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mardi 11 avril 2017

Godzilla III - Kingu Kongu tai Gojira (King Kong contre Godzilla) de Ishirô Honda (1962) - ★★★★★★☆☆☆☆



Crée par le producteur Tomoyuki Tanaka et l'immense maison de production japonaise Tōhō, le monstre japonais Godzilla est de retour pour sa troisième aventure sur le sol japonais. Après avoir laissé la main à Motoyoshi Oda pour le second volet (Le Retour de Godzilla), le cinéaste Ishirô Honda se réapproprie la paternité de la gigantesque créature ayant révolutionné le principe du cinéma de monstres (Kaijū eiga ) dès 1954 avec Godzilla, le premier long-métrage ayant mis en scène ce que l'on évoquera comme étant un dinosaure aux dimensions extraordinaires.
Une fois encore, la thématique du nucléaire est abordée puisque c'est au contact d'un sous-marin nucléaire que la bête est réveillée alors même qu'elle semblait s'être endormie au cœur d'un immense iceberg. Dès lors, la créature n'aura d'autre but que de se diriger vers Tokyo, capitale du Japon, laissant derrière elle, ruines et désolation. Selon sa définition, ce reptile préhistorique intermédiaire Godzillasaurus possède en effet un pouvoir hautement dévastateur puisque grâce à son souffle radioactif, il est en mesure de tout balayer sur son passage.

Face à lui, les scénaristes imposent un autre mythe du cinéma fantastique. Le bien nommé King Kong, immense singe vivant sur l'archipel de Faro. Une île fictive n'ayant apparemment aucun rapport avec celle de Fårö sur laquelle le cinéaste Ingmar Bergman alla s'installer durant une partie de sa carrière. Ne faisant preuve d'aucune originalité en matière d'écriture, les passages montrant la créature qui est apparue pour la première fois au cinéma en 1933 dans l’œuvre de Merian C. Cooper et Ernest B. Schoedsack ne fait que piller des passages entier du King Kong original. On retrouve toute la partie se déroulant sur l'île du singe géant pour lequel, un peuple d'indigène voue un véritable culte. Danse, prosternation, tambours, et une immense barricade censée contenir la créature à l'écart des hommes. S'ensuit la capture du singe qui, après s'être libéré ira se réfugier au sommet d'un building situé à Tokyo avec dans une main, devinez quoi ? Une jeune femme.

Alors que la créature de Ishirô Honda semble se nourrir de radiations, la rendant ainsi pratiquement invulnérable, King Kong, lui, reprend des forces au contact de l'électricité. L'armée n'ayant pas la capacité de contenir les deux créatures qui, comme un fait exprès, semblent se rejoindre vers une zone similaire du Japon, tout est mis en œuvre pour qu'elles se rencontrent et qu'elles se battent entre elles, permettant ainsi aux hommes de s'en débarrasser définitivement.

King Kong contre Godzilla marque une nette différence esthétique par rapport aux deux premiers films consacrés à Godzilla puisque cette fois-ci, le long-métrage est en couleur. Comme on peut le constater, le film est une collaboration américano-japonaise. Il existe d'ailleurs deux versions du film dont l'une propose des stock-shots uniquement visibles dans la version américaine. Des scènes qui d'ailleurs proposent des catastrophes plutôt réussies si l'on tient compte du fait que le film date de 1962. la RKO possédant les droits sur King Kong, la Tōhō les a racheté afin de pouvoir employer le mythe dans ce troisième long-métrage consacré à Godzilla. Un Kaijū qui dans une grande partie du long-métrage se montrera beaucoup plus menaçant durant les combats l'opposant au grand singe. Une donne qui s'inversera puisqu'à la fin, c'est bien King Kong qui remportera la victoire et laissera un répit de deux ans seulement avant de voir réapparaître Godzilla dans Mothra contre Godzilla. Malgrés certains avis mitigés qui considèrent King Kong contre Godzilla comme un nanar, le film est plutôt une bonne surprise. Des maquettes par dizaines qui ne résistent pas aux assauts des deux créatures et des centaines de figurants qui participent à un projet de grande ampleur. King Kong contre Godzilla n'est peut-être pas le meilleur de la série, c'est en tout cas celui qui connut le plus de succès dans son pays d'origine...

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