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lundi 3 mars 2014

Le Fléau (première partie) - La Peste de Mick Garris



Dans une base secrète américaine, un dangereux virus s'échappe et tue la presque totalité des employés en dehors d'un gardien qui parvient à s'enfuir à bord d'une voiture en compagnie de sa femme et de leur enfant. Beaucoup plus tard dans la soirée, le véhicule arrive aux abords d'une petite ville du Texas, Arnette, et percute les pompes de la principale station d'essence du coin. Stu Redman et les quelques amis présents sur place foncent voir si les occupants de la voiture sont toujours en vie. Malheureusement, la femme et l'enfant sont déjà morts. Quand au chauffeur, il n'en n'a plus pour très longtemps. Il meurt d'ailleurs très peu de temps après dans les bras de Stu Redman qui ne se doute pas encore, pas plus que ses amis, qu'une terrible épidémie vient de se déclarer du simple contact avec l'homme qui désormais est mort. A Arnette, mais aussi dans le monde entier, des milliers, des millions de personnes tombent, les unes après les autres, victimes de ce virus inconnu qui ne laisse en vie que très peu de monde.

Stu ainsi que ses amis et leurs familles sont dès le lendemain emmenés par l'armée qui les place en quarantaine dans un complexe de recherche et étudie l'évolution de la maladie. Les uns après les autres, ils meurent. Tous sauf Stu qui étrangement parvient non seulement à survivre, mais ne développe pas la maladie. Malgré toutes les précautions prises par les chercheurs qui lui rendent régulièrement visite dans sa chambre vêtus de combinaisons, personne ne survit dans le laboratoire.

Dans les villes, c'est l’hécatombe. Les survivants pillent les magasins, certains tuant au passage ceux qui se mettent en travers de leur route. L'armée est impuissante face au fléau qui étend son mal. Bientôt Stu se retrouve libre et doit survivre dans un monde qui se veut de plus en plus hostile. Heureusement pour lui, d'autres vont bientôt le rejoindre, tous investis d'une même mission : Trouver une certaine Abigail Freemantle. D'autres par contre semblent avoir choisi de suivre les trace d'un sombre individu. Un homme en noir...

Basé sur le très volumineux roman de Stephen King Le Fléau, ce téléfilm en quatre parties, dont La Peste représente le premier volet, est réalisé par Mick Garris, un habitué des adaptations des romans de l'auteur puisqu'il tourna deux ans plus tôt La Nuit Déchirée et qu'il réalisera entre autres une version télévisée de Shining et quelques autres œuvres inspirées du célèbre écrivain.

Cette première partie est l'occasion de faire plus ample connaissance avec les principaux personnages de cette imposante saga qui va opposer les forces du mal à celles du bien. Tout commence comme un film catastrophe avec tout ce qui peut en découler. Un virus, des millions de morts, plus de quatre-vingt dix pour cent des habitants de la planète décimés. Des villes qui se vident, des rues désertes jonchées de cadavres, et puis des groupes qui se forment. Les deux précédemment cités. Jusqu'ici, aucun élément fantastique. Arrivent alors les deux représentants du bien et du mal. D'un côté mère Abigail et de l'autre l'Homme en Noir. Le drame se transforme en œuvre fantastique comme sait si bien en pondre Stephen King. Le spectateur fait également la connaissance de ceux que l'on pourra nommer « les élus ». Ceux que la maladie n'a pas emporté. D'un coté, Stu, Frannie Goldsmith, Larry Underwood et Nick Andros. De l'autre, Lloyd Henreid, Ndine Cross, Harold Lauder et l'Ordure. En un peu moins d'une heure et demi, Mick Garris installe son intrigue au cœur d'un monde pas tout à fait déshumanisé. Le spectateur se fait une idée assez précise des clans qui se forment et de l'importance qu'impliquent les présences d'Abigail et de l'Homme en Noir dans l'intrigue. Le rythme est suffisamment soutenu pour tenir en haleine et donner envie de découvrir la suite. Les fans quand à eux ne pourront s’empêcher de garder en mémoire l'extraordinaire emprise que put avoir le roman sur eux et attendront la suite pour se faire une idée sur l'adaptation des passages les plus importants de l’œuvre originale. La Peste se révèle donc une assez bonne surprise interprétée par quelques acteurs célèbres avec en première ligne, Gary Sinise...


1 commentaire:

  1. Bel article pour cet auteur que tu m'as fait découvrir il y a quelques années... Et pas mal de films adaptés de ses romans qu'il nous reste à découvrir ensemble... :-)

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