Cette fois-ci, c'est
certain, Mère Abigail est bien morte. La communauté de la zone
libre va devoir se battre seule contre son ennemi Randall Flagg. Des
trois éclaireurs envoyés à Las Vegas, repère du démon, seul Tom
Cullent parvient à s'échapper. Le juge Richard Farris meurt d'une
balle tirée par l'un des adorateurs de Randall Flagg, quand à Dayna
Jurgens, c'est ce dernier lui-même qui la tue. Si tout semble aller
de travers pour la communauté de la zone libre, il en va de même
pour les habitants de Las Vegas. L'Ordure fiche tout en l'air en
faisant exploser un stock entier de missiles nucléaires et Nadine,
qui porte l'enfant de Randall Flagg, se jette du haut d'un building
au grand dam du maître des lieux qui perd peu à peu le contrôle
sur une partie de ses hommes qui rêvent de ficher le camp au plus
vite.
La communauté de la zone
libre basée à Boulder décide de dépêcher quatre hommes pour
parlementer avec Randall Flagg. Sont élus Stu Redman, Larry
Underwood, Glen Bateman et Ralph Brentner. Sur la route, Stu est
blessé et est « abandonné » par ses compagnons qui
connaitront un sort tragique lors de leur passage dans le repère de
Randall Flagg.
Quatrième est dernier
volet de la mini-série basée sur l'excellent roman de Stephen King
Le Fléau, la fin respecte une linéarité horripilante qui
donne à cette adaptation des allures de téléfilm du dimanche
après-midi. Cette quatrième partie ne déroge pas à la règle et
offre une carte postale des États-Unis ennuyeuse et sans grand
intérêt. Rien ne vient tirer de ce soporifique téléfilm, le
téléspectateur qui dort maintenant depuis trois épisodes. Même
pas le bouquet final qui est aussi hallucinant qu'expéditif. Pas de
moyens, pas d'idée et aucun talent : Bref, on expédie Randall
Flagg, son armée et les deux seuls survivants du quatuor de la zone
libre envoyés à Las Vegas vers le ciel (ou plutôt l'Enfer) dans
l'immense explosion d'une bombe nucléaire qui n'épargne personne.D'ailleurs, on s'en fiche un peu, et même totalement au vu du ridicule du personnage de Randall Flagg lorsqu'il revêt l'apparence du Démon. Un Diable tout de jean vêtu. Absolument ridicule!
Aucun moment de bravoure,
pas de combat épique entre les forces du bien et du mal. Juste une
immense main de Dieu mal incrustée dans le décor qui emporte la
bombe et la fait exploser au dessus de la ville. Le téléfilm aurait
pu s'achever sur cette bad end mais non, Mick Garris nous plonge un
peu plus le couteau dans les entrailles et ajoute une conclusion de
fin de dimanche après-midi en nous montrant un Stu Redman
miraculeusement sauvé par un Nick Andros (mort dans le précédent
épisode) qui débarque dont ne sait où.
Adapter Le Fléau
était une riche idée, mais ce qu'en a fait Mick Garris est indigne
de l’œuvre de Stephen King. Le premier épisode demeure le seul à
cultiver un semblnt d'intérêt. Mais dès que le second débute, on
sent l'univers du King se gâter entre les mains du cinéaste. Si
heures pour en arriver à un tel constat, c'est se moquer du monde.
Il aurait sans doute fallut réévaluer la durée de ce téléfilm et
l'amener à une durée moins excessive. Deux heures, deux heures
trente tout au plus. Et encore aurait-il fallut y intégrer des
scènes de grande envergure ce qui n'est jamais le cas ici. Le Fléau
de Mick Garris est donc une immense déception. Ne reste plus alors
qu'à se replonger dans le fantastique univers de l’œuvre
originale pour se convaincre, s'il le fallait, qu'elle ne souffre
d'aucune comparaison...
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