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mardi 11 mars 2014

Le Fléau (troisième partie) - La Trahison de Mick Garris



Les membres de la communauté de la zone libre sont désormais réunis. Stu, Frannie, Larry et les autres sont en effets tous regroupés dans la ville de Boulder. Alors que Stu préside une assemblée pour élire celui qui sera à la tête de la communauté, Harold propose aux membres de voter pour l'intégralité de ceux que Mère Abigail à noté sur une liste plutôt que d'en choisir un. L'idée est acceptée par tous avec ferveur. L'un des membres réussit à ramener l'électricité dans la ville et les rues sont nettoyées des cadavres qui la jonchent.

Il est également décidé d'envoyer trois éclaireurs qui serviront de mouchards. Les trois personnes qui seront choisies devront introduire le camp ennemi, celui de Randall Flagg, et ainsi de rapporter au camp de la zone libre de précieuses informations qui pourront aider ses membres lors du futur affrontement qui opposera les deux clans. Mère Abigail choisit ce moment là pour disparaître de la communauté. Chacun est désemparé mais s'apprête malgré tout à gérer la situation sans elle.

Harold fait la connaissance de Nadine qui a rejoint la communauté. Cette dernière, qui a tenté de remettre le grappin sur Larry, s'introduit sur la demande de Randall Flagg dans la demeure de Harold et le séduit afin de s'assurer de la coopération du jeune homme. Celui-ci prépare en secret dans la cave de sa maison une bombe qui servira à éliminer la totalité des membres du conseil. Mais heureusement pour ces derniers, Mère Abigail revient finalement en ville, très affaiblie, mais encore capable d'apporter une aide essentielle à la communauté...

Après une seconde partie décevante, les spectateurs et fans de l'écrivain Stephen King sont en droit d'attendre un troisième épisode à la hauteur du roman dont cette mini-série est inspirée. Dès le départ, on plonge dans l'inconnu et l'on s'interroge sur cette plongée directe dans une scène faisant intervenir Stu en pleine opération chirurgicale dont est victime un personnage qui jusqu'ici ne nous avait pas été présenté. Tout comme la moitié de ceux présents, à tel point que l'on finit par se demander si l'on n'a pas manqué une partie des événements de l'épisode précédent ou si ce troisième volet n'aurait pas été amputé d'une partie de son intrigue. On fera l'impasse sur le patriotisme mielleux qui engorge parfois cette œuvre. A travers l'hymne américain ou encore l’éternelle habitude qui consiste à oublier de montrer les conséquences de la super-grippe en dehors du continent américain, Mick Garris montre quelle importance revêt l'importance de son peuple dans la reconstruction d'une communauté civilisée. On suit toujours les préparatifs d'un groupe de survivants, « main de Dieu » et fervents admirateurs d'une vieille femme noire un peu fatiguée.

Mick Garris tente vainement de distiller une aura nauséeuse à travers la curieuse relation qu'entretiennent Nadine et Harold mais sans réellement y parvenir. Le cinéaste ne semble vouloir montrer que le bon coté de l'Amérique puisqu'on n'assiste qu'à peu de passages mettant en scène Randall Flagg et ses adeptes. Tout au plus voyons-nous ces derniers nettoyer la ville de toute la merde laissée par l'abominable virus.

Afin d'entretenir un semblant de suspens et de s'assurer la fidélité des spectateurs, Mick Garris termine cet épisode en un feu d'artifice avouons-le, plutôt efficace. Une explosion qui verra Nick Andros périr. Ce qui, si nous y réfléchissons bien, n'est pas une si mauvaise chose puisque ce personnage, bien qu'attachant, est du fait de sa surdité et de son mutisme, un personnage pesant plutôt que réellement impliqué dans l'aventure...


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