Les membres de la
communauté de la zone libre sont désormais réunis. Stu, Frannie,
Larry et les autres sont en effets tous regroupés dans la ville de
Boulder. Alors que Stu préside une assemblée pour élire celui qui
sera à la tête de la communauté, Harold propose aux membres de
voter pour l'intégralité de ceux que Mère Abigail à noté sur une
liste plutôt que d'en choisir un. L'idée est acceptée par tous
avec ferveur. L'un des membres réussit à ramener l'électricité
dans la ville et les rues sont nettoyées des cadavres qui la
jonchent.
Il est également décidé
d'envoyer trois éclaireurs qui serviront de mouchards. Les trois
personnes qui seront choisies devront introduire le camp ennemi,
celui de Randall Flagg, et ainsi de rapporter au camp de la zone
libre de précieuses informations qui pourront aider ses membres lors
du futur affrontement qui opposera les deux clans. Mère Abigail
choisit ce moment là pour disparaître de la communauté. Chacun est
désemparé mais s'apprête malgré tout à gérer la situation sans
elle.
Harold fait la
connaissance de Nadine qui a rejoint la communauté. Cette dernière,
qui a tenté de remettre le grappin sur Larry, s'introduit sur la
demande de Randall Flagg dans la demeure de Harold et le séduit afin
de s'assurer de la coopération du jeune homme. Celui-ci prépare en
secret dans la cave de sa maison une bombe qui servira à éliminer
la totalité des membres du conseil. Mais heureusement pour ces
derniers, Mère Abigail revient finalement en ville, très affaiblie,
mais encore capable d'apporter une aide essentielle à la
communauté...
Après une seconde partie
décevante, les spectateurs et fans de l'écrivain Stephen King sont
en droit d'attendre un troisième épisode à la hauteur du roman
dont cette mini-série est inspirée. Dès le départ, on plonge dans
l'inconnu et l'on s'interroge sur cette plongée directe dans une
scène faisant intervenir Stu en pleine opération chirurgicale dont
est victime un personnage qui jusqu'ici ne nous avait pas été
présenté. Tout comme la moitié de ceux présents, à tel point que
l'on finit par se demander si l'on n'a pas manqué une partie des
événements de l'épisode précédent ou si ce troisième volet
n'aurait pas été amputé d'une partie de son intrigue. On fera
l'impasse sur le patriotisme mielleux qui engorge parfois cette
œuvre. A travers l'hymne américain ou encore l’éternelle
habitude qui consiste à oublier de montrer les conséquences de la
super-grippe en dehors du continent américain, Mick Garris montre
quelle importance revêt l'importance de son peuple dans la
reconstruction d'une communauté civilisée. On suit toujours les
préparatifs d'un groupe de survivants, « main de Dieu »
et fervents admirateurs d'une vieille femme noire un peu fatiguée.
Mick Garris tente
vainement de distiller une aura nauséeuse à travers la curieuse
relation qu'entretiennent Nadine et Harold mais sans réellement y
parvenir. Le cinéaste ne semble vouloir montrer que le bon coté de
l'Amérique puisqu'on n'assiste qu'à peu de passages mettant en
scène Randall Flagg et ses adeptes. Tout au plus voyons-nous ces
derniers nettoyer la ville de toute la merde laissée par
l'abominable virus.
Afin d'entretenir un
semblant de suspens et de s'assurer la fidélité des spectateurs,
Mick Garris termine cet épisode en un feu d'artifice avouons-le,
plutôt efficace. Une explosion qui verra Nick Andros périr. Ce qui,
si nous y réfléchissons bien, n'est pas une si mauvaise chose
puisque ce personnage, bien qu'attachant, est du fait de sa surdité
et de son mutisme, un personnage pesant plutôt que réellement
impliqué dans l'aventure...
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