Deux milliards d'humains
ont perdu la vie lors d'une apocalypse zombiesque. Alors que la
planète s'est remise lentement de cette tragédie, un parc
d'attraction a été mis à disposition de ceux qui veulent connaître
des sensations fortes. Un safari durant lequel il est possible
d'approcher des morts-vivants et même, pourquoi pas, d'en tuer
certains. Parmi les nouveaux arrivants se trouvent Archer, un
chasseur expérimenté dans le tir à longue distance, Lewis, un
ancien soldat formé au combat, Mélanie, sa fiancée, ou encore
l’énigmatique Sadie qui refuse autant que possible de devoir tirer
sur les zombies.
Malheureusement, pour ces
courageux aventuriers, rien ne va se dérouler comme prévu. En
effet, une faille est découverte dans le système de sécurité de
Rezort. Un ingénieur a beau tenter de remettre un peu d'ordre dans
les fichiers informatiques du réseau, un virus se propage et
provoque la désactivation du système de sécurité mis en place un
peu partout sur le parcours qu'effectuent les voyageurs, ainsi que
sur la base elle-même. C'est le début d'une invasion à laquelle
Lewis, Archer, Sadie, leur guide et les autres vont tenter
d'échapper...
Encore et encore... et
encore. Çà n'en finit plus. On essore un genre jusqu'à la dernière
goutte... de sang. Jusqu'à ce que tous les thèmes soient évoqués.
Quitte à croiser comme ici, plusieurs genres. Car outre le phénomène
zombie, l'intrigue de The Rezort semble avoir été
partiellement inspirée par le Jurassic Park de Steven
Spielberg. Avec beaucoup moins d'ampleur et de moyens cependant, le
cinéaste britannique Steve Barker auquel on doit déjà deux film
centrant en partie leur action sur des zombies (Outpost et
sa suite Outpost : Black Sun respectivement
tournés en 2008 et 2012) signe une honnête série B. Pas de quoi se
pâmer, mais tout de même, on a vu pire.
Pas de dinosaures
magnifiés par le meilleur des artisans en CGI. Des macchabées qui
cavalent, mais pas trop. Des effets-spéciaux moyens, mais là
encore, on a subit plus vilain dans le domaine. Du côté du
scénario, l'intrigue est on ne peut plus basique. The Rezort
manque cruellement de fond. Alors que son géniteur aurait
mieux fait d'approfondir les conséquences du drame ayant mis à mal
la population mondiale, il enferme ses personnages sur une île et
confronte ces « nouveaux riches »à
ceux que l'on ne pourra éventuellement pas s'empêcher de comparer à
ces hordes d'immigrés qui s'installent dans les pays occidentaux et
dont beaucoup aimeraient se débarrasser.
En
fait, tout le plaisir de The Rezort
demeure dans ce safari au pays des « morts qui
marchent ». Qui courent,
pardon. A ce propos, quand reviendra-t-on à cette espèce en
voie d'extinction tellement décharnée qu'il est plus raisonnable
d'imaginer ses représentants rampant plutôt que courant à perdre
leur haleine fétide vers leur festin de cervelle et de tripes ?
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