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mercredi 3 juillet 2013

World War Z de Marc Forster (2013)



Gerry Lane, son épouse Karen et leurs deux filles Rachel et Constance sont coincés dans les embouteillages lorsque retentit une explosion. S'ensuit une course folle de centaines de piétons fuyant dans le sens opposé à la circulation. Alors qu'un motard a fait exploser le rétroviseur droit de sa voiture et que Gerry cherche à comprendre la raison pour laquelle le policier ne s'est pas arrêté, un second lui demande de remonter dans sa voiture lorsqu'un camion-benne l'écrase en filant à toute allure sur la route noyée de véhicules et de passants terrifiés. De retour à bord de sa voiture, Gerry profite du passage ainsi libéré par le camion devenu fou pour s'engouffrer et quitter les lieux avec sa famille. Mais alors qu'il prend un virage, il est percuté par un véhicule et sa voiture tombe en panne. C'est alors qu'une vague d'individus agressifs déferle sur la ville et s'attaque à quiconque se trouve sur sa route. Saisissant la chande qui leur est offerte, Karen, Gerry et les filles plongent dans un camping-car abandonné en pleine rue et prennent la fuite.

Malgré l'incompréhension générale, Gerry a bien vu un homme se faire tuer sous ses yeux avant de se relever et de rejoindre les rangs de ceux qui, très bientôt, seront définis comme zombies. Après être allés chercher de la nourriture et des médicaments pour leur fille asthmatique, la petite famille se réfugie dans un immeuble et est invité à s'abriter dans l'appartement d'un couple d'étrangers. Thierry, un ancien collborateur de Gerry, apprend à son ami qu'il viendra dès le lendemain matin le chercher lui, ainsi que le reste de sa famille sur le toit de l'immeuble. Ce dernier est assiégé par une horde de créatures humaines assoiffées.

Le lendemain, et alors que Gerry, Karen et les filles sont acheminées en hélicoptère vers un porte-avion sécurisé au milieu de dizaines d'autres familles. Le père retrouve son ancien camarade qui lui signifie son désir de le voir collaborer à une mission visant à sauver ce qu'il reste encore d'humanité. D'abord réfractaire, Gerry finit par accepter lorsque Thierry lui apprend qu'en cas de refus, il se verra dans l'obligation de faire partir son ami et sa famille dans un camp, sur la terre ferme...

Financé et interprété par l'acteur Brad Pitt, World War Z est l'adaptation cinématographique du roman écrit par Max Brooks. Le film sort en retard en raison d'une fin peu convaincante et l'obligation d'en écrire une nouvelle. Anticipation, horreur, guerre et survival se mêlent ici pour un résultat mitigé. Il y a dans l’œuvre de Marc Forster autant de bonnes idées que de choses dont les spectateurs se seraient bien passés. L'entrée en la matière pompe allègrement sur quelques films catastrophes dont on préférera ici oublier les noms pour ne pas faire d'amalgames et de comparaison. Tout juste pourra-t-on noter la troublante ressemblance entre cette fameuse ouverture et le passage terriblement suffocant du chef-d’œuvre de Philip Kaufman, L'Invasion des profanateurs, dans lequel une vision bien plus angoissante d'une invasion nous était proposée. 

Ici on baigne en pleine grosse production avec ce que cela implique comme force visuelle et auditive. Le spectateur gourmand d'effets-spéciaux ne sera pas déçu alors que celui qui est purement fan de films de zombies pourra ressentir un malaise devant les rires provoqués par les rictus grotesques de certains d'entre eux (le zombie rasta grimaçant derrière une vitre du bâtiment de l'OMG). Visuellement, le film n'a rien à se reprocher. Il y a même quelques scènes que l'on n'est pas prêts d'oublier. Celle se déroulant en Israël est sublime et le point culminant du film. Voir Jérusalem du ciel et à bord d'un hélicoptère avant que cette même ville ne soit assiégée malgré la présence d'un mur immense est un moment fort et emprunt d'un symbolisme que beaucoup trouveront peut-être de mauvais goût.

Toujours est-il que World War Z offre son comptant de suspens, d'action et d'effets-spéciaux efficaces, mais manque cruellement de cet élement essentiel dans tout bon film de zombies (si l'on peut évidemment réduire le film à cela) : la peur. A aucun moment l'on ne ressent le moindre frisson. Tout juste certains sursauteront lors d'une apparition menée de manière tout à fait classique aujourd'hui au cinéma mais dont les effets semblent toujours avoir un effet parmi certains d'entre nous. World War Z est donc un bon divertissement que l'on n'aura peut-être malgré tout pas le désir de revoir une seconde fois. On notera la jolie partition musicale de Marco Beltrami...


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