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vendredi 7 mars 2014

Le Fléau (seconde partie) - Les Rêves de Mick Garris



Le monde n'est désormais foulé que par une poignée de survivants. Parmi eux se trouve Stu Redman, un type qui ne demandait rien et qui pourtant a réussi à s'échapper du centre dans lequel il servait de cobaye après que l'armée l'ait contraint de collaborer à des recherches visant à comprendre pourquoi il n'a pas été touché par ce que tout le monde appelle désormais la super-grippe. Stu Redman fait d'étranges rêves dans lesquels une vieille femme noire qui joue de la guitare sous le porche de sa maison lui demande de bien vouloir la rejoindre là où elle vit, à Hemingford Home. Il n'est pas le seul à faire ces rêves. En effet, Nick Andros lui-même est attiré par cette vieille femme. Ce jeune sourd et muet croise la route de Tom Cullen, un débile qu'il prend sous son aile. Le musicien Larry Anderwood prend lui aussi la route vers la petite ville de Hemingford Home en compagnie de Nadine Cross. Tous deux font des rêves mais ceux que fait la jeune femme l'attirent vers un autre personnage : Randall Flagg, l'Homme en Noir. Ce même homme qui libère Lloyd Henreid qui croupie en prison et qui manque de mourir de faim. Pour remercier son bienfaiteur, Lloyd lui promet de faire tout ce qu'il lui demandera. Ainsi, l'ex-taulard devient le bras droit e Randall Flagg.


Chacun de son coté, Mère Abigail et Randall Flagg compte bien monter une armée d'élus afin de d'affronter son ennemi dans un combat entre le bien et le mal.


Nick Andros, Tom Cullent et quatre autres personnes sont les premiers à rejoindre la petite ferme de Mère Abigail. Comme les lieux sont exigus, la vieille femme décide de quitter Hemingford Home pour Boulder dans le Colorado. C'est là qu'il attendent l'arrivée de Stu Redman et de tous ceux qui vont compter dans la future bataille qui les opposeront à L'Homme en Noir. C'est dans un Las Vegas entièrement vidé de ses joueurs qu'attendent Lloyd Henreid et trois de ses futurs hommes lorsqu'arrive l'Ordure...

Il s'agit ici de la seconde partie de la tétralogie inspirée par l'excellent roman d'anticipation de Stephen King, Le Fléau. Comme l'indique très clairement le sous-titre, ce volet est consacré aux rêves de chacun, poussant les individus à faire un choix entre le bien et le mal. Si la première partie était plutôt plaisante, on a un peu plus de mal à être convaincus par cette suite ennuyeuse et soporifique. Mick Garris se repose sur un scénario qui disperse des scènes inutiles et qui cassent le rythme d'un premier volet pourtant réussi. On n'apprend rien de plus sur des personnages qui pourtant auraient mérité un peu plus de profondeur. On saisit tout au plus l'alternative pour laquelle ils ont opté malgré des décisions qui vont parfois à l'encontre de leur choix (Nadine suit Larry mais sent au fond d'elle que sa voie est tout autre).

Les intrigues se traînent en longueur. Mère Abigail est fort sympathique mais les passages la mettant en scène sont un peu trop nombreuses et sans envergure. Quand à la jalousie d'Harold Lauder et pire encore, la scène au feu de bois entre Larry et Nadine, elles n'apportent rien de capital. Quoique, concernant Harold Lauder, sa jalousie maladive et son incapacité à se faire aimer de Frannie seront sans doute les raisons des futurs choix de l'adolescent. Le rythme est mou donc. Et c'est dommage car quelques passages retiennent l'attention comme la scène du tunnel que traverse Larry et qui rappelle relativement bien l'effroi ressenti lors de la lecture du roman. Dommage, encore, qu'elle ne dure pas plus longtemps, du moins autant que celle de l’œuvre de Stephen King qui su ici aménager une ambiance particulièrement effroyable. Quelques passages un peu glauques dans un conglomérat de scènes ennuyeuses, voilà à quoi ressemble cette seconde partie. 


On atteint avec la fin de cet épisode, à la moitié du récit. On prend peur à l'idée de ce à quoi peuvent ressembler les troisième et quatrième volets de la saga, et l'on se dit qu'entre les mains d'un autre, Le Fléau aurait pu revêtir une apparence bien plus plaisante. Mais restons sur nos gardes. La suite, elle, sera peut-être plus heureuse...


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