Starsky et Hutch :
L’un est blond, l’autre brun.
L’un est plutôt calme et réservé, l’autre extraverti. Ces deux flics au
caractère bien trempé n’ont, malgré leur apparente désinvolture, aucun conseil
à recevoir de leur entourage professionnel. Intègres et à la moralité sans
faille, ils ne semblent avoir comme faiblesse que les quelques femmes qui vont,
souvent pour une très courte durée, partager leur existence. Ces dernières sont
victimes d’un tueur qui par vengeance les élimine (Amour quand tu nous tiens), Ou sont
d’une jalousie maladive (Quel charme).
Starsky (Paul Michael Glaser) est le propriétaire d’une très belle Ford Gran Torino à laquelle il
tient plus que tout. Celle de Hutch (David Soul) et une épave et reflète bien le
désintéressement de son propriétaire.
Les deux flics
travaillent sous les ordres du Capitaine Dobey (Bernie Hamilton), un bon gros type qui aime les
hamburgers et les sandwichs bien gras. Ils peuvent compter sur l’aide de leur
ami Huggy (Antonio Fargas), propriétaire du bar « Les Bons Tuyaux » et accessoirement
indicateur des deux policiers.
La série
comprend quatre saisons et comptabilise ainsi quatre-vingt-douze épisodes. On y
croise des « guest » célèbres comme « l’immolé » Richard
Lynch, dans trois épisodes dont le tout premier de la série et surtout le très
marquant Quadrature qui épouse les
formes du genre Epouvante. Robert Loggia dans deux épisodes dont Tant va la Cruche à l’eau ou encore
Melanie Griffith, John Caradine, Dee Wallace, et John Saxon pour l’excellent Vampirisme.
Starsky et
Hutch demeure encore aujourd’hui un classique en matière de série policière
américaine et à même droit à une
adaptation cinématographique malheureusement peu flatteuse qui n’a pas su
mettre en image ce qui faisait la personnalité de nos deux héros. Le film en effet
fait passer les deux policiers pour de fieffés crétins, ce qui n’était pas le
cas de la série qui réussissait à faire la part des choses entre l’humour
enfantin des deux personnages et leur capacité à assumer leur rôle de flics…
Cosmos 1999 :
Producteur d’une
dizaine de séries télévisées, le britannique Gerry Anderson est surtout connu
pour avoir produit trois des plus illustres d’entre elles dans les années
60/70. La première mettait en scène des marionnettes et est connue chez nous
sous le titre Les Sentinelles de l’Air.
Quatre années plus tard sort UFO, Alerte
dans l’Espace qui se trouve être la série à l’origine de celle qui nous intéresse
ici, Cosmos 1999.
Cosmos 1999 demeure encore aujourd’hui
comme une œuvre phare de la science-fiction même si elle est, avouons-le,
plutôt kitsch.
L’homme semble
avoir trouvé le moyen de pallier à la prolifération des déchets nucléaires sur
notre planète en les stockant sur la Lune. La base lunaire Alpha déjà installée
non loin de l’entrepôt accueillant les déchets va cependant connaître un sort
peu enviable : une explosion provoque la désorbitation de la Lune et les
311 occupants de la base vont ainsi errer dans le cosmos et devoir faire face à
d’innombrables dangers.
Cosmos 1999, c’est tout d’abord un
trio de personnages principaux attachants campés par les excellents Martin
Landau et Barbara Bain (qui à l’époque étaient en couple) ainsi que Barry
Morse. Un commandant, un docteur et un professeur qui vont avoir fort à faire
durant les deux saisons et les 48 épisodes que dure la série. L’un des points
essentiels de Cosmos 1999 est l’aspect clairement philosophique de toute une
partie des épisodes. En effet, il n’est pas rare de croiser des personnages « new
age » dans des décors qui le sont tout autant avec, en point de mire, des
réflexions sur l’existence même de la vie. La première saison reste la
meilleure des deux, la seconde incluant le personnage de Maya, un « métamorphe »
capable de changer de forme à sa guise. Cosmos 1999 finit à la longue par
devenir relativement redondant dans le traitement des sujets. Il arrive même
parfois que deux épisodes soient pratiquement identiques. C’est à se demander
si les scénaristes qui œuvraient sur la série n’avaient pas des soucis d’inspiration…
Revoir Cosmos 1999 aujourd’hui est réjouissant. Si les effets-spéciaux paraissent
logiquement dépassés en regard du spectacle auquel on assiste aujourd’hui, un
certain attachement aux personnages et à l’environnement tout aussi inquiétant
que merveilleux cultivent l’intérêt pour cette fantastique série de
science-fiction…
alors, jeune j'ai vu les "stasky et hutch" tous les samedis aprem =D
RépondreSupprimerje crois que j'aimais assez cette serie , puis ya qques temps j'ai revu un episode sur une chaine tnt (ou un truc dans le genre) et j'avais trouvé ca ..."vieux".... pourtant je suis assez fan des rediff des "rues de san francisco" ou des "robert dacier" qui me semblent moins mal vieillis
je ne sais pas si c'est le coté vestimentaire chamarré qui ringardise un peu la chose par rapport a des series ou le costume -cravate restent classiques
les acteurs quant a eux restent egaux a eux-meme dans l'humour et la nonchalance et ca ,c'est le coté sympa
cosmos 1999 ,j'ai un vague souvenir =D ,mais j'adorais les "thunderbirds" !!!!!! inclassable serie culte
Cet article va devenir culte... juste parce que tu y as laissé un mot... Concernant S&H, je te conseille de revoir des épisodes tels que "Quadrature" ou encore "La Corve" pour te rendre compte que certains n'ont pas vieilli ;)
Supprimerje vais me regarder ca un jour alors =D
RépondreSupprimersinon dans les scoop je t'annonce que nous avons vu les "pusher" et qu'on va regarder la 2e partie de "it" (de stephen king enfin de wallace) le premier( pusher) c'est ...wouaaahhhhh ...immoral et bien fichu ,le deuxieme (it) c'est comment dire ...je crois que je vais attendre la fin pour te dire que les effets speciaux sont a revoir ,que deja que j'aimais pas les clowns la ,ca va devenir mon ennemi juré et que "viens flotter avec moi" sera mon epitaphe hu hu hu
article plus que culte ,vu que je te laisse un autre commentaire !tu peux etre joie ahahah
bisous mon lolodelabastoutenbas
Question Pusher, tu demandais les préférences : en ce qui me concerne, je dirai en premier, "Pusher 3 : L'ange de la mort", puis le deuxième "Du sang sur les mains" et enfin "Pusher".
RépondreSupprimerpouet pouet pouet , voila film terminé ....j'allais dire ENFIN terminé
RépondreSupprimeralors :effets speciaux bof bof (on dirait un truc des années 70), jeux des acteurs a chier (toujours un effet 70ies) je ne parle pas du scenario hein...on fera l'impasse la dessus =D
la premiere partie est limite ,mais la deuxieme est franchement tirée par les cheveux
le pire c'est que ce dividi est a nous , je n'aurai pas la joie de le rendre a la mediatheque pfffffff
bref je vais aller m'ecouter une merde musicale histoire de m'en remettre hu hu hu
Fred j'aime bien lire tes merdes, cela me donne toujours envie d'aller chier un coup ! Merci Bernard !
RépondreSupprimerDavid Bain.
Tiens, tiens, un anonyme qui signe de son nom (pseudo?), c'est pas commun...
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