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samedi 15 mars 2014

Le Fléau (quatrième partie) - Le Fléau de Mick Garris



Cette fois-ci, c'est certain, Mère Abigail est bien morte. La communauté de la zone libre va devoir se battre seule contre son ennemi Randall Flagg. Des trois éclaireurs envoyés à Las Vegas, repère du démon, seul Tom Cullent parvient à s'échapper. Le juge Richard Farris meurt d'une balle tirée par l'un des adorateurs de Randall Flagg, quand à Dayna Jurgens, c'est ce dernier lui-même qui la tue. Si tout semble aller de travers pour la communauté de la zone libre, il en va de même pour les habitants de Las Vegas. L'Ordure fiche tout en l'air en faisant exploser un stock entier de missiles nucléaires et Nadine, qui porte l'enfant de Randall Flagg, se jette du haut d'un building au grand dam du maître des lieux qui perd peu à peu le contrôle sur une partie de ses hommes qui rêvent de ficher le camp au plus vite.

La communauté de la zone libre basée à Boulder décide de dépêcher quatre hommes pour parlementer avec Randall Flagg. Sont élus Stu Redman, Larry Underwood, Glen Bateman et Ralph Brentner. Sur la route, Stu est blessé et est « abandonné » par ses compagnons qui connaitront un sort tragique lors de leur passage dans le repère de Randall Flagg.

Quatrième est dernier volet de la mini-série basée sur l'excellent roman de Stephen King Le Fléau, la fin respecte une linéarité horripilante qui donne à cette adaptation des allures de téléfilm du dimanche après-midi. Cette quatrième partie ne déroge pas à la règle et offre une carte postale des États-Unis ennuyeuse et sans grand intérêt. Rien ne vient tirer de ce soporifique téléfilm, le téléspectateur qui dort maintenant depuis trois épisodes. Même pas le bouquet final qui est aussi hallucinant qu'expéditif. Pas de moyens, pas d'idée et aucun talent : Bref, on expédie Randall Flagg, son armée et les deux seuls survivants du quatuor de la zone libre envoyés à Las Vegas vers le ciel (ou plutôt l'Enfer) dans l'immense explosion d'une bombe nucléaire qui n'épargne personne.D'ailleurs, on s'en fiche un peu, et même totalement au vu du ridicule du personnage de Randall Flagg lorsqu'il revêt l'apparence du Démon. Un Diable tout de jean vêtu. Absolument ridicule!

Aucun moment de bravoure, pas de combat épique entre les forces du bien et du mal. Juste une immense main de Dieu mal incrustée dans le décor qui emporte la bombe et la fait exploser au dessus de la ville. Le téléfilm aurait pu s'achever sur cette bad end mais non, Mick Garris nous plonge un peu plus le couteau dans les entrailles et ajoute une conclusion de fin de dimanche après-midi en nous montrant un Stu Redman miraculeusement sauvé par un Nick Andros (mort dans le précédent épisode) qui débarque dont ne sait où.

Adapter Le Fléau était une riche idée, mais ce qu'en a fait Mick Garris est indigne de l’œuvre de Stephen King. Le premier épisode demeure le seul à cultiver un semblnt d'intérêt. Mais dès que le second débute, on sent l'univers du King se gâter entre les mains du cinéaste. Si heures pour en arriver à un tel constat, c'est se moquer du monde. Il aurait sans doute fallut réévaluer la durée de ce téléfilm et l'amener à une durée moins excessive. Deux heures, deux heures trente tout au plus. Et encore aurait-il fallut y intégrer des scènes de grande envergure ce qui n'est jamais le cas ici. Le Fléau de Mick Garris est donc une immense déception. Ne reste plus alors qu'à se replonger dans le fantastique univers de l’œuvre originale pour se convaincre, s'il le fallait, qu'elle ne souffre d'aucune comparaison... 


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