Allez, une fois n'est pas coutume, pour le 300ème article de Cinémart, un coup de gueule !!!
Non, non, non, ça n'est
pas parce que j'ai lu quelques critiques venant soit disant de
professionnels que j'ai décidé d'écrire quelques mots sur ce film
du belge Fabrice du Welz. Non, non ! C'est bien parce que
j'adore son cinéma. Du moins, le seul film que j'ai vu depuis le
début de sa carrière, le déjà cultissime Calvaire.
Et puis, après avoir lu le synopsis de son dernier bébé, Alléluia,
qui s'inspire d'un fait divers aussi authentiquement vrai que
passionnant, j'ai vraiment envie de penser que chacune mérite que
l'on soit objectif.
Bon,
les spectateurs ont l'air d'avoir aimé, ce qui est plutôt une bonne
nouvelle. Je veux parler de Colt45,
bien sur. Un film qui dénote dans la courte œuvre du cinéaste mais
qui, pourtant, mérite bien que l'on s'y attarde. Comme son nom
l'indique, il s'agit d'un film policier, d'un thriller FRANCAIS. Un
excellent thriller français.
Un
essai manqué pour un certain Pierre Dedral, qui écrit là pour le
site À Voir, À
Lire
(qui prouve avec cette critique qu'on y trouve aussi bien À Manger
qu’À Vomir). Le film rabâche quelques vieilles formules ?
Oui et alors ? Mais laquelle de ces vielles œuvres dont il
pioche quelques bonnes idées ne s'est elle jamais inspirée
elle-même d'un classique plus vieux encore ?
Pour
Le Parisien, Colt45
est un pétard mouillé. Des séquences stéréotypées, qui ôtent
leur crédibilité aux personnages. Monsieur Alain Grasset, le film
de Fabrice du Welz est une fiction. Et si l'on regarde par là, alors
citons les films policiers venus des states et garnis de scènes
improbables. Comme ces gargantuesques bagarres desquelles les héros
se relèvent toujours, presque sans boiter, avec seulement quelques
égratignures. Que reste-t-il de crédibilité dans tout ça ?
Du Welz fait dans la caricature ? A quel moment a-t-il affirmé
vouloir approcher au plus près de la vérité la fonction de ces
forces de l'ordre ? On s'en fiche, non ? Un peu tout de
même, non ?
Quand
à Télérama, ce vieux garçon bouffi qui branle son minuscule pénis
tout en tournant les pages des anciens numéros de
« La Vie Catholique »,
le pauvre s'est ennuyé. Tiens, prends un mouchoir et vas t'essuyer
les yeux. Le type s'est probablement trompé de salle ce jour-là.
Faut vraiment avoir été en manque de sommeil deux ou trois jours
d'affilée avant la projection pour avoir bayé aux corneilles devant
le film du belge. Peut-être a-t-on attendu un petit quart d'heure
avant que le récit ne prenne véritablement son envol, mais ensuite,
Fabrice du Welz parvient justement à conserver un rythme et une
attention qui ne descend pas avant le générique de fin.
Même
si Colt45 ne
peut s'enorgueillir de faire partie des dix ou vingt meilleurs
thrillers de l'histoire du cinéma, il reste un film très efficace,
solidement interprété par Gérard Lanvin, Joey Starr (qui
contrairement à ce que j'ai lu je ne sais plus où n'ont pas été
réunis ici, puisqu'on ne les aperçoit jamais ensemble) et surtout
le jeune Ymanol Perset qui campe un armurier et instructeur de tir
victime d'une machination qui va avoir des conséquences sur lui mais
aussi sur ceux qui l'entourent et le protègent. Un rôle que
l'acteur interprète de manière admirable. Comparé à Mr73,
puisque certains s'y amusent, Colt45
est presque aussi sombre, peut-être moins désespéré, mais sans
doute, jamais ennuyeux. Non, non, non...
c'est simple ! moi je me suis régalé ! prenant et enervant comme j aime ces polars à la française.Alors c'est vrai que même son réalisateur ne veut pas en entendre parler ( final cut je ne sais pas, producteur ? affiche ? ) .
RépondreSupprimerTous les acteurs sont bons, en particulier le jeune qui tient ce film a bout de bras.