Alain partage sa vie
entre son épouse France, leurs deux filles, et Iliana, sa maîtresse.
Lorsque Nathalie, la plus jeune des deux enfants du couple, découvre
que son père trompe sa femme, la jeune fille passe un pacte avec le
Diable pour remédier à cela. Alors que la famille doit bientôt
quitter l'appartement dans lequel elle vit, Nathalie fait la
connaissance de Greg, jeune musicien noir avec lequel elle joue au
Loto. Par miracle, ils gagnent ensemble une coquette somme d'argent.
Greg va pouvoir enfin acheter le cabaret de ses rêves et Nathalie
régler les problèmes qui règnent au sein de sa famille.
Film de cinéma réalisé
par André Farwagi, Thank You Satan ressemble davantage
à un téléfilm français à petit budget. Malgré l'idée de
départ, plutôt intéressante, l’œuvre de Farwagi est assez
médiocre. Pierre Chesnais, qui campe souvent des êtres effacés
donne une fois de plus la voix à un personnage insignifiant, et qui
malheureusement n'est épaulé que par une pléiade d'acteurs au
talent plus que discutable. Marie Fugain donne dans l'interprétation
façon « AB Productions ». Bernard Le Coq ne fait que
deux très brèves apparitions, Carole Laure, malgré son charme
n'arrive pas à faire décoller cette histoire d'adultère dont on
finit par se ficher des implications familiales. Quand à Eric Blanc,
dont on n'a plus de nouvelles depuis des années, il fait ce qu'il
peut dans une profession qui n'est de toute façon pas la sienne.
Thank You Satan est
donc un (télé)film sans véritable consistance qui tentera
vainement de combler une dernière partie de soirée. Et encore...
Tim et sa mère sont
enlevés par un chauffeur de taxi alors même qu'ils rentrent chez
eux. Sarah, la mère, est tuée tandis que Tim attend effrayé à
l'intérieur du véhicule de leur kidnappeur. Dès lors, Bob, le
chauffeur de taxi, va faire du jeune enfant son prisonnier, lui
énumérant la liste de ce qu'il devra faire et ne pas faire s'il
veut vivre dans un semblant de confort. Tim découvre que celui qui a
tué sa mère et la attaché à une chaîne est un tueur en série
extrêmement dangereux qui s'en prend exclusivement aux femmes.
Chained est
un film signé Jennifer Chambers Lynch. Et si le nom de Lynch est
célèbre, c'est bien grâce à son papa qui œuvre lui-même dans le
cinéma avec un brio inégalé. Alors, qu'en est-il de ce Chained
principalement interprété par l'immense Vincent D'Onofrio ?
Exit le policier sensible cultivé et intelligent de la série
New-York Section Criminelle. Ici, D'Onofrio est un
dingue marqué par une enfance qui l'a traumatisé pour le restant de
ses jours. Une croissance qui nous est divulguée à travers des
flashs pas toujours très clairs mais qui en disent long sur
l'épreuve qu'à du être la vie familiale de Bob enfant.
L'acceptation du jeune Tim ( Evan Bird, puis Eamon Farren) quand au
sort qui lui est réservé peu dans un premier temps laisser
perplexe. Est-ce la peur de finir comme maman qui pousse le gamin à
se taire et accepter son sort ? Toujours est-il que le film
repose entièrement sur les rapports que vont entretenir Bob et
l'enfant. Un enfant qui va grandir et être éduqué à la manière
du tueur en série. Dès le départ, on ressent un certain effroi
devant les exactions perpétrées par Bob devant le regard de cet
enfant encore innocent. Chained est
original, parfois saisissant, mais souffre d'un défaut récurrent
qui nuit sensiblement à l’intérêt général de l’œuvre :
la pauvreté de son scénario. Basique et sans réelle évolution, il
crée un ennui vite perceptible et qui ne libère le spectateur de
son emprise qu'en de très rares occasions. Et c'est bien dommage car
l'on aurait aimé pouvoir davantage arracher les accoudoirs de nos
fauteuils devant ce portrait sinistre et inquiétant d'une éducation
déviante...
D'Onofrio offre une interprétation curieuse, mélange d'immaturité, de violence renfrognée et de menace permanente.
