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samedi 25 mars 2017

Star Trek : Insurrection de Jonathan Frakes (1998) - ★★★★★★☆☆☆☆



Pour cette troisième aventure au cinéma (et la neuvième dans l'univers de Star Trek) du vaisseau Enterprise commandé par le Capitaine Jean-Luc Picard, son équipage et lui vont avoir fort à faire avec les habitants d'une planète habitée par les six-cent vingt deux âmes constituée par le peuple Ba'ku et située dans la zone de Briar Patch du Secteur 441. Au cœur de cette nouvelle intrigue, la Directive Première, mise à mal par un dysfonctionnement des circuits de Data lorsque celui-ci est attaqué par plusieurs membres de l'espèce Son'a qui ont investit la planète. Présent sur Ba'ku depuis quelques temps afin d'étudier sa population, Data allait en effet mettre à jour la présence non-officielle d'un vaisseau Son'a. Contrairement aux inquiétudes du Capitaine Picard, très attaché à la Directive Première malgré certaines de ses prises de position passées, les habitants de Ba'ku possèdent une technologie équivalente à celle de la Fédération mais ont choisi de ne pas s'en servir. La Directive Première n'étant pratiquement plus à l'ordre du jour, le problème de Picard, Data, Worf et du Docteur Crusher, se situe ailleurs.

Car la présence des Son'a sur Ba'ku n'a rien d'innocent. Peuple éminemment soucieux de son apparence, les Son'a, dirigés par leur leader Ahdar Ru'afo (F. Murray Abraham), savent que les Ba'ku cachent un secret qu'ils convoitent : les anneaux de la planète émettent en effet un rayonnement de particules métaphasiques permettant à ses habitants non seulement d'être immortels, mais de rajeunir également. Lorsque le Capitaine Picard et Data, accompagnés par Anij (Donna Murphy), l'une des habitantes de l'un des principaux villages de Ba'ku, mettent à jour la présence d'un vaisseau Son'a au milieu d'un lac, ils comprennent où les envahisseurs veulent en venir. A l'intérieur, un programme holodeck a été mis en route, reconstitution fidèle du village Ba'ku. Les Son'a ont en effet l'intention de déporter les habitants de la planète pour ainsi se l'approprier. Mais Picard n'entend pas laisser Ahdar Ru'afo et son peuple agir ainsi...

Assez malmené par la presse, Star Trek : Insurrection peut se voir comme une version longue et cinématographique d'un épisode inédit de la série télévisée La Nouvelle Génération. Pour le fan pur et dur, c'est surtout l'occasion de découvrir une fois encore sur grand écran (à l'époque, pas d'écran plat de cent-cinquante centimètres de diagonale à la maison) ses personnages et son univers préférés. On est loin, très loin de la surenchère visuelle d'un Star Wars.
Des effets-spéciaux qui ne fatiguent pas la vue mais demeurant d'une qualité appréciable et surtout, très fidèles au modèle d'origine. C'est fin, bien fait, et le film nous fait grâce de la technologie de l'occultation lors de très jolies scènes (la découverte du vaisseau Son'a dans le lac). Beaucoup d'humour, peu d'action, mais des thématiques qui reviennent toujours hanter le cinéma américain. Jonathan Frakes aborde le sujet périlleux de la déportation. On retrouve l'équipe au complet, avec un Data toujours prompt à évoquer sa condition d'androïde, un Worf « honteusement » atteint par la puberté, un Geordi recouvrant la vue grâce au bénéfice apporté par son contact avec les particules métaphasiques, et Picard rajeunissant et impliqué dans une affaire l'opposant aux envahisseurs Son'a et à l'un des représentants de la Fédération, l'Amiral Matthew Dougherty (Anthony Zerbe).


Star Trek : Insurrection nous offre également l'occasion de faire connaissance avec deux nouvelles civilisations : d'un côté, les pacifistes Ba'kus formés d'ancien guerrier exilés sur Ba'ku, et les guerrier Son'a, qui ne sont autre que d'anciens membres de la colonie, chassés du groupe après avoir tenté de rétablir les règles d'antan. Chaque clan ayant établit de nouvelles règles, les seconds, très soucieux de leur apparence finiront par convoiter la planète de leurs anciens semblables comme on le découvre donc dans ce neuvième long-métrage.
Sans doute la simplicité du récit et de la mise en scène a-t-elle participé au rejet d'une partie du public et majoritairement de la presse à l'époque, Star Trek : Insurrection n'est pas le ratage complet que certains voudraient nous faire croire. Il est vrai qu'en son sein, La Nouvelle Génération nous avait offert l'occasion de découvrir de magnifiques épisodes en regard desquels l'intrigue de ce long-métrage peu paraître bien pâle. Sortant dans les salles obscures alors même qu'était diffusée aux États-Unis et en France l'extraordinaire série Deep Space Nine, le film de Jonathan Frakes avait de toute manière peu de chance de faire l'unanimité...

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