Bienvenue sur Cinémart. Ici, vous trouverez des articles consacrés au cinéma et rien qu'au cinéma. Il y en a pour tous les goûts. N'hésitez pas à faire des remarques positives ou non car je cherche sans cesse à améliorer le blog pour votre confort visuel. A bientôt...

Labels


mardi 23 décembre 2014

Trois Films Sinon Rien: Noir Comme le Souvenir de Jean-Pierre Mocky (1995), Das letzte Schweigen de Baran bo Odar (2010), Un Assassin Qui Passe de Michel Vianey (1980)



Au programme, un thriller signé Mocky, un policier allemand, et un serial killer français...

La petite Garance est attirée par un clown dans un fourré, persuadée que son père a l'intention de lui faire une surprise. La gamine a en réalité été enlevée et la seule témoin de cette scène est l'une de ses camarades, qui, jalouse de voir que Garance a osé porter la même robe qu'elle, va se taire.
Dix-sept ans jour pour jour, c'est l'anniversaire de la disparition de Garance pour sa mère Caroline qui n'a toujours pas accepté la réalité de faits. Elle et Chris ont depuis divorcé, ce dernier ayant plongé dans l'alcool, persuadé de voir pas fait ce qu'il fallait pour sauver leur fille. C'est ce jour très précis qu'un curieux événement se produit. Dix-sept ans plus tard, tout semble vouloir rappeler à Caroline le terrible événement qui s'est produit des années en arrière. De plus, des meurtres sont commis au village. Tous ceux qui sont liés de près ou de loin au drame sont éliminés les uns après les autres.
Sabine Azéma, Jane Birkin, Benoit Régent, Jean-François Stévenin et Matthis Habich sont les principaux acteurs et actrice de Noir Comme le Souvenir, une œuvre signée par Jean-Pierre Mocky. Un thriller dans la plus pure tradition qui souffre de l’éternel manque de moyens du cinéaste. Si l'ambiance toute particulière de l’œuvre donne réellement envie de connaître le dénouement de l'histoire, le rythme mollasson que lui insuffle Mocky ruine quelque peu le potentiel de cette histoire de vengeance...

Été 86. Peer Sommer et Timo Friedrich roulent sur une route de campagne lorsqu'ils croisent la route d'une gamine de onze ans à vélà. Ne pouvant refréner ses pulsions, Peer rattrape la fillette, la viole et la tue dans un champs de blé, tout ça sous le regard horrifié de Timo. Bouleversé, ce dernier décide de quitter la région et de changer d'existence. Vingt-trois ans plus tard, jour pour jour et alors que le coupable n'a jamais été arrêté, une jeune fille disparaît dans les mêmes circonstances et sur le lieu même où la première victime à été retrouvée morte.
Voici donc comment débute Das letzte Schweigen, un thriller allemand signé Baran Bo Odar. En réalité, sans doute l'un des meilleurs films policiers de ces dix dernières années. Le cinéaste ne se contente pas simplement de « mener » l'enquête sur les deux meurtres mais met en parallèle la tragédie qui touche les deux familles, celle qui empoisonne l'existence du flic chargé de l'enquête, ainsi que les remords qui pourrissent la vie de Timo (l'excellent Wotan Wilke Mörhing). Das letzte Schweigen est un petit bijou, merveilleusement bien construit, et qui, en l'espace de deux heures seulement parvient à construire un scénario implacable, cohérent et magnifiquement interprété.

On reconnaîtra une certaine mollesse, qui ne nuit fort heureusement pas à l’intérêt général du film. Chaque acteur est à sa place et la mise en scène, sobre, n'exploite aucune technique de surenchère pour attirer son public. Il était une fois un meurtre est donc un excellent thriller qui s'attarde de manière plutôt réaliste sur un fait-divers sordide. Une très belle surprise...



Une série de meurtres est perpétrée à Paris. Ravic est chargé de l'enquête mais n'a pas encore mis la main sur le tueur qui s'en prend exclusivement aux jeunes femmes brunes. Le responsable de cette série de meurtre, c'est Jacques, un petit employé de banque qui vit seul dans un minuscule appartement et qui en secret, est amoureux de Pauline, une actrice célèbre, et inaccessible. Un Assassin qui Passe est l'une des rares excursions du cinéma français de l'époque dans le domaine du « serial killer ». Produit la même année que l'inusable classique de William Lustig Maniac, le film de Michel Vianey partait déjà avec un sérieux handicape et n'avait pas la moindre chance de lui faire de l'ombre. L’œuvre du français manque un peu trop de vigueur et de dialogues radicaux pour vraiment marquer les esprits.
Pas assez dur dans son propos, le film figure un personnage que la solitude a transformé en un monstre froid et sans émotions. La solitude, et même la peur des femme que l'inaccessibilité de celle qu'il aime accentue davantage. Face à lui, un flic cynique épaulé par un inspecteur au tempérament soupçonneux. Les meurtres sont d'une tristesse à pleurer. La faute à une mise en scène léthargique et à au visible détachement des acteurs qui semblent ne pas y croire.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...