D'Onofrio offre une interprétation curieuse, mélange d'immaturité, de violence renfrognée et de menace permanente.
Esther
Woodhouse sort de sa séance d'échographie rassurée. Le bébé va
bien et devrait naître dans deux semaines environ. Sauf que la jeune
femme tombe sur un dingue qui l'assomme en pleine rue avant de la
frapper violemment au ventre. Esther survit, pas son bébé. Dans sa
chambre d’hôpital où elle vient de reprendre conscience,
infirmière, médecins, policiers et conseillers se succèdent à son
chevet. Lorsque la jeune femme retourne chez elle, c'est pour
retrouver son appartement. Aussi qu'elle l'avait laissé, Esther n'a
pas de famille. Pas de proches non plus, à part sa petite amie. Sur
les conseilles d'une femme qui lui a rendu visite à l’hôpital,
elle participe à un groupe de soutien pour mères en deuil. Là,
elle fait la connaissance de Melanie qui, elle-même, perdu son fils
et son époux dans un accident de voiture.
Drôle
de film que ce Proxy
signé Zack Parker. Curieux, oui, mais l’œuvre est tout d'abord
une véritable claque. Parce qu'il aborde des sujets aussi divers que
le deuil après la mort d'un proche, la folie, et surtout, oui
surtout, ce besoin qu'ont certains de se sentir aimés, reconnus et
pourquoi pas, célèbres. Le film démarre par une quelconque scène
d'échographie, précédent une autre, particulièrement violente et
inattendue. Le film se décompose en deux parties. Comme si une
seconde histoire prenait le relais de la première. Deux récits qui
s'entrecroisent et mettent en parallèle le difficile vécu de deux
jeunes femmes en réalité mal dans leur peau. Parker filme son œuvre
de différentes façons. Il y a un aspect réaliste quand aux scènes
filmées à l’hôpital. D'un autre point de vue, certains passages
outrageusement filmés au ralenti apportent un semblant de poésie à
l'horreur des faits. Quelques scènes interrogent quand à leur
utilité, mais rassurez-vous, leur explication se trouvent au terme
d'une œuvre pour le moins éprouvante...
Paul est photographe de presse. Il aime les belles sapes et arbore une longue chevelure brune. Plus malin que ses homologues, il parvient à prendre LA photo qui va faire la différence. Mais tout n'est pas rose dans l'existence de Paul. Son père est très malade. Heureusement pour lui, il peut compter sur une infirmière, laquelle Paul commence à fréquenter. Mais la vie bien réglée du photographe va un soir être anéantie par l'agression dont il va être victime. Volé, passé à tabac, lacéré, humilié et castré, il va peu à peu perdre pied.
L'irlandais Brendan Mudowney filme une ville de Dublin assez sinistre. Les regards, le bruit et la vie nocturne en font une cité menaçante. Savage décrit avec méticulosité la descente aux enfers d'un homme qui n'a rien demandé. La sinueuse transformation du personnage campé par Darren Healy commence par le rasage du crâne, s'identifiant ainsi instantanément à ceux qui l'on agressé. Pensant sans doute se fondre dans la foule, il réalise que cette modification corporelle n'aboutit à rien. Comme le soulignent les différentes phases de l’œuvre, la peur laisse la place à la colère, elle-même se laissant succéder par la vengeance. C'est pour Paul un périple terrifiant dans le monde de la violence urbaine. Et pour cela, il va faire le ménage autour de lui. On ne le voit plus rendre visite à son père et abandonne la relation qu'il vient de commencer avec l'infirmière. Il s'entraîne à se protéger des agressions, prends des stéroïdes et surtout, achète un couteau. C'est ainsi que Brendan Mudowney va décomposer son film. Pas simplement en nous mettant face à la vengeance d'un individu contre ses agresseurs mais en nous exposant les différents paliers qui mènent jusqu'à elle. Savage sort des sentiers battus et s'écarte donc avec brio des sempiternels "rape & revenge"...
