron leur préfère des marines au Q.I frisant celui d'une basse-court.


James Cameron ("Terminator"), pourtant capable de faire preuve de beaucoup de finesse ("Abyss"), n'y va pas par quatre chemins lorsqu'il s'agit de décrire son bataillon de marines. Une bande de gamins écervelés, frénétiquement convaincus par leur supériorité et dont la gente féminine est représentée par un spécimen totalement fasciné par les armes et les répliques cinglantes. C'est autour d'une bande de soldats loin d'imaginer ce qui les attend sur la planète LV-426 que Ripley est jetée en pâture. D'un sérieux et d'une moralité sans équivoque, elle accepte de retourner sur les lieux du cauchemar qui la hante depuis son retour parmi les hommes. Il n'y a guère qu'en la personne de Dwayne Hicks (campé par Michael Biehn, le héros du premier "Terminator") et l'androïde Bishop (Lance Henriksen) que nous pouvons avoir éventuellement confiance, et surtout pas en celle de Carter J. Burke (Paul Reiser) dont le visage ne nous revient pas, et ce, dès sa première apparition. On devine très vite d'où vient le danger hormis celui généré par la présence hostile d'une armada d'aliens belliqueux.


De l'angoisse qui naissait des couloirs tortueux du Nostromo, il ne reste plus grand chose sur la planète LV-426 malgré l'évidente volonté du cinéaste de reproduire cette éprouvante sensation de malaise lors que la visite de cette dernière par l'équipe de Ripley cinquante-sept ans plus tôt. L'arrivée de la jeune Newt sonne comme une bouffée d'air frais dans ce conglomérat de testostérones maniérées que pas même le charme de Ripley ne parvient à faire oublier. Prenant la pause devant la caméra, les insupportables Jenette Goldstein (Vasquez) et William Hope (Gorman) s'exhibent, muscles saillants, comme deux mannequins à l'affut du moindre flash.


Choisissant une voie "grand public", le film de James Cameron n'en demeure pas moins une vraie réussite.


Si l'ambiance ténébreuse n'est ici représentée qu'en de rares occasions, le film de Cameron possède un rythme qui (ne) faisait (pas) défaut dans le film de Ridley Scott. Disons plutôt, que ce dernier est différent et hisse "Aliens, Le Retour" au niveau des meilleurs films d'action. Contrairement au premier, il ne mêle pas l'épouvante à la science-fiction mais cette dernière au film de guerre. La machine est évidemment bien huilée puisque malgré l'énorme présence que représente l'œuvre de Ridley Scott dans les consciences, Cameron réalise une suite du niveau (ou presque) de "Alien, Le Huitième Passager"...

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