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mardi 31 mai 2016

Blaxploitation: Black Belt Jones de Robert Clouse (1974)



Toppy doit une forte somme d'argent aux patrons de la pègre locale. Comme il ne peut honorer sa dette, il part exiger les quarante-milles dollars que lui doit Pop Byrd, le propriétaire d'une prestigieuse école d'arts martiaux implantée en ville. Comme le vieil homme refuse de lui payer son dû, Toppy exige qu'il lui remettre les clés de son école. Là encore, Pop Byrd demeure inflexible. Énervé de n'obtenir aucune faveur auprès de ce dernier, Toppy fait appel à quatre de ses amis afin de le convaincre d'abandonner son bien.

De son côté, Pop Byrd peut compter sur le champion de karaté Black Belt Jones pour lui filer un coup de main contre les voyous qui en veulent à son bien. Malheureusement, Black Blet Jones est absent le jour où, une fois encore Toppy débarque chez Pop Byrd afin de le pousser à abandonner l'école. Afin de l'effrayer, il ordonne à l'un de ses hommes de le frapper. Mais un peu trop secoué, Pop Byrd tombe au sol, raide mort. Lors de son enterrement, sa fille Sydney est présente. Bien décidée à se venger de la mort de son père, elle pourra compter sur l'aide de Black Belt Jones avec lequel elle formera un tandem dont le principal objectif sera de faire tomber Toppy et la pègre locale...

En vingt ans de carrière au cinéma, le cinéaste Robert Clouse se fera surtout connaître grâce à deux films dont l'acteur principal sera le karatéka sino-américain, Bruce Lee (Opération Dragon en 1973 et Le Jeu de la Mort en 1977). L'acteur Jim Kelly, que l'on retrouvait déjà dans le premier des deux films interprétés par Bruce Lee est le héros de ce Black Belt Jones tourné pour la Blaxploitation. Cette dernière ayant à peu près exploré tous les genres, c'est cette fois-ci les arts martiaux qui sont dans la ligne de mire de la Blaxploitation. Une œuvre relativement efficace et plaisante à regarder, du moins la plus célèbre tournée par et pour la communauté afro-américaine qui trouve en la personne de Black Belt Jones, un héros à la hauteurs de ceux qui se sont illustrés dans le genre self-défense lorsque les autorités ont d'autres chats à fouetter.

En effet, ici, pas de police. On règle les problèmes « en famille ». Black Belt Jones n'est pas avare en terme de combats. Effectivement, ils sont nombreux, pas toujours efficace, mais il y demeure une progression artistique qui finit par les rendre vraiment plaisantes à voir. Comme si Robert Clouse s'apercevait de la piètre efficacité de certaines, choisissant alors de travailler sérieusement les chorégraphies des suivantes. Comme dans tout bon film de la Blaxploitation, on a droit à une bande-son qui swingue, à des acteurs blacks du bon et du mauvais côté de la barrière. De belles coupes afro dont la médaille d'or revient à l'acteur principal Jim Kelly.

A ses côtés, on retrouve l'actrice Gloria Hendry qui jusqu'à maintenant n'a joué que dans une petite dizaine de longs-métrages, et surtout l'acteur Scatman Crothers qui s'est surtout distingué dans le film de Stanley Kubrick, Shining. C'est lui en effet qui y interprète le rôle de Dick Hallorann. Black Belt Jones ne ménage donc pas ses effets en matière de combats, mais également en matière d'humour puisque cet aspect est largement représenté lors des bagarres avec parfois, l'impression d'assister à des chorégraphies dignes de Bud Spencer et Terence Hill. Quand à celle située à la fin du film et qui montre le tandem Black Belt Jone et Sydney se battre contre une dizaine d'individus dans une station de lavage, elle est irrésistiblement drôle. On passe donc forcément un très agréable moment...


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