Un américain et sa nouvelle compagne et future épouse font le voyage jusqu'en Colombie pour ramener la fille du premier au pays afin qu'elle participe au mariage à venir. Accompagnés d'un autre couple, le groupe roule en voiture et doit faire face à une féroce tempête avant de tomber dans un fossé. Forcés de reprendre la route à pieds et perdu au milieu d'une forêt, ils tombent sur une vieille bâtisse auparavant reconvertie en auberge tenue par un vieil homme visiblement peu enclin à le inviter à entrer se protéger de la tempête.
Voici comment démarre ce Gallows Hill qui nous vient tout droit d'Espagne. Pondu par un certain Victor Garcia dont ce n'est pas le premier film du genre, l’œuvre s'inscrit dans une catégorie que l'on peut juger de particulièrement encombrée. Celui de la possession. Ici, une fillette est retrouvée enfermée dans la cave. Pour commencer, tout porte à croire qu'elle est la victime d'un vieux pervers, en la personne du vieil homme avant de très rapidement nous expliquer les raisons de son isolements. Des Gallows Hil, on en a déjà vu des dizaines. Celui-ci ne se différencie malheureusement pas du lot. Pourtant, et surtout lorsque l'on connait la filmographie de Victor Garcia, ce titre là se laisse regarder sans déplaisir. On est encore loin du chef-d’œuvre mais quelques passages valent le coup d’œil et l'ambiance est relativement bien rendue. Disons que l’œuvre du cinéaste comblera une soirée, une seule, et si possible orageuse...
L'irlandais Brendan Mudowney filme une ville de Dublin assez sinistre. Les regards, le bruit et la vie nocturne en font une cité menaçante. Savage décrit avec méticulosité la descente aux enfers d'un homme qui n'a rien demandé. La sinueuse transformation du personnage campé par Darren Healy commence par le rasage du crâne, s'identifiant ainsi instantanément à ceux qui l'on agressé. Pensant sans doute se fondre dans la foule, il réalise que cette modification corporelle n'aboutit à rien. Comme le soulignent les différentes phases de l’œuvre, la peur laisse la place à la colère, elle-même se laissant succéder par la vengeance. C'est pour Paul un périple terrifiant dans le monde de la violence urbaine. Et pour cela, il va faire le ménage autour de lui. On ne le voit plus rendre visite à son père et abandonne la relation qu'il vient de commencer avec l'infirmière. Il s'entraîne à se protéger des agressions, prends des stéroïdes et surtout, achète un couteau. C'est ainsi que Brendan Mudowney va décomposer son film. Pas simplement en nous mettant face à la vengeance d'un individu contre ses agresseurs mais en nous exposant les différents paliers qui mènent jusqu'à elle. Savage sort des sentiers battus et s'écarte donc avec brio des sempiternels "rape & revenge"...
Un américain et sa nouvelle compagne et future épouse font le voyage jusqu'en Colombie pour ramener la fille du premier au pays afin qu'elle participe au mariage à venir. Accompagnés d'un autre couple, le groupe roule en voiture et doit faire face à une féroce tempête avant de tomber dans un fossé. Forcés de reprendre la route à pieds et perdu au milieu d'une forêt, ils tombent sur une vieille bâtisse auparavant reconvertie en auberge tenue par un vieil homme visiblement peu enclin à le inviter à entrer se protéger de la tempête.
Voici comment démarre ce Gallows Hill qui nous vient tout droit d'Espagne. Pondu par un certain Victor Garcia dont ce n'est pas le premier film du genre, l’œuvre s'inscrit dans une catégorie que l'on peut juger de particulièrement encombrée. Celui de la possession. Ici, une fillette est retrouvée enfermée dans la cave. Pour commencer, tout porte à croire qu'elle est la victime d'un vieux pervers, en la personne du vieil homme avant de très rapidement nous expliquer les raisons de son isolements. Des Gallows Hil, on en a déjà vu des dizaines. Celui-ci ne se différencie malheureusement pas du lot. Pourtant, et surtout lorsque l'on connait la filmographie de Victor Garcia, ce titre là se laisse regarder sans déplaisir. On est encore loin du chef-d’œuvre mais quelques passages valent le coup d’œil et l'ambiance est relativement bien rendue. Disons que l’œuvre du cinéaste comblera une soirée, une seule, et si possible orageuse...
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